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Un visiteur
4,5
Publiée le 28 décembre 2012
Bien que la théorie du sabotage soit privilégiée par le scénario, les enquêtes diligentées de chaque côté de l'Atlantique, en 1937, ont conclu à l'accident. Hormis cette parenthèse historique, la reconstitution du Hindenburg est une prouesse technique énorme pour l'époque. Non seulement l'engin est conforme extérieurement à l'original mais le réalisateur a poussé la perfection jusqu'à reproduire les intérieurs quasiment à l'identique (cabines avec couchettes superposées, salle à manger, superstructures etc.). Les phases de vol vues de l'extérieur sont également abouties. Quant à la phase finale de l'incendie filmée en noir et blanc, l'illusion est presque parfaite, on s'y croirait presque. Robert Wise a réussi un prodige en nous faisant vivre le vol de l'intérieur. Sa filmographie est intéressante et il nous a légué quelques œuvres inoubliables comme "La canonnière du Yang-Tsé", "La Mélodie du bonheur" ou encore "La maison du diable" et l'inoubliable "West Side Story". Il n'existe pratiquement pas de déchets mais des films presque tous passionnants. George C. Scott est parfait dans le rôle du colonel Ritter. Tous les seconds rôles sont bien exécutés, notamment celui du capitaine Vogel, le gestapiste incarné par Roy Thinnes. Anne Bancroft n'a qu'un rôle secondaire, celui de la comtesse Ursula, qui n'apporte pas grand chose à l'intrigue si ce n'est le sentiment réciproque envers Ritter. La vraie réussite du film réside dans les effets spéciaux et la photographie vue du ciel donnant l'impression d'un reportage à bord de l'Hindenburg. Ce petit chef-d'œuvre est digne des grands réalisateurs actuels tels Spielberg ou James Cameron. Du grand spectacle prenant de bout en bout.
Alors que le zeppelin Hindenburg, fierté du régime nazi, s'apprête à nouveau à traverser l'Atlantique, un colonel de la Luftwaffe est désigné pour en assurer la sécurité, et stopper un éventuel saboteur. Robert Wise mélange documentaire et fiction, et nous livre ce thriller original, dans la mesure où les personnages principaux sont allemands, et qui plus est lié au 3ème Reich (rare pour un film US). On salue en premier lieu l'énorme travail de recherche et de reconstitution, appuyé par de bons effet spéciaux, et par des sous-intrigues intéressantes (guerre d'Espagne, monopole de l'hélium...). Par ailleurs, le film bénéfice de solides acteurs, et notamment Georges C. Scott dans le rôle d'un officier désabusé par son régime. L'intrigue, quant à elle, contient de belles promesses, mais se révèle un peu longuette. On est également déçu par le final, qui aurait pu être spectaculaire et flamboyant, et s'avère être un peu trop chaotique, et contient des raccords hasardeux d'images d'archives et de séquences tournées. Des défauts qui n'empêche pas "The Hindenburg" d'être un bon film, mais qui, corrigés, auraient pu le hisser au panthéon des films catastrophes.
Tu veux de l'aide, zeppelin ? Un film-catastrophe, moui, si l'on veut, pour la dernière demi-heure, en tous cas, réalisée en noir et blanc, et qui se marie parfaitement avec les images d'archives, impressionnantes. Avant cela, pour éviter qu'il ne se passe rien, les scénaristes ont imaginé que l'explosion du Hindenburg était dû à un sabotage, hypothèse certes pas farfelue, mais qui n'en est qu'une parmi d'autres. De cette façon, il y a un peu de suspense, même si on a connu Robert Wise plus efficace dans sa mise en scène. Le film fut surtout une catastrophe sur le plan financier, mais ceci est une autre histoire.
