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    Le Dernier des hommes
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    51 critiques spectateurs

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    Parkko
    Parkko

    160 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 février 2010
    Je n'ai rien contre les films muets ou en noir et blanc, mais je suis pas fan des films de type « burlesque », ou je ne sais pas comment il faut appeler ça. Peut être ne faut-il pas regarder ce genre de film comme je le fais, mais ce film-caricature (bah oui, car ça en est bien un quand même) ne me fait pas rire, ni sourire, et voir les mésaventures de cet ex-portier m'aurait peut être plus intéressé si le tout était resté un peu moins caricatural, où cet homme qui veut encore porter des valises dès qu'il en voit une quasiment, mais qui est trop vieux etc...
    Pourtant, l'idée d'un homme qui au début est dans une position sociale dont il est fier, et qu'ensuite il la perd, etc... aurait pu être bien, mais le surjeu m'a vraiment déplu.
    Encore que, tout ceci n'est rien comparé à la fin ridicule que laisse le film. Rassurez vous, on continue dans la caricature avec une happy end encore plus ahurissante que dans les films hollywoodiens de nos jours, happy-end qui traîne considérablement en longueur.
    Ce n'est pas parce que c'est en noir et blanc et muet que c'est nul, on est d'accord, mais c'est pas pour autant non plus que c'est bien.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    89 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 octobre 2018
    « Aujourd’hui tu es le premier, estimé de tous, un ministre, un général, peut-être un prince. Sais-tu ce que tu seras demain ? » Ce premier intertitre lance idéalement Le dernier des hommes (1924) car il installe d’entrée le ton du quinzième film de Friedrich Wilhelm Murnau. Et, derrière un récit dramatique, c’est toute la virtuosité et la maîtrise technique du cinéaste qui éclatent à l’écran, comme une évidence. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
    Matthieu F.
    Matthieu F.

    23 abonnés 153 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 décembre 2011
    "Le Dernier des hommes" montre l'immensité de l'hypocrisie humaine : un portier célèbre dans son quartier et au travail, se voit réduit à travailler dans les toilettes pour tendre des serviettes aux clients, ce qu'il ne supporte pas ; il sera moqué pour son travail, jusqu'au jour où la situation changera... et il sera acclamé, salué bassement, complimenté... Ce film montre à quel point la valeur d'une personne se définit par l'argent qu'il a dans son portefeuille ou son compte en banque.
    Toutefois, même si cela est symptomatique des films muets, l'intrigue est légère, ce qui donne une relative longueur au film. Loin du chef d'oeuvre tant promis...
    Spiriel
    Spiriel

    37 abonnés 318 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 février 2008
    Ses contemporains, souhaitant être toujours plus ambitieux au niveau de l'histoire et des personnages, multipliaient les intertitres. Devant les dégâts provoqués par ces hachages, Murnau s'est lancé le pari de réaliser un film sans intertitre, acceptant ainsi la contrainte du muet. On ne peut entendre les acteurs? Eh bien, tachons de les faire comprendre autrement! C'est là que Murnau, réalisateur déjà on ne peut plus réputé, de Nosferatu en particulier, toucha au génie. Il prend le media qui lui est offert tel quel et cherche à l'exploiter au mieux, avec ses forces et ses faiblesses. Le film, à l'histoire simple, est pourtant fort et émouvant. Pas besoin d'intertitres, on comprend tout grace aux acteurs et à la mise en scène. Ce chef d'oeuvre poussera Hollywood à tous les sacrifices pour recruter Murnau. Cela donnera L'aurore, plus grand film muet du cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 15 novembre 2014
    Un film de Murnau intéressant comme souvent mais qui pêche par un rythme plus lent et par une histoire sympathique mais moins profonde que ses chefs d'œuvres.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 mars 2008
    Le chef-d'oeuvre du génie Murnau. Moi qui suis péssimiste et qui aime le péssimisme, j'ai été servie. Nosferatu et L'Aurore sont des chef-d'oeuvres sa ne fait aucun doute, mais quelques années avant L'Aurore, Murnau avait déjà atteint la perfection, le sublime. Rien que le premier plan de caméra, elle est placé dans l'ascenseur, est d'un modernisme tel, que pendant une seconde je me suis cru sur un film de moins de trente ans. La mise en scène est parfaite, la direction d'acteur est rarement égalé dans sa filmographie, le scénario est exellent et la musique est tellement bonne quelle reste dans la mémoire. Le happy-end ne gène pas plus que ça(ahhh, la production, quesque vous voulait y faire)et peu même rajouté du péssimisme au film. Jannings est superbe. Rien à redire, à par peut-être que c'est un bijou cinématographique qu'il faut s'empresser de voir.
    Caine78
    Caine78

