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Parkko
162 abonnés
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1,0
Publiée le 2 mai 2009
Autant j'apprécie Woody Allen, autant je trouve que parfois il tombe dans des écueils qui lui sont assez caractéristiques : il propose une histoire qui se veut intelligente, profonde, réfléchie, mais très vite le spectateur, à mon sens, s'ennuie, et assiste à une histoire dont il n'a au final que peu d'intérêt.
En y repensant, je trouve que certaines scènes font très téléfilm de qualité moyenne, ou série policière bas de gamme.
C'est un peu dur de parler d'un film de Woody Allen comme ça, mais ce film de lui est je pense celui que j'aime le moins de ceux que j'ai vu pour le moment.
Un agréable moment malgré que l'histoire ne marque pas beaucoup les esprits. Woody Allen garde son casting identique, se penche sur l'infidélité au sein des couples avec intérêt et sa présence à l'écran illumine toujours autant l'ensemble. Pour l'originalité on repassera mais on ne change pas une équipe qui gagne. Classique et efficace.
Un drame abouti,qui pose de nombreux dilemnes moraux.On ne dirait pas un film de Woody Allen,pourtant ça en est un,et c'est même le précurseur au futur "Match Point"."Crimes et délits" traite parallèlement 2 histoires,l'une tragique,l'autre romantico-comique.Martin Landau écrase de sa présence la partie sombre,celle ou cet ophtalmologue commandite le meurtre d'une maîtresse trop envahissante et hystérique.Comment qualifier un tel acte?Le paie-on un jour devant une entité supérieure?Comment survivre en ayant si peu de considération pour la nature humaine?Cet homme veut juste être tranquille,vivre sa vie faite de magouilles financières et d'apparences trompeuses.Woody Allen est bien entendu l'acteur principal de la partie légère,en réalisateur raté,qui en plus se fait souffler la femme dont il est amoureux par une célébrité riche,mais bête comme ses pieds.Son regard de chien battu lors du banquet nous fait fondre!Dans les 2 cas,Allen veut montrer que nous sommes ce que nous choisissons d'être.Assumer sa nature.Constater l'inopérance de la religion de nos jours.Et souffrir en silence...Magnifique.
Dostovïevski vous ennuie ? Vous ne trouvez pas votre bonheur avec "Crime et Châtiment", à votre goût pompeux (ce qui n'est personnellement pas mon cas !) ? Réfugiez-vous dans l'oeuvre de Woody Allen, et plus particulièrement "Crimes et délits", dont le principe et la psychologie des personnages principaux sont clairement empruntés au célèbre romancier Russe. Transposition d'un dilemme philosophique dont beaucoup se sont inspirés dans le contexte du Manhattan contemporain, ce long-métrage se démarque évidemment des autres réalisations de son auteur de par la gravité entourant son scénario. Cette fois-ci, on n'est plus tellement dans la comédie un peu "fofolle" où les situations insensées s'enchaînent un peu à la manière d'un Keaton (en plus bavard) mais bel et bien dans un drame à la fois intense et léger, ou comment combiner les questions qui peuplent la conscience d'un pécheur avec une dérision relativement cynique, de temps à autres méchante donnant de la verve et du rythme à un film se démarquant du reste de la filmographie Allenienne. Flashs-back, suspense et rebondissements "policiers" sont au menu de ce qui s'apparente peut-être comme la meilleure synthèse de l'univers complètement déjanté d'un cinéaste à part. Lorsque la caméra, sobre mais mobile (contournant l'obstacle récurrent du théâtre filmé dans ce type de tentative) sert les bons mots (les dialogues sont un délice) entourant de fantasques protagonistes sans pour autant les réduire à des rangs de marionnettes, de schémas comiques (dans la mesure où ils sont vraiment approfondis), cela accouche effectivement d'un petit régal où se mélangent allègrement et brillamment des notions aussi vastes que le péché, la croyance en Dieu, la conscience, la culpabilité, le sentiment amoureux et bien d'autres choses encore. Comme d'habitude très bien joué, "Crimes et délits" est donc un long-métrage bluffant au ton et au développement atypique, bien loin de ses récentes et à côté décevantes tentatives tragiques.
Woody Allen fait du Woody Allen. Un film sans originalité qui passe sans attirer vraiment l'attention dans sa filmographie tellement longue. Rien de bien marquant dans ce film.
