Matrubhoomi un monde sans femmes : Critique presse
Matrubhoomi un monde sans femmes
Note moyenne
3,4
18 titres de presse
Cahiers du Cinéma
Chronic'art.com
Cinéastes
L'Express
L'Humanité
Le Figaroscope
Libération
Paris Match
Score
Zurban
Le Monde
MCinéma.com
Studio Magazine
Télérama
aVoir-aLire.com
Ciné Live
Première
TéléCinéObs
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
18 critiques presse
Cahiers du Cinéma
par Jean-Michel Frodon
le premier film de Manish Jhâ s'inscrit dans la veine cinématographique surtout illustrée par la comédie sociale noire italienne [...] Loin d'être une complaisance de réalisation, cette brutalité dans le traitement de la parabole trove son point d'ancrage hors du film, dans la réalité qu'évoque sobrement un carton, à la fin, il "manque" 45 millions de femmes à la courbe démographique de l'Inde, aujourd'hui. [...] Le film, on ne s'en aperçoit qu'après plus d'une heure de projection, se passe aujourd'hui.
Chronic'art.com
Cette inhumanité que le film assène jusqu'à la douleur, c'est aussi la principale faiblesse du film. Difficile de croire en la note d'espoir sur laquelle s'achève Mathruboomi et d'oublier le sadisme des hommes, la lente dégradation de la frêle héroïne vers la bestialité.
La critique complète est disponible sur le site Chronic'art.com
Cinéastes
par boris Jeanne
Charge très amère contre le machisme asiatique (...), employant des moyens scénaristiques et filmiques de destruction massive, Matrubhoomi est une épreuve pour le spectateur, mais il faut en passer par là pour bien parvenir à ancrer cette sombre réalité dans nos consciences envapées par l'encens du cinéma commercial indien.
La critique complète est disponible sur le site Cinéastes
L'Express
par Eric Libiot
Voir la critique sur www.lexpress.fr
L'Humanité
par Dominique Widemann
Manish Jhâ anime récit et mise en scène de tous les ressorts de la fable, de l'outrance au grotesque, du pathétique qui basculerait presque à l'émollient, ne serait la violence toute crue qui le défend. Il ose avec une même vigueur, pour ce film féministe, la beauté des couleurs de l'Inde et la douceur infinie d'un regard d'amour que le sari en un instant dévoile et voile.
Le Figaroscope
par Brigitte BAUDIN
Manish Jhâ, un jeune cinéaste indien de 26 ans, signe sa première réalisation au vitriol. Il dénonce une réalité horrible. En Inde, en effet, on ne compte pas le nombre de femmes violées, battues, vitriolées, quand elles ne sont pas tuées à la naissance ou dans le ventre de leur mère. Un film courageux et nécessaire qui n'hésite pas à braver les interdits en montrant à la face du monde la sauvagerie à l'état pur.
Libération
par Ange-Dominique BOUZET
Ce pamphlet futuriste (mais sans complaisance gore), destiné à secouer les masses indiennes, ne se révèle pas moins saisissant pour le spectateur occidental. Comme quoi, bien employés, les ressorts classiques d'un certain cinéma populaire gardent une efficacité qui ne pâtit pas de la distance. Bien au contraire.
Paris Match
par Christine Haas
Un film à charge [qui] s'inquiète du destin de la plus grande démocratie du monde qui vénère les déesses, porte Indira Gandhi au pouvoir, mais traite les femmes comme des sous-êtres, et les élimine comme on arrache de mauvaises herbes. Son cri de colère secoue et provoque une douloureuse prise de conscience.
Score
par V. Mc Kay
Les chiennes de garde indiennes, si elles existaient, auraient certainement applaudi cette vision provocatrice des moeurs locales. (...) Même si certaines notions culturelles échappent au public occidental, Matrubhoomi finit par atteindre son but: décrasser l'Inde de certains clichés exotiques.
