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Un visiteur
4,0
Publiée le 8 septembre 2007
Malgré un sentiment parfois d'exagération (surtout concernant la séquence sur la France.. on voit que certains points sont pas totalement exact, ou reservé à certaines personnes aisées.) Un film néanmoins qui nous laisse scotché dans notre siège de cinéma, il met le doigt sur un pays puissant doté d'un système social lacunaire, critiques singlante, ton dur, on ocille entre larme et révolte. Du grand Moore !
ça fait longtemps que je suis intéréssée par le travail de micheal moore. j'ai eu l'occasion de voir ce film et je dois dire Ouah... on en sort bouleversé. Ce documentaire est tellement bien monté. Il décrit la société américaine sans haine mais avec tellement de justesse. BRaVO
dur dur, de noter ce dernier michael moore! l'excellent réalisateur de Roger et moi, The big one et Bowling for Columbine a dans ce film un défaut impardonnable: il tourne un documentaire, mais diffuse des informations fausses, notamment sur la France (la fac gratuite en France, ah bon?) et rate le but qu'il se propose: informer, dénoncer. Il décridibilise son film tout seul, parce qu'il ne prend pas le soin de vérifier la véracité des propose de ceux qu'il interroge. Il ne donne finalement aucune information sur les rouages du système d'assurances américain, le pourquoi de sa corruption, il ne va pas interviewer les grands patrons comme il inerrogea la patron de nike dans The big one pour le confronter à ses paradoxes. Le sentimentalisme qui déjà gâchait Farenheit 9/11 met mal à l'aise en première partie du film. Une étoile cependant, pour Moore, la lueur d'espoir, le seul à l'ouvrir quand tout le monde se couche. Le film est raté, mais il faut le voir tout de même, pour se rendre compte de la chance qu'on a en France d'avoir une sécurité sociale. Un droit qu'on va decvoir défendre. Moore et de ceux qui nous le rappellent. God bless Michael Moore.
Comme tous les films de Michael Moore Sicko part d'un bon sentiment. Il ne parle que de ce qui le révolte et cette fois plus encore que les précédentes on sent bien que le système de santé américain est quelque chose qui le révulse vraiment. Pour cela il sait toucher notre corde sensible et l'interview des personnes malades de la première partie nous touche vraiment et est même souvent insoutenable. Mais cela a quelque chose d'indéfiniçablement malsain. Le problème est qu'il n'y a pas d'oppositions, pas d'avis de malades satisfaits du système, il n'y a pas de contre-poids, on est obligé de le croire sur parole. Le système mérite très certainement d'être modifié, le critiquer est certes nécessaire mais quelles solutions propose-t-il ? Les reportages sur les pays étrangers dont la France, qui est dépend comme le nouveau paradis sur Terre, sont assez édifiants aussi. En gros c'est mieux partout ailleurs sauf chez nous. En voyant ce film les 50 millions d'américains sans couverture santé vont tous s'expatrier vers la France ! Et que dire de Cuba, un bateau, une petite traversée et tous vos problèmes de santé vont s'envoler ! Tantôt trop malsain, tantôt trop idyllique, tantôt trop simpliste et mal renseigné, on a l'impression que Moore ne fait plus que dans la provoc gratuite, en ne laissant pas le choix de la réflexion, ni le bénéfice du doute. Finalement pas si convaincant que ça.
Un peu long sur la fin, mais une fois de plus Mike nous ouvre les yeux. En tant que français sur la chance du système qui est le notre, et sur les méthodes utilisées par certains dirigeants pour duper l'éléctorat.
On pourra, encore et toujours, rester septique face à la « spontanéité » des divers épisodes rocambolesques de ce nouveau brûlot de Michael Moore, autant qu’on pourra lui reprocher un regard clairement orienté, voire souvent déformateur. Cependant, il faut le reconnaître, c’est ce qui fait aimer et détester à la fois ce personnage atypique qu’est Michael Moore, un personnage construit sans cesse sur cet étroit éperon qui sépare le messianisme de la démagogie. Le discours n’est pas neutre, certes, mais il est remarquable dans son esprit sarcastique. Les trémolos sont parfois de rigueur, mais c’est parfois pour donner des moments d’une grande force. Il n’y a pas à dire, maître Moore est désormais rodé dans son style, et c’est un grand plaisir que de le voir à l’œuvre. Et franchement, rien que pour le portrait enchanteur qui est fait de notre beau pays, on a envie – l’espace d’un film – de croire et d’aimer Michael Moore !
Un très bon documentaire quoiqu'un peu mou parfois et manquant d'explication un peu plus claire. De grosses inexactitudes laissent le spectacteur penser que les ricains sont abrutis et les européens parfait (ce qui n'est pas le cas, enfin je crois). mais le propos fait mouche mettant face à face idée reçu et mauvaise foi des puissants de l'amérique. on comprend bien qu'elle est la mentalité d'entreprise américaine avec ses perversions. Pensez à ne pas tout prendre au pied de la lettre, posez vous des questions et surtout ne tombez pas malade au USA ;)ça fait peur
Passons sur la vision d'une France idyllique ou d'un Royaume Uni parfait! Passons sur le Paris de Carte postale décrit par mickaël Moore! Mettons cela sur le syndrome "Ratatouille"! Dans le fond, il ne s'agit pas ici de l'essentiel. Ce qui est sûr en revanche, c'est que Mickaël Moore, un brin roublard et manipulateur n'en a pas moins conservé son sens inné de la dérision et son humour caustique. Il s'affirme plus que jamais comme le poil à gratter d'une Amérique à laquelle il ne fait pas de cadeau. Au spectateur de ne pas tout gober naivement au premier degré! Il saura alors apprécier pleinement cette petite sucrerie cinématographique.
