Mon compte
    Sicko
    Note moyenne
    3,5
    2105 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Sicko ?

    334 critiques spectateurs

    5
    95 critiques
    4
    119 critiques
    3
    23 critiques
    2
    55 critiques
    1
    26 critiques
    0
    16 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    7eme critique
    7eme critique

    535 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 septembre 2012
    Michael Moore, comme à ses habitudes, critique la société américaine. Cette fois-ci, c'est le système de santé qui est analysé. Ce documentaire va, une fois de plus, nous interpeller face aux différences multiples des système médicaux dans plusieurs pays. Moore explore le sujet sous tous les angles en ayant réalisé une enquête très approfondie. Entre les employés d'assurances qui perçoivent des bonus s'ils refusent d'accepter les soins des "clients" pour éviter des dépenses dîtes "inutiles", cette politique d'escrocs (magouilles et compagnie) en soif d'argent, les tarifs exorbitants des médicaments aux États-Unis etc...Moore frappe fort et dénonce tous les aspects négatifs, d'avoir une sécurité sociale ou pas. Le réalisateur découvre la pauvreté de son système médical, en le comparant à celui du Canada, de la Grande-Bretagne, de la France ou encore de Cuba. Comme il le dit si bien, en parlant de son pays : "Est-ce qu'on est une nation qui jette ses citoyens comme on jette ses ordures car ils ne peuvent pas payer leur frais médicaux ?". L'enquêteur nous fait prendre conscience, au fur et à mesure de sa carrière, que l'on a rien a envier à son pays. Encore une mission accomplie du brillant Michael Moore, qui aborde des sujets sérieux, avec un brin d'humour en poussant ses idées à l'extrême.
    oranous
    oranous

    143 abonnés 1 097 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 septembre 2007
    Voilà un film que j'attendais avec une très grande impatience.
    J'ai été choqué et très compatissante envers ces américains qui doivent tout vendre pour se faire soigner d'un cancer. Mais au final les assurances refuserons les soins et le patient atteint d'un cancer mourra.
    C'est vraiment un choc.
    Moore compare les systèmes de santé américains, canadiens, anglais (il enjolive la chose), français et cubain.
    Vraiment on veux se révolter lorsqu'on apprend que des sauveteurs du 11 septembre ne peuvent recevoir de soins car ils étaient bénévoles, ou quand on apprend que les détenus de Guantanamo ont reçoivent meilleurs soins que leurs geôliers ou encore que les assurances tuent délibérément des malades en refusant l'accès au soins pour des motifs bidons.
    Et dire que Sarko remet ce système en question alors que nous sommes les numéro 1 dans la santé.
    Souvent caricatural mais il faut passer par là pour dénoncer les choses.
    Bref encore un très bon film de Moore.
    :8/10:
    Flex07
    Flex07

    86 abonnés 1 705 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 juillet 2010
    Le moins bon documentaire de Michael Moore. On sent un peu trop d'exagération et de mauvaise foi mais on ne peut lui reprocher de balancer un grand coup de pied dans la fourmilière. Ca reste efficace et le message, quoiqu'un peu trop rabâché, passe.
    Vareche
    Vareche

    42 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 septembre 2007
    Moore signe son meilleur documentaire, bien moins approximatif et beaucoup plus provocateur que les précedents, il s'engage ici bien plus, à l"inverse d'une école documentaire européene désincarnè et "strobienne" michael donne dans la chaire et dans la reflexion. Moore montre simplement le capitalisme tel qu'il est fondé, sur des sacrifices humains, sur la misère et la souffrance de ceux qu'on accepte d'évincé. Le film est un pendant trash a la misère du monde ici focalisé sur les E.U. S'il reste approximatif sur la france (et tant mieux, ce n'est pas le rôle du film, et puis au moins on a la cmu ici) le film montre un pendant de cuba qui va en estomaquer plus d'un. Dans notre cher pays hypocrite ou la désinformation sur la havanne est proportionnelle à notre mauvaise fois, michael moore à le grand mérite d'être du côté de ceux qui savent se battre pour la justice. Et en plus il est sincère, pour une fois chapo, il n'y a pas un seul documentariste français snobinard pour relever un tel défi? Heureusement si (le grand hypocondriaque Pierre Carles).
    Redzing
    Redzing

