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En général, rares sont les remakes qui réussissent à dépasser les originaux. Les exemples sont nombreux dans le genre western. « La diligence vers l'ouest » (1966), resucée de « La Chevauchée fantastique » (1939), de John Ford n’échappe pas à cette presque fatalité. Le scénario est quasi identique et, bien sûr, seul le casting change. En tête de gondole, je retiens deux bons rôles, ceux de Ann-Margret et de l’impressionnant Van Heflin. Mike Connors et Alex Cord ne supportent pas la comparaison avec John Carradine et John Wayne (je sais, ce n’est pas bien de comparer ce qui n’est pas comparable). Enfin, que dire de cette confrontation entre les Indiens et les gentils voyageurs qui se termine en massacre comme dans les films d’aventure hong-kongais. On comprend alors que les Indiens sont de piètres tireurs et que l’homme blanc lui est hautement supérieur dans le domaine. Je sais, ce n’est que du cinéma. Au final, peu d’indulgence pour cette piètre diligence.
Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
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Le film contient une excellente séquence d'ouverture, sans aucun dialogue, probablement mise en scène par le réalisateur de seconde équipe, Ray Kellogg, avec de vraies idées de mises en scène. C'est un prologue où des Indiens attaquent et tuent des Tuniques Bleues.
Le film regroupe sous divers prétexte (fuir les indiens, fuir avec de l'argent volé, fuir car on est rejeté - prostituée, joueur professionnel -, mais aussi tenter de rejoindre son mari). Cela provoque un agrégat dans une diligence (celle du titre) qui transporte ces différentes personnes. Un tel microcosme est propice aux développements dramatiques. Ce groupe de personnes prend la même diligence, chacun avec ses raisons donc, mais aussi chacun ayant des origines sociales différentes, mais ils devront cohabiter pour fuir voire affronter des Indiens sur le sentier de la guerre.
Les personnages sont très typés: le médecin alcoolique (Bing Crosby, qui en fait des tonnes), Mike Connors en as de la gâchette et joueur professionnel qui joue le gentleman avec Stefanie Powers la femme parfaite de son mari militaire, mais aussi Ann-Margret la prostituée, pas forcément au grand coeur, et Red Buttons en hors-la-loi par vengeance, mais héros potentiel, et aussi le banquier voleur qui part avec l'argent de la banque qui possède tout les défauts (égoïste, menteur, raciste, misogyne, etc.).
Bref, ce film est la refabrication d'un film de John Ford, mais c'est anecdotique; il s'agit d'un bon scénario et une bonne histoire, parfaitement adaptés pour des drames multiples. Et cela fonctionne.
Le film regroupe sous divers prétexte (fuir les indiens, fuir avec de l'argent volé, fuir car on est rejeté - prostituée, joueur professionnel -, mais aussi tenter de rejoindre son mari). Cela provoque un agrégat dans une diligence (celle du titre) qui transporte ces différentes personnes. Un tel microcosme est propice aux développements dramatiques. Ce groupe de personnes prend la même diligence, chacun avec ses raisons donc, mais aussi chacun ayant des origines sociales différentes, mais ils devront cohabiter pour fuir voire affronter des Indiens sur le sentier de la guerre.
Les personnages sont très typés: le médecin alcoolique (Bing Crosby, qui en fait des tonnes), Mike Connors en as de la gâchette et joueur professionnel qui joue le gentleman avec Stefanie Powers la femme parfaite de son mari militaire, mais aussi Ann-Margret la prostituée, pas forcément au grand coeur, et Red Buttons en hors-la-loi par vengeance, mais héros potentiel, et aussi le banquier voleur qui part avec l'argent de la banque qui possède tout les défauts (égoïste, menteur, raciste, misogyne, etc.).
Bref, ce film est la refabrication d'un film de John Ford, mais c'est anecdotique; il s'agit d'un bon scénario et une bonne histoire, parfaitement adaptés pour des drames multiples. Et cela fonctionne.
weihnachtsmann
Le film n'a peut-être pas la distribution de son modèle mais il est très bien réalisé. Tout aussi intéressant et passionnant avec sa dernière poursuite en diligence.
Les indiens n'ont pas la cote ici. On ne les voit jamais en gros plan.
Les indiens n'ont pas la cote ici. On ne les voit jamais en gros plan.
Un Western qui a des qualités et des défauts réalisé en 1965 par le cinéaste Gordon Douglas !! Le film commence par une tuerie sauvage et violente d'une troupe Indienne envers la cavalerie Américaine dont le metteur en scène n'hésite pas a faire gicler de l'hémoglobine à l'écran. Ca commence fort mais malheureusement par la suite, "La diligence vers l'Ouest" auquel sept personnages occupent l'histoire, deux femmes et cinq hommes, va devenir trop bavard. Certes, il y a des plans réussis comme celle de la falaise en temps orageux qui est spectaculaire tout comme certaines batailles avec des paysages superbes comme on en voit souvent dans les Westerns ne suffisent pas a en faire une oeuvre que je qualifierais de mémorable. La musique de Jerry Goldsmith est tout de même emballante et le casting comprenant la sensuelle Ann-Margret, Red Buttons, Mike Connors, Bing Crosby, Alex Cord (qui sort du lot avec talent), Robert Cummings et Van Heflin (pour lequel j'ai regardé ce long métrage) reste sympathique. Petite déception.