Une très belle reconstitution du dirigeable Hedenburg où s'effectue une enquête, dans le huis-clos de l'immense ballon, afin d'éviter un sabotage. Le dirigeable explosa malgré tout en 1937 lors de son atterrissage aux état-unis. De belles scènes de maintenance dans le ventre et sur le dos de ce monstre de toile et d'acier contenant des ballons d'hydrogène pouvant s’enflammer à la moindre étincelle et auquel s'accroche une nacelle luxueuse. Une fin arrangée pour économiser les moyens d'une scène catastrophe coûteuse en mélangeant images d'archives et images du films, c'est assez déroutant, plutôt ingénieux, mais cette trouvaille casse soudainement l'esthétique et crée une ruptures scénaristique qui peut faire décrocher subitement car on ne s'y attend pas. Un remake du film est produit en 2011 : Hindenburg, l'ultime odyssée.
Fondé sur des faits historiques, ce film catastrophe n'atteint malheureusement pas le niveau d'excellence des meilleures productions du genre. La faute notamment à une présentation des personnages bien trop longue et à une histoire qui manque globalement de profondeur. La mise en scène de Robert Wise n'est pas non plus totalement aboutie, même si certaines séquences sont efficaces, notamment celles concernant la fameuse explosion du dirigeable. Quant au casting, on y retrouve avec plaisir George C. Scott, Roy Thinnes ou encore Anne Bancroft qui joue le rôle de la Comtesse.
Si L'Odyssée du Hindenbourg débute bien grâce à son cating de choix, sa mise en scène soignée et une intrigue semblant intéressante au bout d'un certain temps on déchante car tout cela est bien trop calme pour nous passionner de plus chose surprenante l'explosion finale est médiocre.
Un film catastrophe atypique où Robert WISE raconte les derniers moments du Hindenburg en privilégiant la thèse du sabotage. La reconstitution de la catastrophe est filmée en noir et blanc pour pouvoir incorporer des images d'archives à la reconstitution qui s'avère néanmoins spectaculaire. Malgré tout certains des personnages sont seulement esquissés et le résultat s'avère bancal.
Kamikaze. On est en 1937 et le Zeppelin est le futur du transport transatlantique. En pointe sur cette technologie explosive, les nazis. Peut-on prévoir l’imprévisible ? Et bien là oui. Il y a une menace d’attentat sur le vol et puis bah … c’est exactement ce qui va se produire. Donc ça part en couille mais c’était prévu. Bref, un film plutôt chouette à l’intrigue bien ficelée même s’il semblerait qu’elle ne reflète pas tout à fait la réalité des événements. Et puis on appréciera particulièrement une fin spectaculaire après un crescendo bien mené. Pour l’anecdote, c’est cet accident qui apparaît sur la pochette du 1er album de Led Zeppelin.
Histoire tragique de la destinée de ce géant des airs, fierté des nazis qui mettra fin à l'exploitation des dirigeables au regard des risques encourus par les passagers sous ces millions de mètres cubes d'hydrogène inflammables. Nous ayons ici à faire à un vrai bon film qui saupoudre des réalités historiques et aussi sûrement de fiction durant cette période tendue de pré-guerre. Le casting de choix révèle un grand moment de cinéma qu'il faut découvrir si vous ne le connaissez pas encore.
Reconstitution minutieuse et longs développements, cette Odyssée prend le temps de la mise en place, offrant de larges espaces à ses interprètes et donnant un aperçu assez juste de l'époque. Le fait de relier l'histoire au contexte politique de l'Allemagne spoiler: en privilégiant la thèse du sabotage permet de générer le suspense autrement que dans un simple film-catastrophe, même si l'issue fatale est bien connue. Les acteurs sont impeccables, l'atmosphère un peu trop langoureuse sans doute, avant un final dramatique très habilement monté. Pas mal dans son genre.
Une fois encore, et dans un style tout à fait différent de ses précédents films, Robert Wise montrait avec son "Odyssée du Hidenbourg", qu'il était et restera l'un des grands maîtres du cinéma du XXe siècle. 25 ans avant Riddley Scott ou James Cameron, grands artisans des reconstitutions historiques, Wise étonne et époustoufle en redonnant naissance et gloire au fameux Zeppelin transatlantique. D'une audace folle, sa reconstitution permet à ses acteurs de livrer un incroyable huis clos à coupe le souffle. Et une fois encore, à ce petit jeu, le sublime George C.Scott (inoubliable Patton) tire son épingle du jeu. Scénario, bande-son, effets spéciaux, mise en scène... Wise fait ici la preuve de son incroyable maîtrise cinématographique.