La critique complète est disponible sur le site Score
Zurban
par Véronique Le Bris
le courageux Manish Jhâ signe un film radical, dérangeant, mais nécessaire. Chapeau !
Le Monde
par Florence Colombani
Horrifié par la condition des femmes dans son pays, Manish Jha a choisi Kalki pour incarner les souffrances de chacune. Scandalisé par le machisme généralisé, il fait des hommes de la famille un beau ramassis de pervers sadiques. Plus question, dès lors, de personnages singuliers, dont les destinées pourraient nous toucher. Il n'y a là que représentants, emblèmes et symboles. (...) Il n'est pas sûr qu'une telle démonstration de force soit le meilleur moyen de transmettre un message d'humanisme et de non- violence.
La critique complète est disponible sur le site Le Monde
MCinéma.com
par Rémy Batteault
Pour son premier film, Manish Jhâ, jeune auteur-réalisateur de 26 ans, a choisi un sujet terrible, récompensé dans de nombreux festivals. (...) Sa démonstration est souvent lourde, mais difficile d'en vouloir au cinéaste : avec la force qu'il insuffle à son histoire, on sent bien qu'il veut provoquer chez son spectateur un dégoût, une réflexion.
Studio Magazine
par Sophie Benamon
Voir la critique sur www.studiomag.com
Télérama
par Ophélie Wiel
Meurtres ou viols, le film suggère bien plus qu'il ne montre, ce qui ne l'empêche pas de créer un climat à la limite du soutenable. Mais il perd de sa puissance contestataire quand, emporté par la rage de convaincre, le cinéaste se laisse aller à tout confondre, de la condition féminine au système des castes.
La critique complète est disponible sur le site Télérama
aVoir-aLire.com
par Romain Le Vern
La schématisation de l'intrigue peut échauder. Pourtant, il se dégage de cette histoire une intensité réelle et une volonté de ne pas céder à la fresque kitsch plutôt appréciable.
Ciné Live
par Laurent Djian
Voir la critique sur www.cinelive.fr
Première
par Gaël Golhen
Pour son premier long, Manish Jhâ prétend dénoncer la situation actuelle des femmes indiennes, mais son ambition est neutralisée par la pauvreté visuelle du film, son humour gras et l'accumulation de violence.
TéléCinéObs
par Bijan Anquetil
Pour son premier film, le jeune réalisateur indien (26 ans !) dépeint un monde livré à la frustration masculine. La surenchère dans la violence n'a ici qu'un but : démontrer qu'un monde sans femmes est voué à la barbarie.
Cahiers du Cinéma
le premier film de Manish Jhâ s'inscrit dans la veine cinématographique surtout illustrée par la comédie sociale noire italienne [...] Loin d'être une complaisance de réalisation, cette brutalité dans le traitement de la parabole trove son point d'ancrage hors du film, dans la réalité qu'évoque sobrement un carton, à la fin, il "manque" 45 millions de femmes à la courbe démographique de l'Inde, aujourd'hui. [...] Le film, on ne s'en aperçoit qu'après plus d'une heure de projection, se passe aujourd'hui.
Chronic'art.com
Cette inhumanité que le film assène jusqu'à la douleur, c'est aussi la principale faiblesse du film. Difficile de croire en la note d'espoir sur laquelle s'achève Mathruboomi et d'oublier le sadisme des hommes, la lente dégradation de la frêle héroïne vers la bestialité.
Cinéastes
Charge très amère contre le machisme asiatique (...), employant des moyens scénaristiques et filmiques de destruction massive, Matrubhoomi est une épreuve pour le spectateur, mais il faut en passer par là pour bien parvenir à ancrer cette sombre réalité dans nos consciences envapées par l'encens du cinéma commercial indien.
