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    Sicko
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    MaxPierrette
    MaxPierrette

    173 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 septembre 2007
    3 ans après son règlement de comptes avec George Bush, Michael Moore revient. Si la cible semble, ici, moins personnelle, il n’empêche qu'on a un peu peur, au début, puisque c’est l’extrait d’un discours de son cher président qui ouvre “Sicko”. D’où une crainte et une interrogation, légitime: Moore va-t-il user d’un nouveau prétexte pour retaper sur les doigts de Bush Jr., avec la même mauvaise foi que dans son dernier opus ? Heureusement non, même si les séquences suivantes sont un peu douteuses : entre le Noir pas assuré à cause de sa couleur de peau ou l’ouvrier qui doit choisir quel doigt se faire recoudre, pour cause de prix exorbitant, c’est partagé entre effarement et suspicion que l’on entre dans ce docu. Effarement devant la stupidité de ce qui est montré; suspicion car il n’est pas dit si ces cas sont généraux, ou si Moore montre juste les pires exemples possibles afin de se mettre d’entrée de jeu le public dans la poche. Optons pour la première solution, d’autant plus que le film contient bon nombre de révélations, exemples et mise en lumière de contradictions qui ne laisseront pas indifférents. La plus forte de tous? Le seul endroit des États-Unis à posséder un système de santé gratuit est… Guantanamo Bay! Mais outre ces passages-chocs, Moore, plus démago et égocentrique que jamais, s’emmêle les pinceaux dès qu’il quitte son territoire, pour voir chez les autres si l’herbe n’est pas plus verte. Ce qui nous vaut une apologie de la médecine cubaine, anglaise, sans oublier la France, dans l’épisode le plus douteux du lot, qui voit le cinéaste se rendre chez un couple de parisiens moyens (émargeant à 8 000 euros par mois!), avant de louer la couverture sociale hexagonale, sans parler du trou de la Sécu. Le genre de contradiction embarrassante, qui fait douter de la véracité de ce qui a été montré durant les deux heures d’un documentaire impressionnant sur le coup, mais finalement décevant avec du recul. Le système Moore aurait-il déjà atteint ses limites?
    Parkko
    Parkko

    159 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 mars 2013
    Sicko est un film à la fois prenant et à la fois insupportable.
    Michael Moore est vraiment pénible dans sa démonstration sans consession qui frise parfois l'idiotie, pour ne pas dire le bourrage de crâne. Difficile de dire que c'est fin ou subtil, et il retombe largement dans ses travers de Fahrenheit 911.
    Mais en même temps, son film, ça marche. On sait que tout n'est pas juste, que c'est parfois vraiment bourrin, mais l'effet est là, il marque son point, à force de conviction, de grande gueule, de montage pas toujours très subtil non plus, ça passe, à force d'humour lourdingue, de provocation, Michael Moore a au moins un mérite, celui de ne pas accepter ce qui se passe et de le faire savoir. Pas forcément de la meilleure des façons. Mais de le faire savoir. Et peut-être qu'il faut des gens comme ça aussi.
    tyler77durden
    tyler77durden

    93 abonnés 75 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 septembre 2007
    Micheal Moore énerve, irite, fait preuve d'une mauvaise foi évidente... Mais on oublie souvent que Moore fait aussi du bon ciné, bien rythmé, et manie le sens montage à merveille en n'oubliant pas de divertir et faire rire. Alors c'est vrai que Moore est manipulateur, il utilise la propagande contre la propagande (la 2ème partie où il compare avec les pays étrangers est assez énervante pour ça) mais cela toujours dans un but respectable et au moins ce n'est pas camouflé : l'objectivité d'un documentaire n'existant pas, tout docu manipule à son niveau, et au moins chez Moore c'est évident tellement c'est gros!
    N'oublions pas que Moore est le seul à vouloir faire bouger les choses et rien que pour ça on l'applaudit, surtout que c'est quand il montre les failles de son propre pays qu'il est le meilleur (la 1ère partie est très réussie). Par contre ses vilains défauts réapparaissent dans la seconde partie : il caricature les systèmes étrangers au service de sa cause (la France et sa classe moyenne qui gagne 7000€...) et sa mégalomanie revient à grand pas (le chèque anonyme qu'il a donné à son détracteur...). Tout ça plombe le film qui jusque là marchait plutôt bien. Au final un Moore toujours en forme mais toujours autant de mauvaise foi et qui n'a pas corrigé ses vilains défauts.
    Cluny
    Cluny

