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Szerelem
47 abonnés
513 critiques
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4,5
Publiée le 28 octobre 2011
Sueurs. Sangs. Baston. Foot. A première vue, un film très masculin & sans aucune once d'humanité. Enfaite, "Hooligans", c'est bien plus que ça : Lexi Alexander grâce à sa réalisation finement travaillée, son style sombre mais surprenant & ses acteurs tous plus excellents les uns que les autres met en place une histoire qui se tient en tout point, intéréssante voire même extrêmement émouvante. Résultat, on en sort tout bizarre, un peu choqué un peu ému mais très satisfait. Le rythme est tendu tout du long (malgré quelques dialogues un peu longuet) dont certaines scénes atteignent une tension incroyable ! Un drame qui tend à prouver, que le cinéma Anglais reste un des meilleurs qui soit.
Un film brut de décoffrage tant dans sa photographie que dans son histoire. Ils sont radicaux dans ce milieu...il leur en faut peu pour tourner la situation en drame shakespearien :p Mais...sans plus !
Excellent film ! Sur L'hooliganisme dans le football, surtout dans le championnat anglais ici, l'équipe de West Ham United à un "gang" et ils sont prêt à tout pour redevenir le club numéro 1. J'ai mis la note de 4 sur 5.
Un film violent, intense mais qui ne tombe jamais dans la surenchère. De plus, le tout est porté par un trés bon casting. En revanche, la morale de fin est un peu douteuse.
"Hooligans" est un film indépendant, qui ne parle pas de football mais de la vie et des affrontements de ses supporters. Derrière toute cette violence, il y a vraiment une histoire qui a été écrite avec beaucoup d'intensité et d'intelligence, et qui ne manque pas d'émotion vers la fin. Elijah Wood livre ici l'une de ses meilleures interprétations. A voir !
Entre deux bastons et trois pintes de bières, on essaye d’humaniser les fameux « Hooligans ». Hors il est difficile d’avoir de la sympathie pour ces débiles irresponsables, filmé ici avec beaucoup de complaisance.
Longtemps que le cinémas ne nous avait pas fournit une ouevre sportive plus accès sur ces fans que sur ces gloires et parcours de rêves. Ici nous sommes plongés dans la plus pure folie du supporter extrémiste, les bastons sont très réalistes et malgré cette univers sordide, il y a tout de même un message d'espoir pour tout supporter landa.
Ce film surprise réussit le pari de nous embarquer dans l'univers violent des hooligans anglais. On est embarqué dès le début et le film tient la route jusqu'à son dénouement.
ça se castagne dur dans le film parce qu'ils aiment ça et qu'il le valent bien. Quelques bonnes scènes, une morale à la noix de coco, une fin poignante, bref un bon divertissement mais attention à ne pas trop glorifier ces hooligans quand même, mais au fait que vient faire Frodon au 21e siècle ?
Lexi Alexander nous amènent sans trébucher dans le milieu hooligan avec une certaine réussite, surtout du à la qualité d'Elijah Wood, qui casse son image. Convainquant.
Tous les films anglais que je vois, on cette qualité essentielle, d’être excellemment bien filmés. « Hooligans » ne manque pas a la règle et nous offre un film violent. Les combats de rue sont toujours filmés de façons différentes avec un style différent. Je ne connais pas bien l’univers du football et tout ce qui s’y rattache et je ne m’y intéresse pas vraiment. Pourtant « Hooligans » percute le spectateur, en lui démontrant qu’il y a un réel problème avec le football, les hooligans. On notera, cependant, des défauts au niveau de certains maquillages d’un plan a un autre. Au début, après le premier combat de Matt, sur une scène, on ne voit pas les bleus, sur la scène juste après, continue dans le déroulement du film, les bleus apparaissent comme par magie. Mais si on fait abstraction de ce seul défaut, ce film est vraiment très bon.