    1 129 abonnés 4 480 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 juillet 2010
    Michael Moore s'attaque cette fois aux mutuelles de santé privées de son pays, qui cherchent avant tout à faire du profit. Disons le tout net : l'objectivité du film est quasi-inexistante. "Sicko" est certes un documentaire divertissant et plein de cynisme faisant mouche, mais Moore n'interroge jamais ses "ennemis" comme il l'a fait dans ses travaux précédents, et trie de façon évidente les témoignages qui se rangent de son côté, faisant ainsi passer des idées à moitié fausses. Cependant, comme le confirment les dernières paroles, la cause est noble, et on ne va pas cracher sur 2H assez amusantes.
    Arthus27
    Arthus27

    94 abonnés 568 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 juin 2012
    MA-GNI-FIQUE !!!!

    Ce superbe documentaire est excellement fait avec un Moore plus drôle que jamais et des témoignages plus révoltants les uns que les autres... On est subjugués du début à la fin par toutes ces histoires invraisemblables. On regrettera cependant que les Français passent pour les gros bouges paresseux qui font la grève à longueur de temps et qui râle même avec les avantages dont on bénéficie (35h, congés maladie, et autres congés en tous genres ^^).

    C'est bien simple, je n'osai même plus embrasser ma copine de peur de rater ne serai-ce que 2min du film!!!

    A voir à tout prix!!
    Lucille T.
    Lucille T.

    38 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 octobre 2010
    Soins, n. m. pl. : actes par lesquels on veille au bien être, au bon état de quelqu'un.

    Juste effrayant. A déconseiller à tout hypocondriaque.
    haciol
    haciol

    8 abonnés 264 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 juillet 2009
    On passe un bon moment en compagnie de Moore et on est très content de resté en France à la fin du film: malgré que ce ne soit pas parfait, on a vu qu'il y a bien pire ailleurs!!!
    OMTR
    OMTR

    17 abonnés 263 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 juillet 2019
    Analyse perspicace du système de santé américain ; qui met en exergue toutes les aberrations d’un système de santé basé sur le profit, au point que plus les gens meurent, plus les actions des firmes de l’industrie médico-pharmaceutique grimpent. Aux antipodes de ce type de système éhonté, les meilleurs systèmes de santé universelle étatiques et gratuits du monde, avec le sommet en la matière qui est Cuba !
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 19 septembre 2007
    Quand on voit ce film dans le quel Moore parle beaucoup de la France et quand on entend les erreurs qui y sont faites, volontairement ou non, cela remet en question tout ce qu'il a fait précédement. Le revenu moyen d'un couple français n'est pas 7000€ et chez nous la santé est loin d'etre totalement gratuite... Le film est interessant, mais Moore est loin d'etre impartial... Cela présente-t-il un interet ? Pour moi non !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 mai 2008
    Voilà un film documentaire choc. Et oui, le pouvoir politique et les les lobbys aux usa sont les meilleurs amis du monde. Shame on the système américain de soin de santé.
    Sebi Spilbeurg
    Sebi Spilbeurg

    82 abonnés 1 005 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 mars 2014
    Palme d’or au Festival de Cannes 2004, Fahrenheit 9/11 est entré dans l’histoire comme étant le deuxième documentaire ayant reçu la plus haute distinction lors de ce rendez-vous international du cinéma (après Le Monde du Silence, en 1954). Une critique fondamentale de la politique de George W. Bush qui permit à son réalisateur, Michael Moore, d’obtenir une notoriété incommensurable auprès des gens du métier mais également du public. Autant dire que son projet suivant était attendu de pied ferme ! Avec, cette fois-ci dans sa ligne de mire, le système de santé américain. Aussi percutant que Fahrenheit 9/11 ?