    74 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 octobre 2012
    Il en est de Michael Moore comme du Beaujolais Nouveau : hier très tendance, aujourd'hui légèrement ringardisé. Pourtant, le millésime 2007 du Moore Nouveau présente toujours les mêmes qualités que le célèbre primeur : pétillant, festif et rond en bouche, mais ne résistant pas au vieillissement. Il est donc aujourd'hui de bon ton de décrier ce qui était encensé il y a trois palmes d'or, à savoir la présentation manichéenne des enjeux, la partialité dans le montage des interviews et des extraits d'archives, et une solide dose de mauvaise foi dans le commentaire, sans oublier une mise en avant légèrement mégalomaniaque du producteur-réalisateur-commentateur.

    Rassurez-vous, tous ces ingrédients sont présents dans "Sicko", et ce dès la scène inaugurale, celle du pauvre Adam obligé de se suturer lui-même son entaille au genou, suivi d'une déclaration de Georges W. déplorant que trop de bons toubibs n'ont pas de travail. Puis la caméra de Michael Moore s'insinue dans de nombreuses familles bouleversées par la maladie, filmant avec insistance les enfants en train de pleurer. On retrouve ensuite le détournement burlesque d'images d'archives soviétiques des années 30, de séries B des années 50 ou d'extraits d'émissions de télévision.

    Pourtant, au-delà de ces facilités, il y a une force de conviction qui fait qu'on oublie assez vite ces trucs pour s'intéresser au fond. Peut-être parce que Michael Moore porte le projet de "Sicko" depuis 1999, depuis qu'il avait obtenu dans son émission The Awful Truth le financement d'une greffe d'organe. Ce projet, repoussé par le massacre de Columbine et le 11 Septembre, a eu le temps de mûrir, et quand Michael Moore a passé une annonce sur son site pour avoir des témoignages de gens interdits de soins par les compagnies d'assurance privées, il a reçu 25 000 messages en moins d'une semaine.

    La succession de témoignages de malades qui ont perdu des proches parce que les compagnies ont refusé une opération, ou exigé un transfert dans un hôpital de la compagnie, ou celui de cet homme s'étant sectionné les deux doigts à qui on donne le choix de celui à sauver pour 12 000 ou 60 000 $, tout cela fait froid dans le dos, comme le cynisme du système qui offre aux médécins un intéressement personnel proportionnel aux économies faites pour la compagnie.

    "Sicko" est un film destiné au public américain, et si il a mis cinq semaines à faire aux Etats-Unis l'équivalent des recettes de "Farenheit 9/11" en première semaine (22 millions de $), il semble qu'il soit au centre de nombreux débats à un an des élections présidentielles. La présentation idylique des systèmes de protection sociale canadien, britannique et français peut parfois prêter à sourire. Ainsi la présentation du système de soins hexagonal est fait par des Américains résidents en France, et leur description féérique des Urgences ne correspond pas aux longues heures d'attente que j'ai pu faire partout en France lorsque j'étais directeur de colos.

    Je me suis senti dans la peau d'un enseignant Finlandais gêné de voir les équipes de télévision française défiler dans son établissement pour filmer la meilleure école du monde, et le sens du raccourci et de l'amalgame consubstantiel au système Moore risque de laisser penser aux Etats-Uniens que tout Français qui a besoin d'une lessive se verra affecter une aide ménagère.

    Parti d'une idée provocatrice et absurde comme les affectionne Michael Moore (emmener des sauveteurs du 11 septembre laissés sans soin à la prison de Guantanamo présentée par l'administration Bush comme un lieu où les soins les plus modernes sont donnés aux détenus), le voyage à Cuba passe sous silence l'intérêt propagandiste que la dictature castriste a certainement dû trouver à soigner des "héros" américains. Mais j'en retiens surtout le bouleversement et l'écoeurement de cette infirmière new-yorkaise quand elle découvre que le médicament qu'on lui fait payer 120 $ aux Etats-Unis coûte 5 cents à La Havane.

