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    Dracula
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    754 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 8 septembre 2014
    « Dracula » est l'une des nombreuses pièces maîtresse de la filmographie de Coppola. Fidèle au roman initial de Bram Stoker, ce mythe revisité par les soins de ce grand nom de la réalisation, nous apparaît dans une droite posture à la descendance théâtrale. Un classique honorifique à l'égard de sa création d'origine, qui fait preuve d'une certaine dextérité afin de traiter habilement son sujet pour ne pas tomber dans l'adaptation personnelle. Ce dernier nous réserve quelques scènes d'anthologies, où s'expose Gary Oldman dans son meilleur rôle jusqu'à présent, enclin dans son personnage au brin de voix travaillé et à la mobilité appropriée pour jouer à merveille le comte Dracula. Nous regretterons d'ailleurs que la partie mise en place au château du prince ne dure plus longtemps, tant la prestation de l'acteur est impressionnante et fait preuve d'une témérité sans faille. Sans pour autant décevoir, l'après-coup de ce choc sans concession annonçant un film grandiose, se divise en plusieurs parties pour le moins inégales, changeant complètement le climat instauré dans son introduction. Il faut néanmoins admettre de ce changement pouvant être des plus déconcertant, que « Dracula » est avant tout une oeuvre romantique et non horrifique, et prendre une tournure contraire à l'oeuvre originelle n'aurait pas été une adaptation concrète et loyale envers elle comme l'avait décidé Coppola dans une notion première. Cette transposition cinématographique profite tout de même d'une mise en scène éclatante sur la durée qui ne tarde pas à faire son office afin de plonger le spectateur dans cette aventure légendaire. L'empreinte artistique et la liberté sur la conception des magnifiques décors et costumes, se transmet par de vieux trucages et un aspect à la fois sombre et théâtral qui anime vigoureusement le rythme de cette production. Un convertible d'émotions auquel on prend toujours plaisir à regarder et qui émet toujours les mêmes sensations au fil des années.
    karimah6
    karimah6

    25 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 août 2014
    Juste mon film préféré ! Les acteurs , les décors , l'histoire dans toute sa trame. On se prend à aimer ce vampire au cœur brisé, à vouloir faire partie de son histoire.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 juillet 2014
    Un chef-d’œuvre, tout simplement. Gary Oldman est, comme toujours, une incarnation de la perfection, le reste du casting est formidable : entre Hopkins qui détend l'atmosphère à des moments incongrus, Winona Ryder émouvante au possible, Keanu Reeves que je n'aime pas du tout habituellement et qui est là très juste, bref je ne vais pas faire la liste sinon il me faudrait citer la totalité du casting...
    Les effets spéciaux, à l'ancienne mode, sont tout simplement magiques, le scénario magnifique, la musique sublime (pour moi elle bat celle du Parrain, c'est pas de la tarte)... Enfin pour faire court, tout est somptueux.
    A noter les scènes entre Oldman et Ryder, surtout celle de l'absinthe (je pleure, je me la remet en boucle 3 ou 4 fois à chaque visionnage, et pourtant je dois être la fille la moins sensible au monde ^^) et de la découverte du secret de notre comte.
    Je n'ai en fait pas de mots pour décrire précisément tout ça, sinon répéter pour chaque dimension du film : parfait, parfait, parfait.
    Si vous ne l'avez encore pas vu, sachez que vous vivez donc dans le péché absolu, et courez remédier à ça !
    Chuck Carrey
    Chuck Carrey

