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ml-menke
42 abonnés
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2,5
Publiée le 11 décembre 2011
Le film manque de fil conducteur, on assiste à une vie de fiction d'un jeune homme qui s'engage puis perd toute ses convictions pour passer au camps des pacifistes. Alors forcément les scènes se suives sans liens directs. C'est plus des séquences de la vie d'un Américain dans les années 70.
Il n'y a que Tom Cruise qui prouver sauver ce film trop ultra caricaturale pour ce démarquer des autres. Il en suffisait de peu pour que Stone nous crache encore une fois son slogan pro-américain. Malheureusement il a choisis le camp du parti pris et se casse les dents sur un sujet mille fois repris depuis.
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4,5
Publiée le 20 mai 2023
Un cri contre la guerre dont on ressort difficlement indemne! L'histoire vraie de Ron Kovic, jeune marines engagè volontairement lors de la guerre du Vietnam! Blessè gravement au combat, il se retrouve paralysè à vie! Alors qu'il s'attend à être traitè en vèritable hèros, il dècouvre au contraire une Amèrique qui n'a que faire des vètèrans dèchus [...] Renouant avec la guerre du Vietnam, Oliver Stone est ici au sommet de son art. "Born on the Fourth of July" (1989) n'est pas qu'un film de guerre, c'est avant tout l'itinèraire d'un homme brisè par le conflit qui recherche sa place dans son pays! S'il s'attache au dèpart à un genre dèfini, il s'en ècarte assez vite et le fait èclater, en introduisant les coordonnèes du film humaniste et du kalèidoscope! La suprême habilitè est d'avoir rèussi un mariage entre les deux! Tom Cruise trouve en Ron Kovic le plus grand rôle de sa carrière et sa transformation est très impressionnante, à des annèes lumière de son image de sex-symbol des 80's! Les seconds rôles sont ègalement excellents, avec une mention pour Willem Dafoe et Caroline Kava! En rèsulte une oeuvre engagèe, la plus forte du cinèaste avec "Platoon" (1986), qui reçut l'Oscar de la mise en scène (le deuxième pour Stone) et du montage! Du grand cinèma avec la sublime partition de John Williams, devenant au fur et à mesure de l'histoire instrument de lutte et de rèvolte...
Si vous voulez voir un film prenant, émouvant, dénonçant l'horreur et la bêtise de la guerre du Vietnam, un film qui ne laisse personne indifférent, une grande claque dans la gueule, le chef d'œuvre de Oliver Stone, regardez Platoon... Sinon ici, on a droit à un énième biopic d'un type totalement inconnue Outre-Atlantique, qui après 25 minutes sur son enfance dorée des années 50, et 25 minutes de lycée du début des années 60, et 10 minutes de Vietnam, sombre dans l'alcool et la drogue, et deviendra l'emblème des anciens combattant en s'adressant au Congrès des Démocrates (mais son allocution n'est pas montrée dans le film). Pour finir, Tom Cruise est moche avec la moustache, et en plus, il n'est pas dirigé, "ça part en sucette", comme le veux l'expression consacrée. Et un petit clin d'œil à Platoon avec Berenger en sergent-recruteur des Marines et William Dafoe en ancien combattant paumé dans un bordel au Mexique. Une énième biographie ratée, une de plus me diriez-vous?
Oliver Stone n'a décidément pas son pareil pour nous narrer la guerre. Radicalement différent de Platoon, on s'attarde ici sur l'après, le retour à la vie "normale" d'un patriote pur et dur après avoir été grièvement blessé au Vietnam. L'occasion également de découvrir Tom Cruise dans un registre différent et qui fera taire nombre de critiques l'estimant mono expressif. Stone va comme souvent s'évertuer à égratigner la sacro sainte Amérique avec ce biopic marquant d'un ancien marine paumé. Le changement d'opinion du personnage et du schéma narratif sont très intéressants à suivre et Stone signe là un grand film de guerre à sa façon, c'était osé finalement et grand bien lui a pris. Une œuvre majeure.
Oliver Stone est un cinéaste engagé dont les films abordent la grande histoire du monde. Guerres, monde la la finance, des politiques des médias, passent au scalpel de sa caméra. Revers de la médaille, ses films ont souvent un côté dictatique et demonstratif. C'est un peu ce qui arrive ici, ou Stone nous dit quoi penser. Pour autant, ce n'est pas trop gênant tant la trajectoire, et les pensées de Ron Kovic rejoignent les préoccupations d'une jeunesse americaine des sixties, dont les idéaux ont vacillé devant les horreurs de la guerre, etvoulant rompre avec les idées de leurs aînées. Voir ce jeune homme fringant et rempli de certitudes revenir brisé de la guerre, a quelque chose de marquant. Son système de pensée va complètement changer au contact de quelques amis de fortune. Récit donc individuel et universel. La reconstitution des sixties est réussi, presque trop, avec clichés en pelle, Tom Cruise très convaincant malgré quelques scènes maladroites, cela reste des réserves mineurs face à la grande force de cette histoire
"On tue nos frères au Vietnam..." Puissant plaidoyer contre la guerre à travers la destinée d'un jeune américain brisé, brillamment interprété par Tom Cruise. Oscar du meilleur réal pour Oliver Stone.
