Très nettement inférieur au précédent, la faute entre autre à un scénario n'importe quoi, à un gamin et une femme gnan-gnan, à des scènes de bagarres nulles (hors style "Zorro" mais style n'importe quel film américain où on résout les conflits à coups de poings), bref l'esprit n'y est plus du tout. Reste distrayant si on ne le compare pas au premier d'où 2 étoiles.
Autant le premier opus excellait de par son scénario extraordinaire, son action rocambolesque et sa refonte réussie du personnage de Zorro alors oublié, autant cette séquelle s'avère nettement en deçà. La devise des suites étant - forcément - d'en faire toujours plus et de multiplier les qualités du premier film, Martin Campbell suit ce règlement à la lettre, quitte à se planter en beauté. En effet, contrairement à son prédécesseur, le dosage de l'humour, de l'action et des autres points primordiaux à un bon blockbuster est ici très mal géré. Là où Le Masque de Zorro proposait des séquences d'action à la fois épiques et envolées, ce deuxième film les multiplie tout en les exagérant à outrance, notre justicier masqué enchainant désormais les cascades surhumaines et les sauts périlleux inutiles. Là où Le Masque de Zorro mettait en scène des scènes d'humour cocasse franchement amusantes, cette séquelle en dévoile de nouvelles aberrantes et stupides comme le cheval Tornado bourré à la bibine, Joaquim le fils d'Alejandro "combattant" bravement son professeur avec une règle de bois ou encore cette scène de bal désolante où Antonio Banderas cabotine comme jamais. Cette séquence est d'ailleurs le pilier de la déchéance pour ce second film, le rythme trépidant du début s'évaporant dès lors pour une histoire de complot intéressante s'entremêlant avec fracas avec les déboires amoureux d'Alejandro et Elena, participant lamentablement à un jeu de "Je t'aime moi non plus" des plus énervants. Ainsi, Martin Campbell n'arrive clairement pas à proposer un blockbuster équilibré, La Légende de Zorro comportant plus d'action mais aussi plus (trop) d'humour, en témoigne la rivalité étirée entre Alejandro et Armand (Rufus Sewell, impeccable) allant de disgrâces verbales à une ridicule partie de polo. Heureusement que ce ton comique poussif n'entrave qu'à moitié le long-métrage, la trame explosive et la réalisation toujours aussi époustouflante de Campbell arrivant à nous faire quelque peu oublier ces écarts de conduite inappropriés. La Légende de Zorro reste donc tout de même un bon divertissement, évidemment bien moins réussi que son prédécesseur mais toutefois sympathique, notamment grâce à la fougue intacte d'une Catherine Zeta-Jones tout en beauté ainsi que la présence de deux nouveaux bad guys bien différents à savoir Rufus Sewell et l'atypique Nick Chinlund.
Film tout aussi complaisant et original dans la construction du scénario et des scènes d'action que le premier volet. On entre, ici, dans la psychologie du héro.
Comment rater une suite : un des nombreux exemples qu'hollywood à le malheur de nous servir. Tous ce que l'on aimait dans le premier est ici un échec cuisant, à commencer par le fils, "je suis le fils de zorro, je vais donc faire tout comme lui, taïaut !". Le potentiel est là, le reste ne suit pas et enterre Zorro, pour combien de temps encore ?
Une excellente suite au film "Le Masque de Zorro" de Martin Campbell , le réalisateur de Goldneye et Casino Royale avec toujours Antiono Banderas sous le masque de Zorro et la sublime Catherine Zeta-Jones qui devient la femme du vengeur masqué !!!
Consternant... tout simplement ! Un scénario complètement bidon en dessous de tout, et un film qui devrait en fin de compte être interdit aux plus de 8 ans (voire interdit tout court). Je l'appellerai volontiers "La légende du Zéro". Car c'est du zéro sur toute la ligne. De A à Z, Z comme Zéro.
L'intrigue est moins élaborée et moins subtile que celle du précédent épisode , mais la magie opère toujours entre le bel Antonio et la divine Catherine qui ferraillent et bataillent avec énergie, autant dans leur couple que contre leurs adversaires.
Si le premier opus relançait habilement la licence, cette suite encore signée Martin Campbell est assez loupée.
Souhaitant offrir un spectacle encore plus familiale que le premier, cet épisode voyant un Zorro marié et père d'un enfant insupportable nous offre sa belle morale de la famille unie contre le mal à la manière d'un mauvais Disney ou de l'insupportable "Les Indestructibles". Ouais bah moi franchement avec un aussi sale gosse, il y a longtemps que je serai parti chercher des cigarettes pour ne plus jamais revenir... mais non là c'est Zorro qui se fait larguer et qui cherche à reconquérir sa gabardineuse dulcinée même si cela donne de mauvaises scènes de vaudeville.
Ah et notons aussi un méchant pathétique et français joué par un américain bien sur. Après j'admets que le film se récupère dans ses spectaculaires scènes d'actions... mais il n'a vraiment que ça pour lui. En bref, c'est à éviter si on veut rester sur la bonne impression du premier.
Encore un film à inscrire dans le livre d'or des suites plus ou moins ratées ... même si le film est divertissant par moments du fait des scènes d'action, son scénario est quand à lui totalement téléphoné d'un bout à l'autre du film. En fait, on a l'impression d'assister à un remake version 19ème siècle de "Spy Kids" (tiens, on y retrouve comme par hasard Antonio Banderas ... ) ... Le jeu des acteurs rattrape cependant quelque peu le scénario, car même les seconds rôles jouent avec convictions.