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    Le Dernier des hommes
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    51 critiques spectateurs

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    Yohan Marques
    Yohan Marques

    23 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 décembre 2011
    Même s'il n'est pas le plus connu des films de son auteur, Le Dernier des Hommes tient une place fondamental dans sa filmographie : véritable laboratoire d'experimentations visuelles, ce mélodrame sans intertitre préfigure "L'aurore" mis en scène trois ans plus tard, une oeuvre considérée à juste titre comme l'un des meilleurs films de tous les temps. Le style virtuose de Murnau est d'ors et déjà éclatant : à la fois aérien et mélancolique. La photo et la lumière constituent par ailleurs un sommet d'expressionnisme : jeu sur le clair-obscur, la lumière et les contrastes, attention portée aux lignes et perspectives archictecturales... A tout cela, il ajoute des innovations personnelles qui feront date dans l'histoire du cinéma : l'utilisation inédite de la caméra subjective en est l'une des trouvailles les plus spectaculaires...
    Y Leca
    Y Leca

    29 abonnés 979 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 mars 2024
    Il faut aimer la pantomime et Jannings en fait des kilotonnes en vieux portier abattu et voûté par la perte de son statut et, surtout, de son uniforme. Chaplin aurait fait plus court et plus émouvant. Mais la copie restaurée est belle et l'histoire donne à voir les mœurs et les métiers d'une époque révolue. La fin façon conte de fée gâche le film et reste grotesque.
    ygor parizel
    ygor parizel

    237 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 août 2012
    Un Murnau décevant, une oeuvre qui manque un peu d'émotion malgré un propos fort (décadence et perte de fierté d'un homme). Dommage qu'il n'y ai pas d'intertitres et plusieurs scènes ou il ne se passent pas grand chose n'était pas nécessaire. Un film avec du charme mais sans plus, j'ai vu une version longue avec un happy end pas forcément bien vu en plus.
    pitch22
    pitch22

    165 abonnés 680 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 juin 2009
    F.W. Murnau nous offre une autre belle réussite du cinéma allemand, avec ici un film de chambre, par conséquent à thématique sociale. Certes, l'histoire manque d'un certain dynamisme mais le conte, qui porte sur la perte de dignité liée au déclassement et sur l'ironie du sort, reste finement traité et agréablement tourné. Dommage que ça ne marque guère l'esprit, contrairement à L'Aurore.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 novembre 2010
    Une grande réussite, le film garde encore une réelle force avec un sujet parfaitement d'actualité.
    NicoMyers
    NicoMyers

    56 abonnés 302 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 septembre 2009
    Chef d'oeuvre d'inventivité signé Murnau, Le dernier des hommes restera dans les annales pour être l'un des deux films muets sans intertitres (avec La nuit de la Saint-Sylvestre, 1923). Le réalisateur nous conte donc son histoire sur la vieillesse et sur le chômage, par le biais d'un vieux portier brillament joué par Emil Jannings, le tout uniquement par les moyens visuels offerts par une caméra. Il redouble donc de créativité ; tout y passe : travellings audacieux (celui sur le trompettiste, notamment), effets de subjectivité pour exprimer l'ivresse, l'oppression ou la paranoïa, séquences de rêve, cris des comères qui s'adressent la parole d'un étage à l'autre... Seule la fin, qui pourrait être interpretée comme un rêve elle-aussi, vient baisser le niveau à mon goût.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    84 abonnés 1 741 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 janvier 2018
    Heureusement que Murnau est là pour sauver un scénario pathos et une interprétation qui en fait des tonnes. La mise en scène, elle, est magistrale (mais bon c'est Murnau...)
    Parkko
    Parkko

    158 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 février 2010
    Je n'ai rien contre les films muets ou en noir et blanc, mais je suis pas fan des films de type « burlesque », ou je ne sais pas comment il faut appeler ça. Peut être ne faut-il pas regarder ce genre de film comme je le fais, mais ce film-caricature (bah oui, car ça en est bien un quand même) ne me fait pas rire, ni sourire, et voir les mésaventures de cet ex-portier m'aurait peut être plus intéressé si le tout était resté un peu moins caricatural, où cet homme qui veut encore porter des valises dès qu'il en voit une quasiment, mais qui est trop vieux etc...
    Pourtant, l'idée d'un homme qui au début est dans une position sociale dont il est fier, et qu'ensuite il la perd, etc... aurait pu être bien, mais le surjeu m'a vraiment déplu.
    Encore que, tout ceci n'est rien comparé à la fin ridicule que laisse le film. Rassurez vous, on continue dans la caricature avec une happy end encore plus ahurissante que dans les films hollywoodiens de nos jours, happy-end qui traîne considérablement en longueur.
    Ce n'est pas parce que c'est en noir et blanc et muet que c'est nul, on est d'accord, mais c'est pas pour autant non plus que c'est bien.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    89 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 octobre 2018
    « Aujourd’hui tu es le premier, estimé de tous, un ministre, un général, peut-être un prince. Sais-tu ce que tu seras demain ? » Ce premier intertitre lance idéalement Le dernier des hommes (1924) car il installe d’entrée le ton du quinzième film de Friedrich Wilhelm Murnau. Et, derrière un récit dramatique, c’est toute la virtuosité et la maîtrise technique du cinéaste qui éclatent à l’écran, comme une évidence. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
    Daniel C.
    Daniel C.