Frodon aux pays des Holigans Anglais!! Aprés le raz de marée de la trilogie du "Seigneur des anneaux", Elijah Wood marque un tournant avec ce film assez violent sur l'histoire d'un Americain qui, aprés avoir etait viré de Harvard, décide de partir en Angleterre rejoindre sa soeur qu'il n'a pas vus depuis fort longtemps. Sur place, il fait la connaissance de son beau-frere, chef d'un gang de holigans et supporters du club Anglais " West Ham United", qui va l'initier à une mode de vie assez violente de provoquer les supporters des equipes adversaires Anglaises.... Premier film de Lexi Alexander qui dépeint parfaitement l'univers des holigans. Le film vaut le coup d'etre vu malgré qu'il soit interdit aux moins de 16 ans. Elijah Wood choisit un bon role tremplin et on oublie son personnage de gentil Frodon qui lui colle à la peau depuis la trilogie de Peter Jackson. Ses partenaires dont je ne me rappelles plus comment ils s'appellent sont excellents à ces cotés. Un film a voir.
On a vraiment le sentiment que ce film a été fait pour séduire un public américain d'ados. Pourquoi parler des hooligans à travers un héros ricain ? L'histoire n'est donc pas trop crédible, le résultat est bien édulcoré, non pas par la violence qu'il montre sans réserve (mais d'une manière stylisée un peu toc), mais par la psychologie de bas étage et les dialogues creux et vraiment proprets. Ramener les causes du hooliganisme à l'amitié virile, à l'amour de la bière et des bonnes bastons, c'est très réducteur. Le racisme est tout juste suggéré, les idéologies douteuses sont totalement occultées, comme l'est d'ailleurs toute forme d'analyse des causes sociales à l'origine du phénomène. La morale finale, qui fait penser que l'usage du poing dans la gueule est le meilleur moyen pour s'affirmer, laisse aussi un peu songeur. Ce film n'a donc rien d'une étude fouillée sur un microcosme rarement montré au cinéma, il n'est qu'un assez bon divertissement péchu, rien de plus.
Lexi Alexander, cinéaste allemande exilée aux Etats-Unis a voulu montré les dérives des fanatiques du ballon rond en Angleterre en propulsant les spectateurs dans l'univers violent et inquiétant des hooligans. Bien que la réalisatrice fasse preuve d'une certaine maîtrise en se penchant sur les us et coutumes de ce milieu, Hooligans laisse une impression mitigée et perplexe. Alexander n'échappe pas à la caricature et certaines scènes dramatiques paraissent trop théâtrales voire pompières surtout dans les dernières scènes. Les idées qu'elle souhaite dénoncer et véhiculer sont en fait ternies par une empathie de la réalisatrice envers le personnage incarné par Elijah Wood (qu'on n'attendait pas là mais qui encore une fois se montre impeccable) mais également par la révélation du film Charlie Hunnam. Il ne faut pas oublier que son personnage ultra-violent est vraiment détestable mais le traitement effectué par la réalisatrice fait qu'on s'y attache...et c'est là que le bât blesse. Lexi Alexander semble oublier la véritable nature de ses personnages en les rendant sympathiques aux spectateurs. Les hooligans, véritables sacs de bière, organisés comme de véritables gangs qui règlent leurs conflits à mains nues sont animés par une pure et simple soif de barbarie. Le portrait brossé par la cinéaste n'est donc pas aussi impitoyable qu'on était en droit de penser. La violence est montrée et Alexander s'en sort honorablement. Le montage est nerveux, la violence réaliste et presque insoutenable. Malheureusement, comme les personnages nous ont été présenté comme une bande de potes à laquelle on s'attache, on en vient à espérer que la bande gagne face à la bande adverse lors de la bataille finale alors qu'ils sont tout autant monstrueux. Il y a donc quelque chose qui cloche dans Hooligans. L'esprit de camaraderie prime sur la violence dans le film de Lexi Alexander et dénature son sujet originel. Reste des comédiens irréprochables, une photo soignée et une atmosphère réussie.