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dougray
243 abonnés
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3,5
Publiée le 17 janvier 2012
Sans doute un des meilleurs films sur l’Amérique et son traumatisme vietnamien ! Oliver Stone pointe d’ailleurs du doigt la connerie de la guerre (les bavures, les discours stupides sur "l’importance d’être un homme"…) et les politiques manipulateurs d’opinion qui agitent l’épouvantail du communisme mais aussi les citoyens (et particulièrement la famille) qui poussent ses enfants à s’engager pour l’amour de la patrie. Un portrait au vitriol qui permet également à Tom Cruise de livrer une de ses prestations les plus intenses avec ce rôle de vétéran symbole d’une génération sacrifiée. Voir ce jeune patriote idéaliste cloué sur un fauteuil roulant et affronter l’hostilité de ces compatriotes (quelque soit le camp qu’il choisisse d’ailleurs) résume parfaitement cette époque. Un grand rôle qui laisse peu de place aux autres acteurs même s’il est amusant de retrouver dans de petits rôles Willem Dafoe, Tom Sizemore, Frank Whaley, Tom Berenger et une partie de la famille Baldwin. Néanmoins, je reprocherais au film d’être trop grandiloquent par moment avec une utilisation poussive des ralentis et de la musique. De plus, au lieu de se concentrer quasi-exclusivement sur la critique des va-t’en-guerre américains, Stone aurait pu mettre davantage en avant l’hypocrisie d’un peuple qui rejette les soldats qu’elle a pourtant envoyé au combat. Reste un film indispensable pour mieux comprendre l’Amérique et ses contrastes…
Oliver Stone a le coeur déchiré sur sa participation à la guerre au Vietnam et crie sa colère avec ses films. "Né un 4 juillet" dans une trilogie du Vietnam narre le traitement et les désillusions de ce qu'un gouvernement a vendu comme idée patriotique d'un écorché vif, blessé à la guerre et détruit dans ses opinions. Tom Cruise y joue magnifiquement dans ce rôle pas si facile à interpréter. Le réalisateur y mets tout son amour pour son pays, ce qu'il fait d'ailleurs dire à son personnage principal, c'est justemetn parcequ'il est un vrai patriote et qu'il aime l'Amérique qu'il dénonce ces dirigeants corrompus et inconscient de ce qui est entrain de se jouer à 20.000 kilomètres de leur pays pour un combat flou et perdu d'avance. Pas le meilleur film sur la guerre du Vietnam, "Né un 4 juillet" reste une profonde réflexion sur l'engagement et ses mensonges, sur la façon d'aimer et servir son pays et sur la vision du peuple envers ceux qui se sont sacrifiés. Oliver Stone est un de ces réalisateurs qui mets le doigts là où cela fait mal justement par amour pour son pays.
Oliver Stone est un réalisateur et cinéaste engagé qui n’a jamais caché son attrait pour son pays et surtout, son histoire. Deux ans après « Wall Street », le voici installé en pleine guerre du Vietnam et plus précisément, dans le quotidien d’un blessé de guerre qui a de nombreuses revendications à faire valoir. Au travers d’un Tom Cruise touchant et cruellement sensible, Stone n’idéalise pas son pays et le rend d’ailleurs plus effrayant qu’à l’habitude. Si le sujet traité n’est pas connu de tous, le talent d’une équipe vouée à faire s’entendre la vérité force le respect. La reconstitution d’une Amérique en plein doute ne fait qu’ajouter de la plus-value au drame.
Nouvelle radiologie nationale d'un Oliver Stone toujours aussi remonté, Born on the Fourth of July fait partie de ces films bien trop transparents dans leurs intentions pour me surprendre et venir me chercher complètement. Pourtant, c'est un film habile dans sa démolition des illusions américaines pré-guerre du Vietnam, jamais trop lourd même si son pathos privilégie une forme d'hystérie à la finesse et aux émotions souterraines. Certes, on est très loin de la vision hallucinée que fut The Deer Hunter, mais Stone adaptait aussi une autobiographie, et devait avant tout rendre une copie propre sur un plan historique, en sachant trouver de la virulence sans sembler faire preuve d'un excès qui pourrait finir par devenir mensonger. Je trouve que l'équilibre est dans l'ensemble convenablement atteint, mis à part lors du passage au Mexique qui s'enlise quelque peu. En fin de compte, s'il n'a rien du chef-d'oeuvre puisqu'il se veut avant tout très lisible et perd en profondeur ce qu'il gagne en clarté (la narration et l'imagerie n'ont rien d'étonnant, reprenant pour les déconstruire des canons bien connus du cinéma américain, cette machine à exalter le patriotisme comme aucune autre), ce pamphlet est propre, et bien servi par un Tom Cruise qui s'efface très bien derrière le personnage. Pas un chef-d'oeuvre, mais quoi qu'on en dise plutôt juste, je trouve.