    313 abonnés 576 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 juin 2014
    Après avoir bouclé sa trilogie du "Parrain", Francis Ford Coppola s'attaqua à un mythe : quinzième siècle, le prince Vlad Dracul (Gary Oldman) part combattre l'armée Turque au nom de l'Eglise. A son retour, il apprend que sa femme s'est suicidée en le croyant mort. Fou de rage, il se retourne contre Dieu et devient le célèbre vampire, Dracula. 4 siècles plus tard, il fait appel à un notaire, Jonathan Harker (Keanu Reeves) pour quitter sa Transylvanie natale et s'installer en Angleterre. Là-bas, il fait la rencontre de la fiancée de Jonathan Harker qui est la sosie de sa défunte épouse. Ce film "Dracula" (car il y en a eu des films "Dracula" !) est sûrement l'un des plus connus et également l'un des plus appréciés. Et pour cause ! Francis Ford Coppola réalise ici une œuvre majeure de sa filmographie qui a des qualités indéniables. Tout d'abord, son acteur principal,Gary Oldman qui joue Dracula, est absolument magistral dans ce rôle. Il est à la fois terrifiant et passionnant. Son interprétation mériterait presque à elle seule de voir le film tant elle est incroyable. Gary Oldman parvient à faire de ce Dracula un personnage complexe pour lequel on s'attache malgré ses crimes. A noter que le maquillage et les déguisements de Dracula sont très réussis. Ensuite, sa mise en scène inventive. Coppola s'amuse a de nombreuses reprises avec les ombres des personnages et c'est jeu d'ombre en révèlent beaucoup sur la personnalité des personnages mais aussi sur la suite du film. De plus, la façon dont Dracula se déplace parfois, comme s'il glissait sur le sol, est très bien rendue. Ce film mélange habilement les genres, on passe du drame à la romance en faisant un détour par le fantastique tout en lorgnant vers l'horreur. Le tout joue beaucoup sur la sensualité voir même parfois sur l'érotisme (en même temps, les vampires aiment sucer... le sang). L'amour est le sujet principal de ce long-métrage et il en question sous différentes formes (l'amour de Dieu, l'amour d'une femme...) et il en ressort que l'amour est plus fort que tout mais qu'il peut amener à commettre de terribles actes. Ce film "Dracula" de Coppola est donc un film sur l'amour mais qu'il vaut mieux ne pas confondre avec une comédie romantique. Gary Oldman y est excellent (il ne faut pas oublier Winona Ryder qui n'est pas mal non plus) et la mise en scène inventive.
    Sebi Spilbeurg
    Sebi Spilbeurg

    82 abonnés 1 005 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 mai 2014
    Dracula fait partie de ces personnages horrifiques qui ne nécessitent plus vraiment l’intérêt du public, force de faire parler de lui ou d’apparaître sous diverses formes (films, livres, séries télévisées, spectacles musicaux…). À l’instar d’une œuvre sur le loup-garou ou bien le monstre de Frankenstein. Mais quand un réalisateur de renommée s’attaque au mythe, d’emblée, la curiosité revient au galop ! Ici, il est question de Francis Ford Coppola, l’homme à qui nous devons les cultissimes Apocalypse Now et la trilogie du Parrain. Analyse !

    À partir de la culture populaire, que savons-nous exactement du personnage de Dracula ? Tout simplement qu’il s’agit d’un vampire qui crèche dans un château à l’allure morbide en pleine Transylvanie, et ce en compagnie de trois harpies (ou vampires femelles, je n’ai jamais su comment les qualifier) qui lui servent de femmes… ou de concubines. En somme, juste une image de créature de la nuit, bien loin du roman original de Bram Stoker. Qui dressait le portrait d’un protagoniste certes peu fréquentable (voire à éviter !), mais au combien humain malgré son statut d’immortel et de monstre. Une image que, justement, désire restituer la version de Coppola.

    Dès le début du film, on sent que Dracula ne sera pas traité comme le croquemitaine que nous avons en tête. Et pour cause, les premières minutes reviennent sur la genèse de ce qui deviendra le célèbre comte Dracula, à savoir un ancien roi roumain damné après avoir renié l’Église, Dieu lui ayant enlevé sa femme pour une raison que nous ne révélerons pas (ne gâchons pas votre plaisir de spectateur !). Bref, la naissance d’un mythe par amour. Et ce thème, nous le retrouvons à chaque recoin du scénario, permettant d’approfondir comme il se doit le personnage de Dracula comme jamais nous l’avons vu dans un film portant son nom. Le rendant beaucoup plus humain qu’il ne l’est. Nous permettant de nous y attacher alors qu’il peut se montrer infâme.

