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Un visiteur
5,0
Publiée le 24 novembre 2007
Ce documentaire très orienté montre parfaitement les contradictions et perversions du système américain. Ils se font avoir tous les jours par leurs dirigeants, faisons en sorte que ça ne soit pas pareil en France un jour...
4 points pour la partie américaine,anglaise et canadienne du film.
-1 point pour le manque de travail sur la partie française où on sent un manque de préparation, ce qui fait douter du coup de la partie tournée à Cuba.
Un film salutaire en tout cas. La preuve, les films de Michael Moore sont très peu diffusés à la TV
Film pas mal qui nous fait l'état des lieux du système de santé américain : on apprend pas mal des choses qui nous font bondir de notre siège. Cependant le film est trop centré sur l'émotion et manque cruellement d'une touche d'humour dont M.Moore nous gratifiait dans ses précédents films : reste le passage en France dont on apprend des choses auxquelles je ne me doutais pas du tout : car heureusement qu'une famille de classe moyenne gagne 7500 euros par mois, que la fac est gratuite et qu'on attend pas plus d'1 heure aux urgences.
Un Michael Moore moins bon qu'à son habitude. Toujours aussi cynique et provocateur mais tout de même moins réfléchi. La première partie du film et la fin (centrées sur le problème de sécurité médicale aux USA) sont bien exposées et tirent la larme de l'oeil mais quand Michael Moore commence à partir en Europe pour voir les différentes ethnies, ça part en vrille et il croit des propos pas toujours vrais (notamment en France...). Dommage.
Naturellement, la passion de Moore l'entraîne parfois à passer la ligne rouge... Le spectateur s'étouffe de rire en apprenant que la France appointe un pool de nounous pour tenir le ménage des jeunes accouchées... Il paraît aussi que le système anglais (après révision de Miss Thatcher) est rapide et efficace, et qu'à Cuba, les hostos ripolinés de neuf rutilent... D'où, réactions épidermiques: le français pleurnichard déteste qu'on lui rappelle qu'il a un super système de protection sociale; et le petit libéral bon teint n'admet pas que les hôpitaux d'un pays para-communiste puissent soigner très bien les patients qui s'y présentent (même si les peintures s'écaillent..) A part cela, le film est tellement costaud -le plus violent de Moore, certainement,dans la dénonciation du régime US, qu'il emporte tout sur son passage. Les spectateurs de la série "Urgence" le savent, d'ailleurs, depuis longtemps. Maintes fois ils virent le bon docteur Clooney regarder partir, la mort dans l'âme, quelque cancéreux incapable d'assumer les frais de son traitement. Et comme ce régime d'assurance privée à laquelle chacun souscrit ou non, au choix, c'est exactement celui que les petits libéraux bon teint susnommés aimeraient bien voir se généraliser en Europe, le film de Moore est aussi une leçon politique que l'on devrait bien assimiler pour notre propre avenir.. La meilleure critique que j'ai lue émane de François Forestier dans l'Obs qui salue ce cinéma "survitaminé" (excellent qualificatif) et termine par "... une qualité immense: il insupporte les cons". On ne saurait si bien dire, François. Moore a un rôle de salubrité publique; s'il n'était plus là, qui aurait le cran, le culot, la vitalité pour reprendre le flambeau?
J'avais un avis et en lisant les critiques des uns et des autres, un second avis est venu se greffer au premier. Je n'avais pas cette vision là de la santé aux Etats Unis, et c'est une bonne chose d'en avoir un aperçu. Ensuite je pense que beaucoup de chose ont été ajouté pour donner un sens au documentaire. J'aime bien M.Moore pour ce qu'il fait.
Un pavé dans la mare... bien sûr, les éclaboussures partent un peu dans toutes les directions, mais sincèrement, cela fait du bien... et puis un Américain qui dit du bien des Français, c'est quand même sympa non?
Michael Moore pointe du doigt avec agilité une facette primordiale du système Américain. A travers des témoignages poignants, on ne peut qu'être attristé et médusé devant ceux-ci. Même si à l'époque l'Obamacare n'était pas d'actualité, Mr Moore a le mérite de désacraliser ce rêve Américain qui semble ne plus en être un.
Bien sûr il nous montre ce qu'il a envie de nous montrer mais tous les médias ne font ils pas TOUS la même chose? Ce film en nous montrant le catastrophique système de santé américain nous montre aussi comment on peut manipuler l'opinion, comme le font TOUS les gouvernements de ce monde. En tout cas j'ai bien ri, et je préfère ça à un film moraliste américain sans âme.
Michael Moore frappe encore très fort avec cette excellente critique du système de santé américain. Certes, il embellie peut être un peu trop certaines situations, mais c'est pour mieux enfoncer le clou et dénoncer au mieux un système incompréhensible pour nous Francais.
Un superbe hommage à ce qui est notre bien le plus précieux : une couverture santé universelle et solidaire qui soigne les citoyens en fonction de leurs besoins et non de leurs revenus. On peut déplorer un trop fort antagonisme entre un système américain véritablement effrayant au cynisme criminel et d'autres systèmes beaucoup trop idéalisés (le britannique présenté comme merveilleux - alors pourquoi tant d'Anglais viennent se faire opérer en France ? - et le français où la présentation du couple "moyen" à 7500 € de revenus mensuels dont le seul souci sont les loisirs tout comme la crèche à 1 € par jour, est insultante). Néanmoins, aux yeux d'un Américain, notre système apparaît à juste titre le meilleur ! Ce film est d'intérêt public car il nous fait ouvrir les yeux sur le danger des lobbies privés soutenus par nos gouvernants pour qui "les Français peuvent bien dépenser pour leurs soins comme pour leurs loisirs", car une dérive vers ce système américain honteux est d'actualité ! La Santé publique est trop importante pour la confier des intérêts privés.
Avec son "Sicko", Michael Moore continue de passer au crible les travers de la société américaine. A travers ce documentaire, le cinéaste a cette fois ci choisi l'idée de s'attaquer à l'ancien système de santé Américain particulièrement horrible qui fait passer les profits avant la vie. C'est très bien de dénoncer ce problème brûlant des Etats-Unis, malheureusement dans son propre pays, le film a déclenché une très grande polémique. Le réalisateur a été accusé d'avoir bravé l'embargo instauré a Cuba. Il a également emmené quelques secouristes américains alors qu'il est interdit de dépenser des dollars ! Bref, c'est une réalisation intéressante et mérite réflexion sur le sujet.
Michael Moore et Michael Moore sont dans un bateau Michael Moore tombe à l’eau. Qu’est-ce qui reste ? Cette petite introduction pour dire qu’à force de toujours nous refaire son numéro, Moore commence à nous ennuyer, voir à nous agacer. On pense atteindre le summum lorsqu’il embarque sur un bateau, direction Guantanamo, puis Cuba, embarquant avec lui d’anciens sauveteurs bénévoles, victimes de maladies liés à leur exposition aux poussières de ground zero lors du 11 septembre. Bizarrement, alors que l’on est en pleine mise en scène polémique, une émotion née. Notamment lorsque les anciens pompiers rencontrent leurs homologues cubains. Reste que ce film américain, sur un problème purement américain intéressera surtout… Les américains.