Note moyenne
4,1
9 titres de presse
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Aden
Avec une inventivité et un sens de l'humour partagés, le philosophe et les réalisateurs (qui l'ont suivi pendant cinq années) construisent dans une interactivité constante une oeuvre commune. Pour extraire, sans la dénaturer, la démarche d'un penseur qui réveille notre regard sur le monde.
Chronic'art.com
La force de ce portrait est de ne jamais faire disparaître le dispositif cinéma de l'image (le film étant tourné à plusieurs caméras, on en voit souvent une dans le champ) et du discours (Derrida le signale, l'interroge, s'en inquiète) (...) c'est moins un film sur une pensée en action que le portrait d'un oeil vigilant.
Le Figaroscope
Entre l'universalité que revendique la philosophie et l'existence singulière du philosophe, le film et son sujet se livrent à un bel exercice d'équilibre.
Le Monde
Si Derrida, le film, n'est pas la plus efficace des introductions à la pensée de l'auteur de La Dissémination, il reste un document attachant d'un nouveau genre (l'hagiographie déconstruite par son sujet), qui éclaire d'un jour convaincant les raisons de la popularité du philosophe aux Etats-Unis.
Le Point
Voir la critique sur www.lepoint.fr
Les Inrockuptibles
Si c'est autour de ses propres mécanismes que le film est le plus convaincant, il se fait fort d'accorder une large place à la parole derridienne, sur la filiation, la notion de pardon ou, effectivement sur l'impossibilité biographique. Et nul besoin pour le spectateur d'avoir une connaissance acérée de l'auteur de La Dissémination.
Libération
Derrida est un film parlant fort la langue de la raison.
TéléCinéObs
(...) il s'agit ici moins d'un portrait que d'une invitation joyeus eà philosopher, sans didactisme ni solennité paralysante. "Derrida" nous parle de l'amour, du pardon du secret... Stimulant et rafraîchissant.
Télérama
La face humaine d'un penseur nous est livrée sans trop d'effets de mise en scène juste quelques afféteries, plans bougés, travellings périurbains, musique planante de Sakamoto. C'est une tentative rare - on pense à Pierre Carles avec Bourdieu - et d'autant plus précieuse (...) Portrait faussement décousu, vraiment fluide d'une pensée en mouvement - mais aussi d'un regard.