"Né un 4 Juillet" est le deuxième film d’Oliver Stone sur la guerre du Vietnam, dans "Platoon" il décrivait de façon presque palpable le quotidien traumatisant de ces soldats envoyés loin de chez eux dans un pays où tout leur était hostile. Ici le réalisateur se concentre sur l’après, une fois que les soldats blessés rentrent dans une Amérique en plein mouvement hippie, répudiant cette guerre que seul le gouvernement américain souhaitait. Si le parcours et le lien étroit de Ron Kovic avec son pays demeurent un bon exemple de cette dure réalité, l’angle de réflexion d’Oliver Stone n’est pas assez cinématographique à mon goût et l’intensité de "Platoon" n’est pas retrouvée. L’interprétation de Tom Cruise est vraiment bonne dans l’ensemble malgré quelques colères que la version française rend pénible. "Né un 4 Juillet" est une critique nécessaire d’une Amérique au patriotisme exacerbé dont les jeunes générations, éblouies par les exploits militaires de leurs ancêtres, s’engagent pour l’amour de la patrie sans même y réfléchir à deux fois sur l’utilité de cette guerre. Un bon film sans aucuns doutes, néanmoins l’impact n’est pas le même.
Le chef-d’œuvre qui m’a touché, c’est l’histoire de ce jeune homme aux forts idéaux moraux s’engageant dans cette guerre de l’anticommunisme au Vietnam, dans une fière Amérique blanche et conservatrice en effervescence où la place en avant de la religion y joue beaucoup dans leur combat idéologique. Il fut désabusé après son infirmité et le retour au pays dont personne ne s’attendait à une cinglante défaite américaine exceptés les protestataires et hippies du mouvement des droits civiques, c’était le seul choc connu qui marqua leur histoire guerrière. Le vétéran après mainte tumulte dans sa vie et le poids de la culpabilité se rangea du côté de la paix pour mettre un terme à la désillusion d’un gouvernement borné dans leur conviction politique. Un grand film poignant sur les préjugés, l’agitation de la menace communiste, les mouvements sociaux et raciaux qui agita le pays.
Oliver Stone est certainement l'un des mieux placés pour parler de la guerre du Vietnam comme en témoigne "Platoon". Mais en s'emparant de l'histoire d'un autre, il trouve le moyen de la dramatiser au maximum et de l'alourdir par la même occasion. De toute façon, il était dur de ne pas tomber dans le piège du larmoyant avec cette histoire de jeune homme qui s'engage avec entrain dans la guerre du Vietnam et en revient paralysé pour ensuite, petit à petit, militer contre cette guerre qui l'a privé de son corps. C'est bien beau à raconter mais à filmer pendant 2h20, c'est carrément chiant. Stone ne fait pas dans la subtilité (la première partie est abominable) et il faut bien la prestation de Tom Cruise qui incarne ici un personnage plein de contradictions, pour porter le film à bout de bras et maintenir l'intérêt. A lui seul, il mérite que l'on s'attarde sur le film mais il nous en faudra bien plus pour l'apprécier.
Superbe film. Oliver Stone décrit admirablement l'univers détestable dans lequel sont acceuillit les soldats en revenant d'une guerre non désiré par son pays. Tom Cruise profite également de ce film pour jouer son plus beaux rôle, poignant et touchant dans se personnage passant du patriotisme absurde à une ouverture d'esprit totale. Ce film est absolument magnifique et est à classé dans les référence du genre américain, tel Easy rider, etc...
L’histoire vraie et émouvante d’un jeune homme qui part à la guerre en quête d’héroïsme et qui découvre après bien des épreuves et une longue rédemption qu’il existe différentes manières d’être un héros.
Un film profond, poignant, touchant qui peut se voir et se revoir sans problème. C'est la vision américaine de la guerre du Vietnam, une guerre qui a profondément marqué l'Amérique à cause des pertes humaines et de l'opposition marquée à cette guerre par la jeunesse hippie, née après la grande guerre, et qui se révoltait contre un gouvernement inflexible. Un film magistral donc, qui fait écho à Platoon auquel il apporte un autre regard.
Né un 4 juillet est un bon film d’Oliver Stone. A l’affiche du film on retrouve une prestigieuse distribution avec des acteurs comme Tom Cruise, Bryan Larkin ou encore Raymond J. Barry, le scénario est excellent, les dialogues sont biens, il y a un bon dynamisme, la mise en scène du célèbre réalisateur est irréprochable… Bref c’est une réussite, 14 / 20.
Après sa critique virulente du monde des affaires (Wall Street), Oliver Stone retourne de nouveau sur le champ de bataille avec Né un 4 juillet. Mais ce film n’est pas un film de guerre habituel (une trentaine de minutes seulement se déroulent au Vietnam), il se centralise surtout sur les effets que cette guerre a eut sur les vétérans ; des effets physiques (handicape) et moraux (le pêché d’avoir tué d’innocents civils). Nous assistons donc à la déchéance de notre personnage, au départ bercé de rêves naïfs sur l’honneur d’être un soldat, au final handicapé avant d’avoir eut le temps de vivre. La teneur politique du film et ses messages sont donc très intéressants ; de plus, la performance de Tom Cruise est excellente. Néanmoins, on peut reprocher à Stone un excès de « violons larmoyants » qui, au lieu d’émouvoir le spectateur, le rebutent. La qualité globale du film, mise en opposition à un bon nombre de clichés hollywoodiens, font qu’on ressort mitigé de Né un 4 juillet.