    6 716 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mai 2007
    Murnau atteint une nouvelle fois le sommet grace à ce film puissant, portrait d'une déchéance, mais que Murnau filme toujours avec une grande humanité et une saisissante maitrise technique. Comme à son habitude, le génie allemand nous offre un jeu de lumières des plus ahurissants, porté en plus par une performance poids lourd du grand comédien Emil Jannigns. Au final, un nouveau grand film du cinéaste, qui n'aura cessé de briller durant la période du meut. Très fort.
    Joëlle Roubine
    Joëlle Roubine

    5 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 janvier 2017
    "Le Dernier des hommes" est le type de film que je crains de revoir tant je veux en garder le vertige qu'il m'a donné lorsque je l'ai découvert.. jusqu'à ce qu'il se remontre à l'affiche d'une bonne salle ! Mais si j'ai eu la même sensation avec "L'Aurore", si je vais le revoir, si j'en ressors aussi tourneboulée que la première fois, alors il n'y a pas de raison que cela n'en soit pas de même avec "Le Dernier des hommes". Je suis en avance, il fait très froid dehors, je vais me réchauffer chez le libraire voisin et j'en ressors avec un livre de mathématiques et puis c'est l'heure.
    Ah, Murnau ! Je t'imagine revenant parmi les hommes juste le temps que l'on t'ovationne, que l'on te dise combien tu es un maître. Je te demanderais si c'est exprès que le crâne du portier de l'Atlantic est chauve sous son couvre-chef, si c'est par ce détail que tu as voulu montrer toute une vie de loyaux services ? J'ai envie de répondre par l'affirmative car oui, tu es un maître.
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    156 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 avril 2017
    Si l'on excepte le happy-end ridicule imposé par l'UFA et annoncé par un carton (le seul du long métrage) ironique, «Le Dernier des Hommes» demeure l'un des plus grands films de Murnau. Par la seule force des images il a su donner vie à son film et à ses personnages, sans que soit jamais prononcé un seul mot. Difficile d'approcher davantage l'essence même du cinématographe, il est d'ailleurs étonnant (et fort dommage) qu'aussi peu de films muets se soient risqués à ne pas submerger le spectateur de cartons, altérant par la même occasion le pouvoir suggestif de l'image. Pour revenir au «Dernier des Hommes», il prouve une fois de plus l'importance de Murnau quant à l'histoire du cinéma et son évolution artistique. Il fut l'un des plus grands maîtres du muet, et une fois de plus il a réussi à approfondir le langage cinématographique à coups de travellings et autres mouvements de caméra géniaux. Car en effet, autant le dire tout de suite, l'histoire, bien que remarquablement traitée et interprétée, n'est qu'un prétexte pour les expérimentations du cinéaste allemand. La caméra semble dotée d'une vie propre tant elle se déplace avec grâce, et si l'on ajoute la multitude d'autres techniques employées par Murnau (surimpressions, distorsions, montage alterné, etc.) on ne peut qu'être impressionné par la virtuosité et la modernité certaine du long métrage. Sans parler de la beauté de la mise en scène et de la photographie, une constante chez Murnau. Un chef-d'oeuvre quelque peu oublié à redécouvrir! [4/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 février 2008
    Incroyable!
    Concentré d'émotion, relevé par une musique aux cordes virtuoses, Murnau réalise l'impossible: crée une merveille cinématographique sans paroles.
    Tout naît de gestes, de faciès, de plans géniaux, pour le plaisir des yeux. Mais les oreilles ne sont pas lésées pour autant.
    Seulement, je regrette un peu l'épilogue, même si onirique, cassant complètement ce sentiment de tristesse, pitié. Mais bon, Murnau est un maître.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 mai 2008
    Incroyable. Vraiment, après avoir vu pratiquement tous les films de Murnau, il est celui qui m'a le plus touché et emerveillé! Quelle réalisation ! J'aime beaucoup les travellings de Murnau, on a l'impression qu'ils sont chancelants et ils donnent un rendu vraiment pas mal! En pleine vague de l'expressionnisme, on ne peut qu'être entraîné par ce film: ce travail sur l'expression peut laisser les gens septiques, il m'a particulièrement convaincu! La musique est aussi très bien choisie ! Non vraiment je suis plus que sous le charme de Murnau!
    Ladyshamble
    Ladyshamble

    9 abonnés 167 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mars 2008
    Un film grandiose et novateur qui mélange à la fois expressionisme et kammerspiel.
    Une réussite.
    Olivier G.
    Olivier G.

