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Fontaine Eric
63 abonnés
93 critiques
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2,5
Publiée le 15 novembre 2013
Rayonnante et solaire Bernadette LAFONT, achemine son étonnant parcours cinématographique en incarnant une vieille tante psychorigide, Sylvain CHOMET capte cet univers à la "Daumier" avec une précision certaine. En illustrant son personnage Paul, d'une atmosphère désuet il contribue à réaliser un film aux tons originaux !!
Ce n'est certes pas un chef d'oeuvre inoubliable du cinéma mais ce film mérite d'être vu. Les acteurs sont bons même s'ils ne sont pas des stars du cinéma international. Le scénario est original et ménage quelques surprises. Bernadette Lafont dont c'est le dernier rôle est toujours excellente. Dans la grande indigence de la programmation parisienne de cet automne ce film sort incontestablement du lot. Un film à voir pour ceux qui n'aiment pas Gravity ou Snowpiercer!!!!!
Je vois partout des critiques parlant de poésie ... Certes, il y en a pas, mais pas seulement. Ce film, c'est avant tout une grosse claque émotionnelle. Ce film a tout pour lui : des personnages qui marquent et qui sont remarquablement interprétés, un visuel étonnant, coloré, mais surtout pertinent (c'est pas tous les jours que l'on trouve de belles scènes chantées et dansées cohérentes avec l'histoire et qui s'invitent pas gratuitement de façon totalement artificielle), ce qui me permet de préciser au passage que la réalisation est géniale... Mais surtout, c'est un film magnifiquement humain, la patte du réalisateur des Triplettes de Belleville se fait sentir, et contribue beaucoup au charme du film. Enfin, voilà un film original, on en voit pas deux des comme ça, pas avec ce petit univers si spécial, ces émotions si diverses et si vraies... Je regrette que ce film n'ait pas eut plus de visibilité, il l'aurait mérité ...
Les chicaneurs inquiets ne manqueront pas de débusquer des références, de Jeunet à Gondry ou pourquoi pas Mocky. Il y a plus désobligeant, mais c’est surtout fallacieux. S’il faut trouver une référence à ce mélange de poésie et de cruauté, de fantaisie et d’humour noir, c’est plutôt dans les pages de certains albums qu’il faut feuilleter, des albums signés Boucq, Alexis ou Goossens par exemple. Plus occuper à trouver ses références qu’à emprunter celles des autres, Chomet s’offre des audaces qui en ferait reculer plus d’un, comme un onirisme de cartoon bien appuyé, des passages de comédies musicales joyeusement kitchs, ou l’exercice tout à fait surprenant d’un catch mâtiné de tango. Quand il semble à son aise dans un décor bien planté, le voilà qui saute sur un autre véhicule, passant du gag visuel à la chronique acide, trahissant les aspirations des spectateurs monomaniaques. Un réalisateur en liberté qui découvre, apprend, marque son territoire avec appétit, célébrant sa complicité et son admiration pour un casting riche en caractères bien trempés...
Hors du temps, sensible et parfois drôle, Attila Marcel est vraiment un film attachant. Ce n’est pas parfait mais il y a une vraie poésie qui s’en dégage et Guillaume Gouix est parfait. Une jolie réussite…
Une fresque à la française bien coloré qui n'a rien d'original ,mais pour le coup l'histoire reste sympathique. Ca glisse tout seul ,point trop en longueur,tel un ballon oval qui traverse les poteaux ça passe !
Il était une fois un jeune pianiste prodigieux du nom de Paul. Quand l'une de ses mains apportait à sa bouche une délicieuse chouquette, l'autre dansait sur l'instrument telle une ballerine. Sa vie serait faite de joie et de passion si ses deux tantes n'étaient pas constamment sur son dos. Ses parents étant morts alors qu'il n'était encore qu'un bambin, Paul fait la rencontre d'une mystérieuse femme qui prétend avoir le pouvoir de faire ressurgir nos souvenirs les plus anciens.