    Nous savons tous qu’aux États-Unis, se faire soigner relève du parcours du combattant. Notamment en ce qui concerne les frais médicaux et les assurances. Pendant pas loin de deux heures, Michael Moore use de divers exemples et témoignages qui ont de quoi nous faire dresser les cheveux. En passant par la greffe d’un doigt coûtant environ 12 000 $, les gens étant obligés de travailler après l’âge de la retraite juste pour avoir la couverture sociale qui va avec, ou encore des assurances qui refusent de payer pour simple maladie non déclarée… Les exemples sont nombreux ! Et ils en deviennent de plus en plus inhumains quand arrivent des cas beaucoup plus graves (impliquant le décès d’une personne) et l’intervention des politiciens dans ce système outrageux. Le but de Michael Moore, ici, était de nous choquer. Il réussit cela haut la main !

    Et il y parvient surtout quand arrivent les comparaisons avec d’autres pays (Canada, Angleterre, France, Cuba). Car si la critique est toujours présente vis-à-vis des États-Unis, ces passages autorisent le documentaire à s’aventurer vers le côté humoristique, qui allège le ton et le sujet. En effet, il est assez drôle de voir le réalisateur lui-même s’aventurer dans certains lieux, demandant aux gens des précisions, et de se retrouver éberlué face à leurs réponses. Après, il faut tout de même avouer que Moore va un peu loin dans ses effets de styles.

    Continuons avec l’humour ! Avant son passage à Cuba, il démarre son trajet à la manière d’un Michael Bay : bateaux à l’allure militaire vus du ciel, drapeau américain en fond, montage énergique, musique digne de Hans Zimmer ! De ce fait, pour quelques secondes, Sicko se transforme en divertissement patriotique. C’est voulu, mais en y faisant intervenir des personnes réelles (partant pour Cuba afin de s’y faire soigner) qui, du coup, perdent énormément en crédibilité. Ils donnent l’impression de n’avoir été que des figurants depuis le début du film (alors que ce n’est pas le cas). Rien qu’avec ça, Sicko en prend un coup.

    Là où Michael Moore en fait aussi trop, c’est lors des passages émouvants. Où quand certains cas sont obligés de nous faire verser une larme. Pour être sensible à un exemple, il suffit d’écouter la malheureuse histoire. Pas besoin d’une mise en scène appuyée qui insiste sur l’instant ou encore d’un plan qui montre une personne pleurant à chaudes larmes. Malheureusement, Michael Moore procède ainsi, allant jusqu’à zoomer quand une personne éclate en sanglots. En faire trop énerve plus qu’autre chose, franchement ! Et surfaire n’est pas le meilleur procédé à réaliser pour faire passer des sentiments aux spectateurs.

    Et parfois, on pourrait se demander si Moore n’est pas du genre à se contenter ! Explication : il trouve un cas (voire deux) et ne vas pas chercher ailleurs. Un détail qui se remarque surtout quand il aborde une famille française, parlant de leurs économies. En voyant ce couple fort aisé en tant que représentant de notre pays (qui n’arrête pas de parler vacances), cela prouve que le réalisateur ne choisit pas forcément les meilleurs cas. Juste ceux qui l’arrangent pour la bonne construction de son documentaire.

    Certes, Sicko fait part d’un sujet tout ce qu’il y a de plus répugnant, humainement parlant. Mais tout comme un long-métrage classique, il ne doit pas s’arrêter qu’à son concept. La mise en scène faisant également partie de l’ensemble. Et sur ce point, Michael Moore en fait tellement trop qu’il perd par moment notre intérêt pour son documentaire. Ce dernier se montrant parfois énervant et perdant un peu de sa crédibilité.
    Julien Vasquez
    Julien Vasquez

    31 abonnés 1 096 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 octobre 2019
    Un documentaire saisissant dont l'ensemble des témoignages laissent sans voix. Une vision un peu idyllique des autres pays diminue la crédibilité de Michael Moore.
    CeeSnipes
    CeeSnipes

    285 abonnés 1 708 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 août 2013
    Michael Moore a démarré petit, avec un documentaire sur sa petite ville de Flint, Michigan. De fil en aiguille, sa légende a pris vie avec des films plus ambitieux comme Bowling for Columbine et Fahrenheit 9/11, Palme d’Or.