L'Express
Voir la critique sur www.lexpress.fr
L'Humanité
Manish Jhâ anime récit et mise en scène de tous les ressorts de la fable, de l'outrance au grotesque, du pathétique qui basculerait presque à l'émollient, ne serait la violence toute crue qui le défend. Il ose avec une même vigueur, pour ce film féministe, la beauté des couleurs de l'Inde et la douceur infinie d'un regard d'amour que le sari en un instant dévoile et voile.
Le Figaroscope
Manish Jhâ, un jeune cinéaste indien de 26 ans, signe sa première réalisation au vitriol. Il dénonce une réalité horrible. En Inde, en effet, on ne compte pas le nombre de femmes violées, battues, vitriolées, quand elles ne sont pas tuées à la naissance ou dans le ventre de leur mère. Un film courageux et nécessaire qui n'hésite pas à braver les interdits en montrant à la face du monde la sauvagerie à l'état pur.
Libération
Ce pamphlet futuriste (mais sans complaisance gore), destiné à secouer les masses indiennes, ne se révèle pas moins saisissant pour le spectateur occidental. Comme quoi, bien employés, les ressorts classiques d'un certain cinéma populaire gardent une efficacité qui ne pâtit pas de la distance. Bien au contraire.
Paris Match
Un film à charge [qui] s'inquiète du destin de la plus grande démocratie du monde qui vénère les déesses, porte Indira Gandhi au pouvoir, mais traite les femmes comme des sous-êtres, et les élimine comme on arrache de mauvaises herbes. Son cri de colère secoue et provoque une douloureuse prise de conscience.
Score
Les chiennes de garde indiennes, si elles existaient, auraient certainement applaudi cette vision provocatrice des moeurs locales. (...) Même si certaines notions culturelles échappent au public occidental, Matrubhoomi finit par atteindre son but: décrasser l'Inde de certains clichés exotiques.
Zurban
le courageux Manish Jhâ signe un film radical, dérangeant, mais nécessaire. Chapeau !
Le Monde
Horrifié par la condition des femmes dans son pays, Manish Jha a choisi Kalki pour incarner les souffrances de chacune. Scandalisé par le machisme généralisé, il fait des hommes de la famille un beau ramassis de pervers sadiques. Plus question, dès lors, de personnages singuliers, dont les destinées pourraient nous toucher. Il n'y a là que représentants, emblèmes et symboles. (...) Il n'est pas sûr qu'une telle démonstration de force soit le meilleur moyen de transmettre un message d'humanisme et de non- violence.
MCinéma.com
Pour son premier film, Manish Jhâ, jeune auteur-réalisateur de 26 ans, a choisi un sujet terrible, récompensé dans de nombreux festivals. (...) Sa démonstration est souvent lourde, mais difficile d'en vouloir au cinéaste : avec la force qu'il insuffle à son histoire, on sent bien qu'il veut provoquer chez son spectateur un dégoût, une réflexion.
Studio Magazine
Voir la critique sur www.studiomag.com
Télérama
Meurtres ou viols, le film suggère bien plus qu'il ne montre, ce qui ne l'empêche pas de créer un climat à la limite du soutenable. Mais il perd de sa puissance contestataire quand, emporté par la rage de convaincre, le cinéaste se laisse aller à tout confondre, de la condition féminine au système des castes.
aVoir-aLire.com
La schématisation de l'intrigue peut échauder. Pourtant, il se dégage de cette histoire une intensité réelle et une volonté de ne pas céder à la fresque kitsch plutôt appréciable.
Ciné Live
Voir la critique sur www.cinelive.fr
Première
Pour son premier long, Manish Jhâ prétend dénoncer la situation actuelle des femmes indiennes, mais son ambition est neutralisée par la pauvreté visuelle du film, son humour gras et l'accumulation de violence.
TéléCinéObs
Pour son premier film, le jeune réalisateur indien (26 ans !) dépeint un monde livré à la frustration masculine. La surenchère dans la violence n'a ici qu'un but : démontrer qu'un monde sans femmes est voué à la barbarie.