    Et puis, après la scène du président hébété dans son école de Floride au matin du 11 septembre, Michael Moore nous offre une nouvelle Busherie : quand une femme lui dit qu'elle a trois emplois différents, George W. s'exclame : "C'est formidable ! Il n'y a qu'aux Etats-Unis qu'on peut voir ça!'. En effet...
    rolly-tyler
    rolly-tyler

    29 abonnés 610 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 septembre 2007
    Bon documentaire comme sais si bien les faire Michael moore sur un sujet plutot sensible.
    Documentaire interessant mais assez long.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 septembre 2007
    Est-ce les difficultés qu'il a rencontré ou sa tendance habituelle à la moralité qui s'est accentué, ma foi je ne sais pas... S'il est clair que Michael Moore connait une certaine baisse de régime avec Sicko, il n'en demeure pas moins édifiant. Dès le début on est dans le vif et le pamphlétaire n'oublie personne, qu'il s'agisse des victimes ou des bourreaux. Si ses excursions au Canada, en France, en Angleterre et surtout à Cuba ont de quoi faire sourire (ou révolter, selon l'humeur), elles n'en démontrent pas moins des vérités. Il ne faut pas oublier que Moore, s'il souhaite aussi informer le monde de l'état du système de santé américain, veut d'abord s'adresser à son propre pays, qu'il aime malgré tout. Si les Etats-Unis ne sont pas capables de reconnaître leurs erreurs, elles ne seront jamais un grand pays, et Moore est toujours d'accord avec ce constat, qui passe ici malgré un manque de souffle qui s'accentue vers la fin. Sicko est un film à voir, car il fait réfléchir, non seulement sur le système de santé américain, mais aussi sur la façon que Moore utilise pour faire passer les choses. On s'offusque souvent de sa 'manipulation' : en réalité, Moore utilise les mêmes armes que ses adversaires, et que la télé américaine (voir les édifiantes propagandes anti-canadiennes). On aimerait que Moore utilise une autre façon de parler, mais las : c'est aussi un Américain lui-même. Peu importe si Sicko offusque et dérange, scandalise même, il est fait pour ça. S'agit de se le rappeler.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 17 septembre 2007
    Autant l'avouer tout de suite, Sicko se regarde avec plaisir grâce à l'humour de son turbulent réalisateur. Pour le reste et cela est regrettable, Mickaël MOORE signe une analyse contestable, baffouant allègrement la règle d'or du travail journalistique : l'objectivité. Tombant dans la facilité et manifestement aveuglé par ses propres opinions politiques, il n'hésite pas à comparer l'incomparable, à prendre des citations sorties de leur contexte, à mettre en avant des cas particuliers pour en déduire des généralités. J'avoue avoir bien souri lorsqu'il présente la sympathique famille française et dont on perçoit le message subliminal : "En France, un ménage moyen gagne 7 500 € et part régulièrement en vacances aux 4 coins de la planète".
    Voilà, même si cette démonstration n'est pas très crédible, on imagine l'impact des révélations sur la population américaine globalement assez ignorante du monde qui l'entoure.
    Les méthodes de Michaël MOORE pour désinformer et tromper l'opinion sont finalement assez proches de celles de sa principale tête de Turc... un comble !
    letrefou
    letrefou

    410 abonnés 117 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 septembre 2007
    "Sicko" est le nouveau documentaire, tout comme la nouvelle attaque à l'encontre du système américain, du trublion Michael Moore. Après s'être attaqué aux armes, à George W. Bush, il s'en prend désormais au système de la santé. Certes, le film est intéressant mais il contient quelques défauts, qui deviennent désormais la marque de fabrique de Moore.
    En ce qui concerne la réalisation, il faut avouer que Moore est vraiment très doué. Il arrive à intéresser sur des sujets au départ pas forcément passionants. Il ne fait pas qu'intéresser, il provoque aussi beaucoup d'émotions chez les spectateurs. La réalisation est la même que pour les précédents, c'est-à-dire énergique.
    La partie américaine est vraiment parfaite et c'est là que le film atteint son paroxysme. Ainsi, on sent que comme d'habitude, il est très documenté et il sait surtout frapper là où cela fait relativement mal. Son propos est clair, instructif et vraiment passionant. Cependant, là où il se perd plus, c'est lorsqu'il s'attelle aux systèmes du Canada, de l'Angleterre, de la France ou encore celui de Cuba. Pour les 2 premiers, il ne commet relativement pas d'erreurs. En revanche, il est beaucoup moins franc en ce qui concerne les deux derniers. Ainsi, tout est beau en France mais qu'en est-il du trou de la Sécurité Sociale, problème majeur de la société française actuelle? Cuba est représenté sous un autre angle avec, il est vrai, un très bon système de santé. Mais, il omet de parler de l'autorité du régime. Ainsi, une critique n'est intéressante que lorsque l'on montre les bons mais aussi les mauvais côtés de chaque système ce que Moore oublie de faire.
    Ainsi, "Sicko" se révèle être passionant dans sa partie américaine mais Moore montre ses faiblesses dans les pays étrangers.
    Fritz L
    Fritz L