Fêtons le cinéma
Ce remake du film de John Ford ne vaut que pour sa scène d’attaque finale très impressionnante et parfaitement mise en scène ainsi que pour la qualité de l’interprétation menée par un duo burlesque haut en couleur. Car de grossières erreurs de réalisation alourdissent le long-métrage de Gordon Douglas : le montage est parfois hasardeux, les fonds studio s’avèrent très visibles et mettent à mal l’immersion, les dialogues sont pompeux et ennuyeux. La Diligence vers l’Ouest roule dans les traces de son modèle sans en atteindre le grandiose certes mais en faisant preuve d’un amour pour le western qui peut suffire à convaincre.
Remake de "la chevauchée fantastique" de John Ford, ce western réalisé par Gordon Douglas s'avère plutôt plaisante à suivre. Et ceci grâce à une mise en scène inspirée (notamment concernant la course poursuite se situant vers la fin du film), mais aussi par rapport à la très bonne tenue de son casting (où l'on retrouve notamment les très jolies Ann Margret et Stefanie Powers) ou encore à la présence d'une superbe photographie. Par contre, il faut reconnaître aussi que le scénario ne propose pas forcément grand-chose de neuf par rapport à l'original.
Inutile remake du chef d’oeuvre de John Ford, STAGECOACH offre quelques qualités. Au niveau du casting d’abord avec Bing Crosby dans un rôle d’alcoolique, semblable à celui du chanteur-poivrot qu’il avait tenu 12 ans plus tôt dans THE COUNTRY GIRL (pour lequel il fut nominé aux Oscars), Van Heflin solide et surtout Ann-Margret excellente dans le rôle de la pute au grand coeur, le reste supportant difficilement la comparaison avec les performances des acteurs originaux. Au crédit également des jolies prises de vues de William H. Clothier dans les somptueux paysages du Colorado et un film assez enlevé dans l’ensemble. Au débit, une bataille avec les indiens qui frôle le ridicule en comparaison de la chevauchée chez Ford, avec plus de morts que de coups de feu tirés et une musique immédiatement oubliable. Douglas qui n’avait aucune envie de faire le film, mais devait respecter son contrat, fait que “ça” se laisse voir étant un bon technicien. La moyenne, pas plus. Mieux vaut voir l’original.
Remake infèrieur de la cèlèbre « Chevauchèe fantastique » de John Ford, cette « Diligence vers l'Ouest » n'en demeure pas moins un western agrèable! Le film est cette fois confectionnè par Gordon Douglas, un vètèran qui brode sur le thème de la chevauchèe dangereuse! On trouve dans cette version colorisèe de "Stagecoach" tout ce que l'on peut demander à un bon film distrayant de la Century Fox, quand il est bien composè, rèalisè efficacement et interprètè par une èquipe où se retrouvent des comèdiens que l'on aime retrouver sur grand ècran : Red Buttons en rèvèrend / vendeur de whisky, Bing Crosby en toubib alcoolique, Van Heflin en Marshal...et Ann-Margret (d'une beautè à couper le souffle) en prostituèe (« a saloon girl »). On retrouve ègalement dans le casting deux piliers de la sèrie amèricaine des annèes 70-80 : Mike Connors ("Mannix") et Stefanie Powers ("Pour l'amour du risque"). Le Scope et la couleur prêtent ègalement leurs sèductions aux beaux paysages du Colorado! De plus l'action est bien menè avec des Sioux et de spectaculaires chevauchèes! avec la musique de Jerry Goldsmith! Dommage que Alex Cord soit aussi pâlot dans le rôle de Ringo Kid tenus jadis par le lègendaire John Wayne...
TTNOUGAT
Tour d'abord, en dehors de la trame, des passagers et du parcours, ce film n'a pas grand chose à voir avec celui de John Ford. C'est un Gordon Douglas signé où l'on retrouve la mise en scène sans concession de ce grand réalisateur. Elle est de loin ce qu'il y a de mieux car le scénario est bricolé, les dialogues pontifiants et de trop nombreuses longueurs parsèment le tout ce qui ne pardonne jamais pour un western. L'ouverture reste exceptionnelle avec une attaque d'indiens d'une rare violence…C'est du Douglas à son meilleur. Bien plus tard, la chevauchée, réellement fantastique commencera doucement et ira crescendo jusqu'au dernier assaut des hommes de Crazy Horse, elle est visuellement splendide, sans doute la plus spectaculaire de l'histoire du western. Coté acteurs Van Heflin est parfait comme d'habitude et Bing Crosby se surpasse. Coté actrice Ann-Margret tient parfaitement sa place, on ne l'oublie pas. Alex Cord a un physique parfait pour le rôle de Ringo, c'est dommage qu'il n'ait pas tourné d'autres westerns. 1966, Le spaghetti western commençait sa vie et le visage lisse de cet acteur n'allait plus avec ce nouveau genre, il est arrivé trop tard.
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