    Aujourd’hui, c’est un auteur reconnu, sans doute grâce à sa Palme d’Or, soyons honnête, et il peut faire ce qu’il veut. Son petit plaisir est de dénoncer les exactions du gouvernement américain en s’intéressant aux histoires des petites gens. Et c’est tout à fait ce qu’il fait en une première heure édifiante, avec des histoires toutes plus insolites et tristes les unes que les autres. On se prend alors à rêver d’être devant le meilleur film de Michael Moore, ce qui n’est pas peu dire. Et malheureusement, notre cher Michael Moore passe la ligne rouge une fois de trop. Si on ne pouvait (ou ne voulait) pas totalement vérifier tout ce qu’il avançait dans ses précédents films, il se trouve que dans Sicko, on peut parfaitement vérifier ce que Michael Moore avance dans sa deuxième partie.

    En effet, Moore décide d’aller voir à travers le monde les différents systèmes de santé… Et il passe en France ! S’ensuit un ramassis de clichés sur un gouvernement qui changea quelques mois plus tard et de fausses assomptions. Pour comparer le système de santé d’un Américain pauvre, Michael Moore s’en va interroger un couple parisien très aisé. Où est la logique ? Où est la démarche déontologique ? Où est l’intérêt ? Il n’y en a aucun. Alors qu’il décide d’aller à Cuba pour dire que leur système est parfait, il se trouve que le gouvernement cubain ait décidé d’interdire son film, donnant de mauvaises données sur un système de santé pas si bon que ça. Même si, en termes de cinéma, ça ne change pas le talent d’un Moore pour passionner son spectateur, ça reste assez gênant pour accrocher totalement au sujet.

    Sicko est un excellent film pendant une heure, avant qu’il explose en vol par la preuve définitive que Michael Moore est un vrai manipulateur de données, ce qui fait perdre beaucoup d’intérêt au film.
    Requiemovies
    Requiemovies

    208 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 septembre 2007
    En complément de arthur_hash qui résume assez bien ce focumentaire. La sauce Moore ne prend plus, on est loin très loin de Roger and Me ou même The Big One. La descente amorcée avec Bowling for Columbine et poursuivit sur Farenheit on atteind ici un niveau de démagogie et propagande râtée très très bas. Aucune subtilité, tissus de mensonges ou plutôt d'informations erronnées, voir mensonge par omission (j'aimerai savoir combien de foyer en France on un salaire moyen de 7000 euros et dont la principale dépense est "le poisson rouge" sic., habite Paris dans un 80m2 et visite toutes les plages du monde, je passe sur les autre "échantillons" franco bobo interviewés ds ce docu; en outre pour avoir séjourné à Cuba ce n'est pas du tout le portrait que Moore veut en faire...passons "ces détails").
    Moore et sa bonne âme charitable (donner 12 000$ à son détracteur webmaster préféré en anonymat pour nous prouver sa bonté, au secours)...
    On arrive à la fin en ayant juste appris les rouages du système médico-financier des Etats-Unis, certes une catastrophe honteuse de bout en bout mais hélas Moore se perd dans la manière en utilisant les mêmes rouages qu'il dénonce, toute la partie "mais comment que c'est ailleurs". on filme des larmes on refilme les mêmes sur une autre joue, ensuite un autre visage. Stop. Moore réussit dans la forme (bien monté et limpide) et se noie dans un formol de bon sentiments calculés et un méandre de désinformations. On le préférait certes plus sage mais plus mordant au final dans ses premiers documentaires, hélas l'impact en est réduit. Reste juste son humour corrosif...mais peut-être n'était ce pas un documentaire...
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top