    144 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 janvier 2017
    Qu'un film muet puisse être aussi captivant, c'est un régal ! Seul le jeu de l'acteur, notamment au travers de ses mimiques, avec bien entendu la manière dont la caméra s'approche du visage, nous restitue l'intensité des émotions, qui traversent les personnages. Cet homme, qui n'est que portier d'un hôtel de luxe, en tire un prestige et une reconnaissance de son voisinage. Son rôle principal consiste à saluer sur un mode assez militaire, à héler au moyen de son sifflet les taxis et à protéger les clients de la pluie à l'aide d'un parapluie. Cet homme est grandiose et d'autant plus majestueux que le personnel de l'hôtel est nombreux et extrêmement hiérarchisé. Il suffit d'une malle trop lourde, nécessitant chez ce vieil homme un temps de récupération, pour qu'il déchoit de sa position. Effectivement, un temps, il paraît vieux et exténué. Ce sera alors la descente aux enfers pour cet homme. Aucun sous-titre, juste deux courts textes au début et avant l'épilogue, tout le reste n'est qu'accompagnement musical. Du grand septième art !
    Matthieu F.
    Matthieu F.

    23 abonnés 153 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 décembre 2011
    "Le Dernier des hommes" montre l'immensité de l'hypocrisie humaine : un portier célèbre dans son quartier et au travail, se voit réduit à travailler dans les toilettes pour tendre des serviettes aux clients, ce qu'il ne supporte pas ; il sera moqué pour son travail, jusqu'au jour où la situation changera... et il sera acclamé, salué bassement, complimenté... Ce film montre à quel point la valeur d'une personne se définit par l'argent qu'il a dans son portefeuille ou son compte en banque.
    Toutefois, même si cela est symptomatique des films muets, l'intrigue est légère, ce qui donne une relative longueur au film. Loin du chef d'oeuvre tant promis...
    Frédéric P
    Frédéric P

    15 abonnés 185 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 février 2019
    Ce film de 1924 est très différent du Nosferatu de 1922 et de tous les films de tyrans de l’immédiat après guerre. On est dans plus de réalisme avec deux classes sociales, le monde des riches qui virevoltent dans un hôtel de luxe avec sa porte à tambour et le monde des pauvres dans leur demeure statique. Faisant le pont entre les deux mondes un vieil employé de l’hôtel porte beau dans son uniforme. Tout le petit peuple vénère cet uniforme qui le relie au monde des riches. L’employé fait des saluts militaires et est posté devant l’entrée prestigieuse et sa porte à tambour où il s’occupe des valises. Jusqu’au jour où le directeur le surprend buvant un petit remontant. Il le rétrograde en employé des toilettes tout en bas des escaliers derrière les portes battantes. Déchirante scène de dégradation où il faut troquer l’uniforme pour la blouse blanche. Les commères apprennent très vite et propagent la nouvelle. Horrible grimace prise en contreplongée de la femme le découvrant en bas des escaliers en blouse. La caméra de Murnau passe d’une commère à l’autre de manière spectaculaire. L’employé essaie de donner le change en remettant son uniforme avant de rentrer chez lui, magnifique ombre qui se redresse dans la veine expressionniste. Mais tout le monde se moque de lui y compris sa femme.
    Murnau n’a pas besoin de cartons tant sa caméra exprime dans sa mobilité ce qu’il faut comprendre avec un Emil Jannings au top.
    Une fois l’uniforme militaire évanoui et l’autorité qui va avec son monde plonge dans le chaos. Une happy end greffée et surprenante nous empêche de sombrer dans la déprime mais Murnau prévient que cet épilogue est peu probable dans la réalité.
    Spiriel
    Spiriel

    36 abonnés 318 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 février 2008
    Ses contemporains, souhaitant être toujours plus ambitieux au niveau de l'histoire et des personnages, multipliaient les intertitres. Devant les dégâts provoqués par ces hachages, Murnau s'est lancé le pari de réaliser un film sans intertitre, acceptant ainsi la contrainte du muet. On ne peut entendre les acteurs? Eh bien, tachons de les faire comprendre autrement! C'est là que Murnau, réalisateur déjà on ne peut plus réputé, de Nosferatu en particulier, toucha au génie. Il prend le media qui lui est offert tel quel et cherche à l'exploiter au mieux, avec ses forces et ses faiblesses. Le film, à l'histoire simple, est pourtant fort et émouvant. Pas besoin d'intertitres, on comprend tout grace aux acteurs et à la mise en scène. Ce chef d'oeuvre poussera Hollywood à tous les sacrifices pour recruter Murnau. Cela donnera L'aurore, plus grand film muet du cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 15 novembre 2014
    Un film de Murnau intéressant comme souvent mais qui pêche par un rythme plus lent et par une histoire sympathique mais moins profonde que ses chefs d'œuvres.
    BabsyDriver
    BabsyDriver

    80 abonnés 816 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 juin 2008
    Un chef-d'oeuvre qui prouve toute la virtuosité de F. W. Murnau qui, avec ses amples mouvements de caméra, créait la caméra déchaînée et impressionnait le monde entier ! En attendant, Le Dernier des Hommes est un conte magnifique et déchirant repoussant toujours les limites de la technique de l'époque, usant de surimpressions et d'effets spéciaux merveilleux.
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