Moore signe son meilleur documentaire, bien moins approximatif et beaucoup plus provocateur que les précedents, il s'engage ici bien plus, à l"inverse d'une école documentaire européene désincarnè et "strobienne" michael donne dans la chaire et dans la reflexion. Moore montre simplement le capitalisme tel qu'il est fondé, sur des sacrifices humains, sur la misère et la souffrance de ceux qu'on accepte d'évincé. Le film est un pendant trash a la misère du monde ici focalisé sur les E.U. S'il reste approximatif sur la france (et tant mieux, ce n'est pas le rôle du film, et puis au moins on a la cmu ici) le film montre un pendant de cuba qui va en estomaquer plus d'un. Dans notre cher pays hypocrite ou la désinformation sur la havanne est proportionnelle à notre mauvaise fois, michael moore à le grand mérite d'être du côté de ceux qui savent se battre pour la justice. Et en plus il est sincère, pour une fois chapo, il n'y a pas un seul documentariste français snobinard pour relever un tel défi? Heureusement si (le grand hypocondriaque Pierre Carles).
Apparemment, il y a une nouvel mode chez les cinephiles, c'est de critiquer Michael Moore.il s'attaque au systeme medical americain de la meme maniere qu'il s'est attaquer au droit de port d'arme,au gouvernement ou au chomage en amerique.pourtant apres l'avoir adulé, tout le monde lui crache dessus. Je ne comprend pas, meme s'il ne fait pas ca de la meuilleur des facons, il a le merite de souligner cette enieme faille dansle systeme americain. J'aimerais bien les voir les gens qui crache dessus s'il devait choisir entre deux de leurs doigts. De plus ceci a le merite de nous rappeler que l'on est bien en france. Moi je dis A VOIR!!!
Est-ce les difficultés qu'il a rencontré ou sa tendance habituelle à la moralité qui s'est accentué, ma foi je ne sais pas... S'il est clair que Michael Moore connait une certaine baisse de régime avec Sicko, il n'en demeure pas moins édifiant. Dès le début on est dans le vif et le pamphlétaire n'oublie personne, qu'il s'agisse des victimes ou des bourreaux. Si ses excursions au Canada, en France, en Angleterre et surtout à Cuba ont de quoi faire sourire (ou révolter, selon l'humeur), elles n'en démontrent pas moins des vérités. Il ne faut pas oublier que Moore, s'il souhaite aussi informer le monde de l'état du système de santé américain, veut d'abord s'adresser à son propre pays, qu'il aime malgré tout. Si les Etats-Unis ne sont pas capables de reconnaître leurs erreurs, elles ne seront jamais un grand pays, et Moore est toujours d'accord avec ce constat, qui passe ici malgré un manque de souffle qui s'accentue vers la fin. Sicko est un film à voir, car il fait réfléchir, non seulement sur le système de santé américain, mais aussi sur la façon que Moore utilise pour faire passer les choses. On s'offusque souvent de sa 'manipulation' : en réalité, Moore utilise les mêmes armes que ses adversaires, et que la télé américaine (voir les édifiantes propagandes anti-canadiennes). On aimerait que Moore utilise une autre façon de parler, mais las : c'est aussi un Américain lui-même. Peu importe si Sicko offusque et dérange, scandalise même, il est fait pour ça. S'agit de se le rappeler.
il est vrai que le film est parfoit caricatural, il est vrai que mickael moore tourne souvent tout a la dérision, mais ce qui ressort surtout de ce film c'est l'absurdité d'un certain gouvernement, qui d'une certaine façon tue des gens, et mickael morre traite ca avec une vrai sincérité en montrant des gens qui souffrent vraiment, à cause de leur classe sociale, ou autre... chaque personne qui est présente dans ce film est sincère et ca nous touche réelement. Un film donc plein de modestie et de sentiment qui fait froid dans le dos
Un film documentaire vraiment sensationnel, il dénonce l'ensemble du système de santé américain et le compare à d'autres comme le français. Le monde a toujours eu une bonne image de l'Amérique mais ici le portrait en est bien pittoresque.
Je m'attendais à une critique documentéé je me suis trouvé face à un spectacle de "guignol" ( pardon les marionnettes ): 1) le couple de français moyens revenus 8000 € / mois; 2) le médecin anglais gagnant 185000 livres /an ; 3/ la médecine totalement gratuite à cuba même pour des étrangers, même pour des prothéses dentaires complètes!!! M. MOORE n'exagère t-il pas un peu ?
Costard sur mesure pour l'american way of care taillé à la hache par Michael Moore qui récidive avec l'un de ses acteurs fétiches : on ne change pas une équipe qui gagne. Phrases too much et gros plans has been, quelques raccourcis un peu flagrants, mais Michael porte très bien le baggy. Décapant, sulfureux, very Moore.