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Un visiteur
4,5
Publiée le 22 août 2014
Guillaume Gouix, découvert dans Poupoupidou, nous montre une nouvelle fois ses talents d'acteur, et à quelle point il est vraiment l'étoile montante du nouveau cinéma français. Il campe un pianiste de génie taciturne, muet et avide de chouquettes, qui veut savoir ce que sont devenus ses parents. Entouré de deux tantes plus maternelles que jamais (dont la regrettée Bernadette Lafont) et de voisins bien particuliers, que ce soit l'accordeur aveugle ou la medium vivant dans son potager, on voyage avec lui dans son passé. Ce passé a une teinte tout à fait particulière, donnée par Sylvain Chomet, auteur de bande dessinée, mais aussi réalisateur connu pour Les Triplettes de Belleville, et le magnifique Illusionniste, inspiré par Jacques Tati. Chomet aime nous faire partager ses personnages foutraques et ce fameux côté désuet, qui est magique et nous fait rêver.
Attention, Amelie Poulain peut surgir à tout instant !!Figé dans une nostalgie pathologique.Une bande son omniprésente qui tient sur 3 notes malheureusement déjà éculées (Amelie Poulain avait au moins cette originalité d'avoir une bande-son créative)Un peu de poésie quand même entre les personnages trop Jenet et Caro.En fait, c'est un film pour les bobos du 10em Arr.
Ce film est loufoque et décalé. Le spectateur ne s'attend à aucune situation. Le spectateur découvre le jeune acteur cannois sortant de l'ERAC Guillaume Gouix qui ne parle pas du film. Pour lui c'était dur de ne pas parler expliquait t'il au lycéens de Cannes de la première Littéraire 3 du lycée Bristol de Cannes. On ne s'ennuie pas un bon film à voir
J'ai véritablement eu un coup de cœur pour ce film qui démontre de manière indirect que les secrets de famille pèsent lourdement sur l'épanouissement et le développement de l'enfant. Paul grandit en pensant que son père, Attila Marcel un ancien catcheur, a tué sa mère sous les coups de violence conjugale. Ce dernier n'a alors jamais parlé depuis l'incident. Entretenue par ses tantes, qui ne voient en lui qu'un virtuose du piano, le traite encore comme un enfant attardé. Jusqu'à sa rencontre avec Madame Proust, attendrie par ce que dégage Paul et atteinte d'empathie, elle va aider Paul à se souvenir du passé pour débloquer ce qui l'empêche de parler. C'est beau, c'est poétique, on se laisse porter par le scénario, la réalisation de Sylvain Chomet et par l'excellent jeu de Guillaume Gouix. Sans se prendre le scénario au sérieux, les souvenirs partent sur des aires de comédie musicale, des plans sont travaillés pour faire voyager le spectateur et on se laisse porter dans cet univers qui paraît hors normes. On découvre avec plaisir le dernier rôle de Bernadette Lafont, où elle est une fois de plus excellente, une pointe de réserve tout en dévoilant sa grandeur de jeu par des répliques cinglantes et une présence d'écran sans nom. J'ai également un gros coup de coeur pour Guillaume Gouix et son regard de cocker qui m'a poussé tout le long du film à avoir une réel empathie pour lui, il a une énorme émotion et fait transposer tellement de choses sans décrocher un mot c'est super. Le reste du casting est tout aussi excellent et chacun contribue à rendre ce film meilleur par son jeu, sa présence,... Et que dire de la musique, j'ai adoré tous les morceaux au piano, ils sont magnifiques. J'ai eu beaucoup de mal à me lancer dans ce visionnage et pour autant je ne regrette pas, une réel découverte, magnifique, simple mais efficace.
Après "Les Triplette de Belleville", Sylvain Chomet vient aux prises de vues réelles avec ce film qui sur la forme garde un esprit BD ainsi qu'un style visuel rétro et coloré, mais dans le fond qu'est ce qu'on s'ennuie, et ce assez rapidement, me réalisateur ayant beaucoup de mal à donner de l’intérêt et de l’épaisseur à son histoire. Le choix aussi de rendre muet son héros n'est pas très judicieux, saluons quand même le présence de Bernadette Lafont et d’Hélène Vincent parfaites en tantes jumelles.
Très cul-cul la praline. Pour son dernier film, Bernadette Lafont n'a pas brillé comme à l'habitude, et Guillaume Gouix dans un rôle muet laisse paraitre toutes les carences de cette miniproduction.
Guillaume Gouix (Paul) et Anne Le Ny (Nathalie Proust) sont d’une grande crédibilité et tiennent leur rôle respectif avec beaucoup de clarté. Chapeau bas !! Hélène Vincent et Bernadette Lafond, égales à elles-mêmes… comme toujours… Merci à Sylvain Chomet pour cette intrigue singulière qui fait passer un très bon moment.
Du cinéma français qui fait honneur à la production frenchie en nous apportant un beau cadeau d''originalité enveloppé d'humour et de tendresse. Bravo à Sylvain Chomet, réalisateur,scénariste, dialoguiste et compositeur. Guillaume Bouix avait déjà prouvé ses talents avec un "Hors les murs" (film assez ennuyeux mais sauvé par Bouix d'ailleurs).Son personnage muet pendant tout le long du film est assez troublant mais on succombe rapidement à son charme et à performance d'acteur. Et quel plaisir de rendre (indirectement) ce dernier hommage à Bernadette Laffont. On a tous envie de connaitre une Madame Proust, subtilement interprété par Anne Le Ny. Sans oublier la mention à Hélène Vincent, le reste du casting est parfait. Guilhem Pellegrin... on en veut encore ! Luis Rego : une apparition magique. Cette histoire nous transporte dans un véritable monde de poésie. On en sort et on en re-veut (je l'ai vu 2 fois) et on a envie de manger et partager des chouquettes et de se retrouver autour d'un bocal de cerises à l'eau de vie. Plus enrichissant que "plein d'amis sur Face de Bouc".
J'ai pas vu ce film comme une comédie du moins j'ai pas rigolé une seule fois je trouve qu'il se rapproche plus du drame. L'histoire d'un jeune homme perdu dans sa routine, qui parle pas et qui au final ne sait pas d'ou il vient. C'est un film qui dégage beaucoup de douceur, de légèreté et de poésie néanmoins il manque ce petit quelque chose pour que tout s'emballe et en faire un vrai grand film. Le casting est bon avec en tête une grande Bernadette Lafont et un très bon Guillaume Grouix.
Beaucoup comparent "Attila Marcel" à "Amélie Poulain". Il me semble que c'est très réducteur pour le film de Jeunet. De plus, n'en déplaise à tous ces spécialistes, il apparait également que Guillaume Gouix est nettement moins joli qu'Audrey Tautou. Bon d'accord, je l'admets: si on ne rentre pas d'entrée de jeu dans l'univers de Sylvain Chomet, son film peut être parfois difficile à appréhender et de ce fait, son humour se révéler un tantinet imperméable...