    3 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 avril 2022
    La façon de filmer est magistrale, la lumière extraordinaire, l'inventivité de la mise en scène et les effets de caméra magistraux (la marque de l'expressionisme est partout présente), l'acteur principal vibrionnant et truculent dans son joli costume de groom. Le conte, puisque c'en est un, ne nécessite quasiment pas de cartouche d'explication ou de dialogue de par la fluidité du scénario et du montage. Remarquons le aussi pour un film muet, la musique qui accompagne colle pour une fois assez bien à l'histoire et sait se faire oublier.
    Alors pourquoi cette petite déception en fin de spectacle ? Je pense que Murnau nous donne à voir un film avant tout moral, passionnant d'un point de vue historique (l'Allemagne entre les 2 guerres au milieu de la trop courte république de Weimar) mais datée et dont le comportement des acteurs n'est pas toujours simple à décrypter un siècle après.
    Objectivement notre super groom ne peut plus effectuer ses tâches quotidiennes au risque de se briser le dos. Allons plus loin, la direction du palace Atlantic serait fautive si elle le laissait poursuivre son activité professionnelle et elle lui trouve un emploi de substitution moins prestigieux mais elle ne le licencie pas. Evidemment il n'y a pas de conduite du changement ni l'accompagnement en reconversion de poste qui prévaudrait aujourd'hui (enfin, supposons le). Non ce qui choque aujourd'hui à mes yeux ce sont les réactions de ses voisins et de sa propre famille, moqueurs, cruels, culpabilisateurs. On est loin de la solidarité au sein du monde ouvrier qui se développe en France à la même époque. Duvivier n'aurait jamais pu tourner ses histoires en Allemagne. Le scénario du film par contre pourrait constituer une anthologie intéressante expliquant la montée aux extrêmes, quelques années avant l'arrivée au pouvoir du nazisme, comme Haneke s'y est employé dans son "Rubans blanc".
    A mes yeux le dénouement inattendu, digne des Marx Brothers est bienvenue, atténue la pesanteur voire la "lourdeur" morale ressentit tout au long de l'histoire. Sans trop en dire on peut facilement rire de la déconvenue de la direction de l'hôtel, histoire de l'arroseur arrosé en quelque sorte, tous les protagonistes, riches comme pauvres sont entrainés dans un rire communicatif qui semble sellé le temps de la comédie, une bien fragile unité.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 mars 2014
    Film très symbolique, où chaque scène peut être analysée pendant des heures. spoiler: D'abord, les jeux de lumière sont omniprésents, et accompagnent la descente aux enfers du portier, qui passe littéralement de la lumière à l'ombre. La symbolique de l'uniforme est omniprésente: plus qu'une position sociale, en le perdant, il perd sa peau. D'autant plus que le portier est totalement hanté par le regard des autres, il ne vit que par lui. Plus le temps passe, et plus on se demande comment il aurait pu faire autrement que voler son uniforme pour sauver les apparences. Le mariage n'arrange rien à l'affaire. Le moment crucial arrive lorsque la belle mère découvre la supercherie. Les deux visages s'affrontent: l'un crie de surprise, l'autre est paralysé par la peur. Alors qu'elle rebrousse chemin en courant, lui qui est au fond du trou ne peut plus fuir. Alors qu'il devrait accepter son destin, non! il revient chez lui encore en uniforme. Ultime tentative pour sauver les apparences, dérisoire lorsqu'on sait que tout son immeuble est au courant de sa déchéance. Les portes sont très travaillées: la première est un tourniquet, qui enveloppe, la seconde est la porte du maître d'hôtel, quadrillée comme une fenêtre de prison, la troisième est battante, pour mieux gifler le protagoniste. L'expressionnisme est assez absent des décors, qui sont droits et réalistes, sauf à quelques moments, lorsque l'hôtel lui tombe dessus par exemple. En revanche, les acteurs ont des expressions très travaillées, la gestuelle est très importante: le corps du portier se courbe de plus en plus à mesure qu'il est dégradé. La technique de Murnau, novatrice de par son utilisation de la caméra déchaînée qui a nécessité de réécrire le scénario pour tenir compte de cette liberté de mouvement accrue et des possibilités offertes par le travelling, consiste en une utilisation minimaliste des intertitres (2 en tout, même pas nécessaires), et une façon de filmer le décor avant le personnage. C'est particulièrement flagrant dans les 2 premiers plans. Il y a une vie à côté de celle du portier, qui n'est finalement qu'un homme parmi d'autres. Enfin, le scénario en fait un film engagé, réalisé après la crise de 1923, proche du Kammerspiel.
    La fin permet au spectateur de ne pas aller se pendre après le film, parce que c'est pas très gai. D'ailleurs, la traduction anglaise du titre est: le dernier rire.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 avril 2007
    Un film peut être un peu long, quelque inter-titres n'aurait pas été de trop, car il est assez facile pour les nons habitués, de s'y perdre, mais "Le Dernier des Hommes" restera le film qui révolutionna la prise de vue.
    L'histoire est assez bonne, est l'intèprétation de Emil Jannings est excellente !
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