S'il faut saluer la réalisation sans faute ainsi que l'énorme et passionnant travail de reconstitution (l'intérieur du zeppelin, les vues aériennes, et surtout la catastrophe finale), il n'en reste pas moins que le scénario est assez peu intéressant, se transformant en jeu de piste souvent poussif et n'évitant pas un certain ridicule. Se laisse regarder.
Odyssée romanesque de ce qui fut le plus grand dirigeable du monde, sorte de Titanic volant, fierté du 3ème Reich, qui à linstar du célèbre navire, connus lui aussi un destin tragique, destin immortalisé par la pochette dun fameux album du groupe Led Zeppelin. Ce film est avant tout la somme de plusieurs talents, celui du grand Robert Wise (West Side story ) dabord, qui brode un thriller classique mais efficace, mais aussi celui de George C Scott qui campe un personnage dofficier, partagé entre son devoir et son humanité, et enfin celui dune équipe technique qui concocte autour de cette odyssée des effets visuels merveilleux qui vous transportent littéralement dans les airs. Du bon savoir faire Hollywoodien.
L'histoire de cette catastrophe aérienne (je ne connaissais pas, les incroyables images réelles d'époque dans le lien ci-dessous) est stupéfiante. En quasi guerre froide pré-deuxième guerre mondiales, l'Allemagne nazie veut gagner la course du prestige technologique. Elle a d'ailleurs le vent en poupe avec ses méga-dirigeables de croisière qui relie les continents. Malgré les colossaux risques d'accident (une demi étincelle et hop ! y'a plus rien !)! De ce terrible fait divers, Robert Wise (Grand Monsieur du cinéma qui toucha à tous les genres avec succès ; West Side Story, La Maison Du Diable, La canonnière Du Yang-Tsé, Star Trek....) en fait un excellent thriller d'espionnage. Dans ce vol entre l'Allemagne et les USA, les Nazis savent qu'il y a un poseur de bombe voulant écorner l'image du régime hitlerien en voulant faire exploser la bonbonne volante ! Ils dépêchent donc un officier de talent mais guère sympathisant du régime (l'imposant George C. Scott) pour démasquer et déjouer le complot. C'est donc dans les airs que cette traque se fera avec tous les passagers et membres d'équipage en guise de suspects. L'enquête est passionnante dans cet endroit réduit. Les coursives du dirigeable sont présentées au coeur même de ses entrailles. Sa structure impressionne. Le rendu des décors et des effets spéciaux n'a pas vieilli et fonctionne toujours. Et la réalisation impeccable de Wise ne lâchera pas la pression jusqu'au tragique dénouement connu. Dans les seconds rôles que tout le monde connait leur faciès mais qu'on sait pas qui c'est : William Atherton (le journaliste véreux de Die Hard), Burgess Meredith (le Mickey de Rocky) et Richard Dysart (Dr Cooper "les bras coupés" de The Thing de Carpenter). Voilà pour les petites histoires.....
Malgré une mise en scène très correcte et une reconstitution fort réussie, le film pêche un peu par un rythme souvent trop lent et, surtout, par une certaine confusion parmi les personnages. On finit par ne plus trop savoir qui est qui, et surtout quel est le rôle exact de chacun. Certaines scènes sont un peu ridicules également, notamment le numéro de cirque avec le piano, dont on aurait largement pu se passer. La comtesse, également, jouée par Anne Bancroft, est un personnage inutile. La scène finale, mélange de scènes actuelles et de scènes historiques, bien qu'assez bien tournée, surprend. Cela crée une grosse distorsion de rythme et surtout d'effet visuel, en particulier lorsque les images se figent (pour donc les figer???). Par ailleurs, c'est un peu long, 1 h 30 aurait largement suffi. Trois étoiles pour cette aventure pas si inintéressante à regarder, mais pas assez captivante.