Quatre ans après le chef d’œuvre "Platoon" d'Oliver Stone, le réalisateur signe une nouvelle fois avec la guerre du Vietnam et un jeune premier du nom de Tom Cruis. Ce coup ci, l'homme nous montre une autre facette de cette guerre controversée puisque il s'agit de la reconstruction d'un soldat de retour dans le vrai monde après avoir été gravement blessé. Le film souffre d'un manque de profondeur et de crédibilité quand il nous montre la guerre tel qu'elle existe au Vietnam. Images peu flatteuses et scénarisées , on y croit pas. Tom Cruis, avec sa voix française de Bruce Willis, peine à revêtir le soldat en action mais se rattrapera remarquablement bien dans la deuxième partie du film. L’histoire manque aussi cruellement de dynamisme, ça ne décolle pas vraiment, dommage. Le sujet traité est intéressant mais mal exploité dans son ensemble, Oliver Stone s'est loupé...après, ce n'est que mon avis..
J'ai vu un film... où un certain Tom Cruise transfigure ce personnage de Ron Kovic, Marines, blessé et paralysé lors de la guerre du Vietnam... J'ai vu ce film à sa sortie vers la fin du XXème siècle, et il faut l'avouer, il demeure une référence dans la vision anti-guerre portée par Oliver Stone. Le film nous raconte l'emprise de l'idéologie dans l'éducation des enfants (le communisme...), puis la découverte de la guerre (si souvent vantée par les anciens des précédentes guerres mondiales...), des horreurs des "dommages collatéraux" (les civils tués par inadvertance...), les tirs amis (tout aussi meurtriers...), la déchéance de la blessure physique (comment se reconstruire lorsque le corps n'obéit plus...), de la destruction de l'âme (l'effondrement de tout...) et au final, la chute des rêves de l'enfance... Le retour des combats est terrible... Ces presque ados entreposés dans des hôpitaux sans moyens, baignant dans leur détresse et leur excréments... Tom Cruise est exceptionnel. Il suffit de voir son regard pour comprendre où en est le personnage, c'est vibrant, touchant, bouleversant... Ce film d'Oliver Stone est un manifeste contre la guerre du Vietnam... On n'en sort pas indemne...
Ce film, certes un peu long, retrace la vie d'un jeun américain; engagé volontaire dans les Marines, blessé au Vietnam et qui doit se reconstruire après son retour au pays où il doit affronter le regard, l'incompréhension, voire l'hostilité des autres, car le temps a tourné, la bravoure et l'engagement américain dans la lutte contre le communisme ne sont plus soutenus par la population... petit à petit, Ron va prendre conscience de la vanité de son sacrifice, se révolter, purger ses remords et assumer ses nouvelle convictions. Le film est plutôt bien écrit, Ton Cruise plutôt performant dans les différentes facettes et looks de son personnage. Oliver Stone prend manifestement partie pou les pacifistes, contre l'absurdité de la guerre
Un minable Tom Cruise, dans le pire des films de la pseudo-trilogie. Baigné de cliché sur les douleurs de la guerre et de stéréotype contextuels le film traine la patte et se meurt lentement pour un final boulversant ... de platitude.
Super de voir Tom Cruise dans ce registre ! Il joue un magnifique rôle, pas facile, sur les changements d'opinion dans la société américaine. Il mérite vraiment le coup d'oeil sur les conséquences psychiques de la guerre pour les survivants, sur la destruction de l'être et ses tentatives de reconstruction 3,7/5
Le film évoque la guerre du Viet Nam et ses conséquences sur le peuple américain à travers les yeux d'un jeune engagé dans les marines qui ressort paralysé de la guerre. C'est assez complet et explique bien le traumatisme du soldat dans cette guerre entre les feux alliés, les erreurs de tirs, les embuscades, l’hôpital et le je-m’en-foutisme de beaucoup d'américains. Il y a une bonne BO et un bon ressenti de l'état d'esprit de l'époque.
Tandis qu'avec Platoon, Oliver Stone réalisait une véritable anthologie du conflit sur le terrain, ce Né un 4 Juillet s'en vient interroger le patriotisme des lignes arrière, donnant à voir la fracture entre les générations qui s'est dessinée à la fin des années 60. Énorme performance de Tom Cruise (très loin de ses rôles de héros indestructible qu'il affectionnera par la suite), donnant corps de façon formidable à la destinée de Ron Kovic qui contient en elle ces deux Amériques en train de s'affronter. Le sens de l'image d'Oliver Stone fait merveille, jouant du symbolisme avec une grande habileté. Une autre manière de faire craquer le vernis de l'Amérique reaganienne des années 80.
Né un 4 juillet d’Oliver Stone est une plongée poignante dans les tourments de Ron Kovic, vétéran du Vietnam. Tom Cruise livre une performance inoubliable, dépeignant avec intensité la transformation d’un soldat fervent en un activiste anti-guerre désillusionné. La mise en scène est puissante, bien que parfois marquée par un excès de pathos. Le film brille par son exploration de la douleur et de la résilience, mais sa narration pourrait gagner en subtilité. Un drame biographique captivant et émouvant, mais qui manque parfois de nuance.