Un très bon film, plutôt logique puisque signé Woody Allen. Cette rencontre entre deux personnages diamétralement opposés est le fil conducteur d’une œuvre subtile sur la psychologie humaine et la part d’ombre de chacun. Bien mis en scène et musicalement parfait, Allen signe là un petit bijou.
Inconnu dans mon bataillon cinématographique jusqu'à ce jour de mai, à La Filmothèque ! L'erreur est réparée. Un très grand film, très belle oeuvre d'Allen. Le plus psychologique, le plus noir peut-être. Pas une seule fausse note ! A masterpiece, Joyce, et je ne referai pas la même blague !
Un an après Une autre femme (énorme déception), Woody Allen produit un autre film auquel j’ai été très hermétique. Le film n’a pas le comique de ses autres œuvres, et quand l n’y a pas d’humour avec Allen, on s’ennuie ferme. Je n’ai pas trop aimé le montage. Mais aux vues des différentes critiques, il faudrait peut être que je le revois, n’ayant pas accroché je n’ai pas fait attentions ni a l’humour, ni au message que le film dégageait.
La pleine réussite de W.Allen, cette oeuvre faisant largement office de chef d'oeuvre, repose sur trois points : un script fabuleux, des acteurs poignants, une réalisation intelligente.
Un tres bon Allen qui brasse avec bonheur ses themes les plus chers que sont la religion ,la psychologie ,les relations hommes/femmes ,le bien/le mal ....Il y a en fait dans cette oeuvre 2 histoires distinctes qui se rapprochent sur la fin : celle + tragique de l'ophtalmo (merveilleusement incarné par un Landau magistral) dont la maitresse devient trop envahissante et celle ,traité de facon + legere ,d'un documentariste fauché au bord du divorce tombant amoureux de la meme femme que son beau frere .Allen alterne avec brio la description de ces 2 etres aux vies totalement differentes mais ayant en commun un dilemne qui va modifier le reste de leurs existences respectives.L'humour qui provient de certaines scenes (Allen extra en amoureux jaloux) ou dialogues (la derniere fois que j'etais dans une femme c'etait lors de la visite de la statue de la liberté) contre balance des parties + philosophiques .
Près de 15 ans avant Match Point (2005), Woody Allen réalisait déjà un film a proprement parler, du même type. Deux histoires bien distinctes, deux hommes que tout oppose, mais là où ils se rejoignent, c’est sur la difficulté qu’ils ont à régler leurs problèmes. L’un (Martin Landau) est ophtalmologue, marié depuis des lustres avec la même femme mais entretient aussi depuis deux ans, une relation en cachette avec une autre. Ne sachant pas quoi faire pour préserver son mariage avant que son épouse apprenne son adultère, il décide de faire assassiner sa maîtresse. Quant au second personnage (Woody Allen), c’est un réalisateur raté, tant au niveau professionnel que sentimental, si bien qu’il va tomber sous le charme d’une de ses collègues alors qu’il est lui aussi marié. Ce qui fait la force de Crimes et Délits (1990), c’est son histoire rocambolesque, mais aussi et surtout son casting, dans lequel on retrouve Anjelica Huston & Mia Farrow.
Le talent de cette belle brochette d'acteurs fait un peu oublié le manque d'originalité et le mélange des genres assez maladroit que propose l'intrigue. Et puis d'est tout de même assez ennuyeux. On est loin du meilleur de Woody Allen.
A défaut d'être particulièrement drôle, ce film est parmi les plus intelligents de Woody Allen. Il s'agit en effet avant tout d'une magnifique interrogation morale sur les choix délicats et les sentiments de culpabilité de ses deux personnages à travers leur parcours respectif, chacun traités sur un ton qui lui soit propre. Une construction narrative qu’il reprendra plus tard pour son magnifique Match Point. Alors que, dans la partie mélodramatique Martin Landau reste très charismatique, Woody Allen réussit, dans une partie plus légère, à avoir l’air aussi attendrissant que nigaud. Mais on peut aussi y voir, grâce à l'interrogation sur le cinéma qui est faite dans son interaction avec le personnage de Jerry Orbach, une introspection sur sa propre œuvre.
Film tres interessant, au charme discret et tres bien construit ponctué par le subtil humour de woody allen qui fait toujours mouche avec des phrases culte du style "on pouvait pas se suicider, on était bien trop malheureux " ou "la derniere fois que j'étais a l'interieur d'une femme c'est quand j'ai visité la statue de la liberté"...