Réalisateur des Triplettes de Belleville et de L'Illusionniste, Sylvain Chomet s'invite dans le tangible avec son premier long-métrage en vues réelles. Et vous savez quoi ? La frontière entre l'animation et la réalité peut être très mince. En créant des personnages haut en couleurs et volontairement caricaturaux, Attila Marcel s'inscrit directement dans la lignée du conte. Ce ne sont pas les très beaux flash-back qui prouveront le contraire, qui montrent d'ailleurs toute la technique dont Chomet fait preuve avec des effets et des couleurs très pop.
Ces retours dans le passé étant très graphiques, le réalisateur a su garder l'ambiance de ces films d'animation en ne visant jamais le réel mais l'imaginaire. Idem pour la partie sonore qui ne fait que conforter cette ambiance enchanteresse et nostalgique. Cette narration est constamment parsemée de musique en tout genre (classique, variété, ukulélé) pour remplacer la parole humaine. Les films de Chomet ont en effet toujours été silencieux même si cette réalisation semble malgré tout bien plus bavarde que ses aînés.
Attila Marcel, c'est d'excellents acteurs (la palme à Gouix, stupéfiant d'émotivité en restant muet), un scénario bien construit malgré un côté trop linéaire (peut-être même quelques creux), mais aussi des références littéraires agréables. Voilà ce qui fait l'originalité et l'authenticité d'une œuvre comme celle-ci. Et comme quoi le paradoxe peut avoir du bon, puisqu'on assiste ici à un passage au réel réussi, alors qu'il ne vise pas le réalisme !
Je ne m'attendais pas à ça ! Amusant, déjanté mais malgré tout, je n'ai pas réussi à entrer totalement dans ce film. Je tiens tout de même à rendre hommage à Bernadette Lafont qui aura "terminé" sa carrière de façon très éblouissante avec aussi "Paulette"
Voici un chef d'oeuvre de poésie, d'originalité et tout en subtilité et en finesse. Ce n'est pas surprenant quand on constate qu'il est réalisé par le très talentueux Sylvain Chomet. L'acteur Guillaume Gouix est très prometteur. Beaucoup d'émotion et de fantaisie dans ce très beau film. Les seconds rôles sont aussi très brillants comme Bernadette Laffont, Hélène Vincent et Anne Le Ny.
Ce film est loufoque et décalé. Le spectateur ne s'attend à aucune situation. Le spectateur découvre le jeune acteur cannois sortant de l'ERAC Guillaume Gouix qui ne parle pas du film. Pour lui c'était dur de ne pas parler expliquait t'il au lycéens de Cannes de la première Littéraire 3 du lycée Bristol de Cannes. On ne s'ennuie pas un bon film à voir
Un film que l'ont prends grand plaisir à regarder avec des yeux d'enfants, qui sous les traits d'un dessin animé, nous plonge dans l'univers rempli de défaut qu'est le notre. Le film arrive a nous donner les sourire mais aussi a nous bouleverser en impliquant des combat de la vie quotidienne, des injustices face auquel ont est impuissants. Un vrai délire se dégage de sa film, comme pour dire ne rester pas bloquer dans le passer, prenné une bonne tisane et avancé!
Du cinéma français qui fait honneur à la production frenchie en nous apportant un beau cadeau d''originalité enveloppé d'humour et de tendresse. Bravo à Sylvain Chomet, réalisateur,scénariste, dialoguiste et compositeur. Guillaume Bouix avait déjà prouvé ses talents avec un "Hors les murs" (film assez ennuyeux mais sauvé par Bouix d'ailleurs).Son personnage muet pendant tout le long du film est assez troublant mais on succombe rapidement à son charme et à performance d'acteur. Et quel plaisir de rendre (indirectement) ce dernier hommage à Bernadette Laffont. On a tous envie de connaitre une Madame Proust, subtilement interprété par Anne Le Ny. Sans oublier la mention à Hélène Vincent, le reste du casting est parfait. Guilhem Pellegrin... on en veut encore ! Luis Rego : une apparition magique. Cette histoire nous transporte dans un véritable monde de poésie. On en sort et on en re-veut (je l'ai vu 2 fois) et on a envie de manger et partager des chouquettes et de se retrouver autour d'un bocal de cerises à l'eau de vie. Plus enrichissant que "plein d'amis sur Face de Bouc".