Honnêtement je ne comprend pas pourquoi ce film a reçu 3 oscars... certes il y a un bon jeu d'acteurs mais je me suis littéralement endormi devant... Il ne se passe absolument rien dans ce film! Mais comme c'est lent! Vraiment ennuyeux à mourir...
Film émouvant, terriblement juste, qui montre le destin croisé des divers personnages. Le casting est excellent, l'histoire nous entraine et ne laisse pas de temps mort. Une leçon de la vie tout simplement.
On se dit au début que cela va être un bon film avec un excellent thème et puis la glue sentimentalo-redresseuse de tort arrive et c'est une catastrophe. Le réalisateur nous prend pour des enfants de 3 ans qui ne comprennent rien à rien et à qui il faut surligner chaque sentiment, chaque personnage ou chaque action.On a toujours 3 longueurs d'avance, on se croit à rien, c'est un enfilage de perles permanent, une musique sensée vous étreindre d'émotion et qui ne fait surtout que renforcer le ridicule de certaines scènes. Les acteurs surjouent, en particulier Sandra Bullock et Brendan Fraser, dans le style "vous avez vu comme je suis hyper bon dans le contre-emploi, ça va faire un plus dans ma carrière!" Et quand on fouille un peu, que dire de la morale assénée par le réalisateur : Je suis un vilain raciste mais bon faut me comprendre, je vis tout seul avec mon vieux papa et pi, j'ai quand même sauvée une black d'une incendie de voiture ! Ridicule. Mieux vaut revoir "Magnolia" qui n'est pas sans défauts ou plutôt, l'excellent et méconnu "Grand Canyon" de Lawrence Kasdan qui sur le même thème (L.A., racisme et destinées croisées) est mille fois plus fort.
Une foire aux clichés et aux bons sentiments, voilà ce qu'est ce chef-d'oeuvre en péril. Chaque scène ne peut s'empêcher de jeter à la face du spectateur des dialogues et des situations d'une lourdeur hallucinante. On passe par tous les extrêmes dans un sens comme dans l'autre, zéro subtilité, une émotion forcée par toutes sortes d'artifices grossiers. Non vraiment c'est affligeant, commercial à souhait. Quant aux 3 oscars, ça ne m'étonne même pas...
Ce film est noyé sous un mélo qui file la nausée, et dessert complétement son propos. Avec des situations vraiment improbables, des personnages tous aussi insupportables les uns que les autres, je plains l’Amérique si elle est comme ça. En tous cas moi qui croyait voir une critique pertinente de la peur de l'autre, je m’empresse d'effacer ce navet de ma mémoire.
Ce film traite du racisme systèmique et de son impact sur la vie de plusieurs portraits croisés. Ça ne sera pas le meilleur film abordant ce sujet, émotionnellement parlant c'est assez plat mais il a le mérite d'être juste, de ne pas tomber dans la surenchère. On a vraiment le sentiment d'entrer dans l'intimité des protagonistes ce qui permet de voir à quel point l'impact du racisme peut prendre différentes formes et s'immiscer partout. En ce sens c'est plutôt réussi.
Voir ce film pour la première fois en 2023, époque où le politiquement correct et la censure ont créé la pire forme d'hypocrisie possible, était surprenant en début de visionnage. Le film montre des gens racistes quelle que soit leur ethnie -ce qui est réel- puis des nuances se font, au fil de l'histoire. Je me disais que je regardais un bon film et pour cause il a été sacré meilleur scénario original, meilleur montage, mais surtout la récompense suprême, celle du meilleur film en 2006 à la cérémonie des Oscars. Arrivé au milieu du film, j'ai commencé à trouver tout cela indigeste. De violence, de bienpensance, de manichéisme. Le film terminé, vraiment c'est beaucoup trop forcé et j'ai fini par trouver ça comique. Un bon gros ratage démagogique avec quand même de bons moments -notamment les deux scènes miroirs avec Matt Dillon et Thandie Newton.
Scénariste talentueux pour Clint Eastwood (Million Dollar Baby, le diptyque Mémoires de nos pères/Lettres d'Iwo Jima), d'un excellent James Bond (Casino Royale), Paul Haggis nous emmène avec Collision sur les traces de plusieurs citoyens de Los Angeles tous très différents sur l'échelle sociale : des policiers, un procureur, un réalisateur de télévision, deux voyous, un serrurier, un commerçant. Tous, sans exception, sont mal dans leur peau. Ou alors insatisfaits sur le plan professionnel, affectif, moral, familial...Mais surtout, et c'est le cœur du film, tous sont confrontés au racisme. Soit comme victimes soit comme auteurs d'actes ou de paroles racistes souvent sans même s'en rendre compte. En fait, c'est ce qu'on appelle le racisme ordinaire. Celui qui va se manifester de façon anodine en pleine rue au quotidien. Ce qui est réconfortant, c'est que quand ces hommes sont sous pression, ils évacuent cette haine de l'autre. Collision dresse un portrait peu flatteur mais pas entièrement noir non plus. Il y a du bon en chacun d'entre eux même s'il est enfoui profondément et qu'il faut creuser à deux mains pour le trouver. Malgré quelques longueurs finales un peu trop lyriques, Collision présente, par un de ses scénaristes à l’œil le plus aiguisé, le portrait d'une Amérique au milieu des années 2000 repliée sur elle-même pansant tant bien que mal ses plaies du onze septembre. Tous les personnages ont leur place dans ce gigantesque puzzle. Est-ce qu'il sera résolu un jour ? Obama a suscité des espoirs. Avec l'élection de Trump, il y a fort à parier que ça prendra du temps. Encore.