Un chef-d'oeuvre de réalisation ! Un film où chaque acteur est parfait et chaque personnage développé à l'extrême ! Un film qui dépeint l'Amérique occidentale avec brio, un film qui montre réelement le fonctionnement de la société, une société fondée sur la "collision"... Premier film de Paul Haggis ayant remporté 3 Oscars en 2005: un petit bijou à ne pas manquer !
Un navet. On a compris le message après 1/4 d'heure ; il reste 1 h 45 de à se fader. Ledit message, incroyablement simpliste et cousu de fil blanc, est martelé tout au long du film aux carrefours de divers histoires qui s'entrecroisent. Enfin, quand je dis "histoires"... disons plutôt de vagues récits caricaturaux au possible ne servant que de prétexte à nous asséner des scènes tarte à la crème. C'est moralisateur, c'est bêbête, c'est plein de pathos grossier et c'est vide (2 heures, c'est très long pour ne rien dire ou presque). Mauvais.
Film choral où de bonnes scènes se mélangent avec des situations mélodramatiques répétitives appuyées par beaucoup trop de couches de peinture. Restent les acteurs, dont Matt Dillon, tous excellents. Oscar du Meilleur film en 2006.
Le racisme, c'est de ça dont il est question. Mais, ça ne s'arrête pas qu'au racisme envers les afro-américains. Toutes les origines et toutes les couleurs de peau sont touchées.En dépit de la note que je lui donne, je sais très bien que "Collision" a des faiblesses flagrantes. A commencer par l'évocation du racisme envers les noirs. Que je trouve finalement assez primaire. Et c'est d'ailleurs étonnant car, autrement, le film regorge de subtilité et d'intelligence. Et, cette histoire, se basant sur des destins croisés, donne l'impression de ne pas avoir de vraie conclusion. Laquelle compte également trois ou quatre passages sans grand impact sur la suite. Les défauts sont là. Mais les qualités aussi. Même si elle donne l'impression de ne pas avoir de fin, l'histoire, malgré ça, n'en demeure pas moins très intéressante. Même si on les connaît pas vraiment, on s'attache à la plupart des personnages. Car, même si ils ont de sales zones d'ombres, il y a une humanité, à certains moments, qui émane d'eux. Et, cette humanité ne peut laisser insensible. Et, certaines scènes, notamment celle opposant le serrurier mexicain au boutiquier perse, sont éprouvantes pour la sensibilité du spectateur. Les acteurs, quant à eux, sont excellents. Avec une mention pour Don Cheadle et Matt Dillon. Il n'y a que Sandra Bullock et Brendan Fraser qui ne sont pas à la hauteur. Un très beau film que ce "Collision". Il méritait bien le succès qui fut le sien. Il en méritait même encore plus.
"Collision" est un film intéressant, sincère, mais qui en fait beaucoup trop et sombre dans le manichéisme primaire. On sent la volonté du réalisateur de dénoncer les préjugés aux États-Unis en développant différentes histoires qui se recoupent, mais l'assemblage sonne faux, à la limite de la propagande. C'est la grande faiblesse du film. Cependant, le film n'est pas mauvais et a le mérite d'exposer des situations qui existent. Le débat est posé.
Je suis cloué par ce drame sur le racisme particulièrement scenario est extraordinaire et la mise en scene est rascisme est traité sous toutes ses formes et les rebondissements sont a la fois imprévisibles et grand film. .
Le film m'a surpris par l'attribution de l'Oscar, le scénario de destin croisé m'a fortement ennuyée, j'ai pas accroché à ses histoires personnelles, sur fond de racisme, le ton décrit est agaçant, je n'ai pas vue de l'intelligence avant “Gran Torino�, la magie du chef d’œuvre, plutôt de l'invraisemblance qui m'a laissé de marbre.
ce que je me suis dis à la fin de ce film le résume : "wow! Eh ben… pas mal…" Sans plus, sans moins, film qui ne laisse pas indifférent. Très réussi techniquement, au scéario solide, ce qu'il faut pour passer un bon moment de cinéma.
Ce qui m’ennuie avec ce film c’est que chacune des mini-histoires qui le composent sont simplement de petit bijou. Tout est parfait… Rien à dire. Certaines sont particulièrement émouvantes tandis que d’autres se voient gratifiés de prestations d’acteurs vraiment impressionnantes. Bref, Acteurs, musiques, réalisations ; on touche des sommets malgré qu’ Haggis soit plus scénariste que réalisateur. Une très très belle surprise donc. Là où le bas blesse, c’est sur la cohésion de l’ensemble. Là ou chacune des micro-scénette auraient fait un excellent court-métrage, on essaye vaguement de monter des liens « made in magnolia » pour que tous ce croisent, s’entrecroisent, se péricroisent. Bah au final ; j’ai pas accroché du tout face à ce fatras bordélique moralisateur. C’est bien dommage d’avoir autant de potentiel et de le gâcher de cette manière…
Avec tout de même de la simplicité, ce film sociétal qui parle de beaucoup de sujets arrive à montrer avec quelques doses d'émotion le problème communautariste, que l'on devient ce que l'on est indépendamment de notre volonté, ou encore que les préjugés amènent à faire des erreurs...
Terriblement didactique et manichéen, le film est bourré de poncifs et de clichés plus insupportables les uns que les autres. Les acteurs sont mauvais, le scénario est larmoyant et plutôt insipide. Cerise sur le gâteau, le doublage en français frôle la niaiserie.
Abject! Fade! Vaniteux! Le genre d'imposture hollywoodienne que je déteste de toutes mes fibres cinéphiliques. "Crash" évoque pour moi l'un des meilleurs films et le plus dérangeant de Cronenberg. Ce Crash-ci évoque pour moi un spot de la sécurité routière agrémenté d'un message socio-éducatif dégoulinant d'optimisme. Quel excitant programme, n'est-ce pas? Si vous aimez les émissions de Jean-Luc Delarue, ce beau film à message est fait pour vous. C'est le genre de flan étudié pour passer n'importe quelle projection test à échantillonnage ethnique. Je m'explique: pour un film susceptible de léser une communauté, on projettera le film à un "panel" de spectateurs... Mais ici le scenario est tellement canon, impeccable sur le plan politiquement-correct, qu'il pouvait le lancer en toute confiance, je suppose. Sérieux, à ce point d'hypocrisie, c'est limite du cynisme. Le montage alterné des situations dramatiques, comme souvent dans ce genre de "film choral", échoue a dissimuler leur caractère fabriqué, modélisé et surtout lisse à pleurer. Par sa volonté maniaque de placer une résolution, une rédemption, un soulagement au bout de chaque intrigue Haggis ne manque pas son but: son flan tient debout... Un exploit pour un flan si creux. "Yes We Can". Un hymne américain à la fin avec salut au drapeau n'aurait pas détonné.