    181 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 septembre 2007
    Depuis quelques années on peut louer Michael Moore pour mener un combat courageux qui se veut une voix dissonante. Il écorne avec hargne les travers de la société américaine et vient casser un peu l’image idyllique que l’on trimbale sur les states. Mais, est-ce l’effet répétitif de docu en docu, qui fait que peu à peu son discours et donc son action perdent leurs forces ? Car Sicko, même s’il n’est pas désagréable à regarder, se place loin derrière ses œuvres précédentes. Excessif, partial, Moore enfonce le clou jusqu’à plus soif… Et si l’on est saisi par ses exemples américains, lorsque l’on arrive aux références des systèmes européens, dont on ne connaît que trop les dérives, on se dit que si tout est traité à l’avenant, chacun peut à son tour faire un docu à l’identique penchant d’un côté ou d’un autre… A cette impression, que l’on peut coupler avec le périple cubain totalement surréaliste, on doute forcément de la crédibilité de l’ensemble.
    Jérôme H
    Jérôme H

    169 abonnés 2 295 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 juillet 2008
    Toujours aussi piquant et agaçant, M. Moore en reste tjs un super réalisateur de documentaire, naviguant entre humour mal placé et constat affligeant. Seule reproche : Ses penchants et ses positions politiques peuvent partiellement lui mettre des oeilleres à lui ainsi qu'à son oeuvre.
    Surement pas son meilleur mais celui ci à le mérite d'aller montrer directement à la source les bonne idées déjà existantes ailleurs.
    Flying_Dutch
    Flying_Dutch

    69 abonnés 770 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 mai 2011
    Avec conviction et un art contrôlé de la démagogie, Michael Moore livre un brûlot retentissant sur le système de santé américain. En utilisant les mêmes armes que ceux qu'ils dénoncent (en passant par Bush fils), il convainct à coup sûr, avec un certain sens de la dérision.
    justineg
    justineg

    59 abonnés 906 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 septembre 2007
    La moyenne, le documentaire de Michael Moore ne m'a pas totalement convaincu.
    La première et la dernière partie sont très tristes, elles nous rapportent des témoignages édifiants et surtout révoltants pour la première puissance mondiale. Puis, Michael Moore nous montre différents systèmes de santé internationaux, très biens selon lui, mais dois-je le croire ayant vu la suite ? En effet, par la suite Michael Moore s'attaque au système de santé français qui est idyllique selon lui. Ils interrogent des Américains vivant en France qui ne tarient pas d'éloges, c'est évident que ce sont les plus concernés. Puis Michel Moore, nous montre une famille française issue soi-disant de la classe moyenne qui gagne 7000€ par mois, c'est bien connu qu'une famille française moyenne touche 7000€ par mois ! Et ça continue, c'est un flot de stupidités. A voir par curiosité mais attendez-vous à hocher la tête ou à pousser des soupirs d'exaspération comme je l'ai fait !!
    Noémie Laurent
    Noémie Laurent

    49 abonnés 141 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 mars 2015
    Un documentaire qui souligne le côté bipolaire de la société américaine : les dons, la charité, les associations fleurissent mais il y est inenvisageable de soigner son compatriote. Ce film fait réaliser à quel point on est chanceux en France et combien le système de santé américain est inégalitaire.
    JeffPage
    JeffPage

    39 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 janvier 2013
    Après "Bowling for Columbine", son film le plus divertissant, "Fahrenheit 9/11", son film le plus choquant et efficace, Michael Moore nous livre son film le plus touchant avec "Sicko" et son étude du système de santé américain. Comme d'habitude chez le réalisateur, les situations absurdes s’enchaîne, et on retiendra notamment ses découvertes du système français, anglais et canadien. Malheureusement, la narration est ici moins bonne que dans ses 2 films précédent, la faute à des situations qui se répète assez souvent et des interviews moins intéressante. Néanmoins, le film reste un très bon divertissement, intéressant et drôle, comme d'habitude chez Moore.
    Tendax_montpel
    Tendax_montpel

    31 abonnés 631 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 janvier 2010
    Superbe, malgré de rares instants un peu démago de la part de Moore. On est effrayé par cette cruelle vérité, et puis force est de l'admettre, ça fait du bien à la France de regarder ça...
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