    La seconde chose qui saute aux yeux en voyant cette version, c’est les moyens mis en jeux pour que le film arbore une qualité visuelle resplendissante. Et autant dire que de ce côté-ci, le résultat bluffe à tous les étages ! Bien que certains effets spéciaux « faits à la main » ne cachent plus trop leurs rides (comme ces trains électriques utilisés pour mettre en scène les trajets d’un des personnages), le film est un véritable trésor pour la rétine ! Regorgeant d’effets visuels astucieux (l’ombre de Dracula qui se trouve être indépendante et tout aussi inquiétante que son propriétaire), de décors détaillés qui mettent en scène une époque victorienne plus vraie que nature, des costumes hauts en couleurs, des maquillages maîtrisés… Tout ce qu’il faut pour que ce Dracula 1992 ressemble à un tableau ! Magnifique au point de rester assis pendant des heures à le contempler, à s’y plonger et ne jamais en détacher le regard. Et ce pour 40 millions de dollars, ce qui est encore plus impressionnant. Surtout à l’heure actuelle, où Hollywood dépense sans compter en usant du numérique et sans jamais arrivé à un tel résultat (ou que trop rarement).

    Et cela consiste en quoi, me diriez-vous ? À bâtir une ambiance. Et sur ce point, la version de Coppola surpasse toutes celles qui ont été faites sur le personnage, à n’en pas douter ! Vous prenez tous les détails cités dans le paragraphe suivants, et vous obtenez une atmosphère qui ne cesse de changer en fonction des séquences filmées et montées dans le film. Allant d’un cadre ténébreux (l’immense château sous une nuit orageuse, avec la foudre qui frappe) et mystique (la brume étant utilisée comme un élément du décor) à une sorte de rêve éveillé qui se montre aussi hypnotique qu’à film à la Kubrick (scène embellie par la musique envoûtante de Wojciech Kilar). Ce qui explique sans mal l’interdiction aux moins de 16 ans dont bénéficie le film, ce dernier étant tour à tour horrifique (parfois gore) et érotique. Deux qualificatifs qui se marient ici avec brio, ne faisant que renforcer le travail technique effectué sur ce long-métrage.

    Et n’oublions pas le casting du film, qui vaut son pesant de cacahuètes ! Qui peut se vanter d’avoir un Gary Oldman (Dracula himself) inspiré comme à son habitude. Une Winona Ryder (Mina Murray) toujours aussi pétillante. Un Anthony Hopkins (Van Helsing) égal à lui-même. Même Keanu Reeves (Jonathan Harker), qui nous avait habitué à des interprétations un peu plus fades, s’en sort ici honorablement.

    Rien à redire donc ? Pas tout à fait. Après tous ces éloges, il est temps de pointer le gros défaut du film, qui gâche un peu tout cet excellent travail effectué jusqu’ici : sa narration, qui influence au passage le montage. Malgré sa durée de 2h10, le film semble vouloir à tout prix traiter les nombreux personnages qu’ils présentent. De s’arrêter sur les différentes trames que propose le scénario. But fort louable, mais maladroitement atteint, le script ne faisant que « switcher » sur les protagonistes (un coup Dracula, puis Mina, en passant par Jonathan, Van Helsing et Lucy). Du coup, il est difficile de suivre le film, qui passe rapidement d’un tableau à un autre. De comprendre ce qui se passe sous nos yeux. De reconnaître le personnage qui fait son entrée. Instaurant quelques instants d’ennui, le spectateur pouvant sans mal se détacher du récit. Bien que le scénario soit approfondi, il aurait pu nécessiter une bien meilleure écriture et d’éviter cette fluidité excessive.

    Il n’y a pas photo : Francis Ford Coppola, via son talent indiscutable de metteur en scène, nous a livré la plus belle version qui puisse exister sur Dracula. La plus exquise qui soit, aussi bien visuellement que techniquement. Avec un casting d’enfer (sans faire de mauvais jeu de mot, vu le sujet du long-métrage). Dommage néanmoins que la narration n’est pas subie autant d’intérêt que tout le reste, gâchant un peu le plaisir que nous offre pourtant ce film. Un détail, certes, qui montre à quel point critiquer fait chipoter. Mais quand un bon film laisse un sentiment de frustration, autant en faire part.
    Luc H.
    Luc H.

    25 abonnés 457 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 avril 2014
    Surement la meilleur adaptation du livre de Bram Stoker. Nous avons été séduit par l'acteur Gary Oldman dans le rôle de Dracula et Winona Ryder dans le rôle de Nina. Un film à savourer, vous ne décrocherez pas d'une semelle ce petit bijou du cinéma.
    Eric C.
    Eric C.

    241 abonnés 2 273 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 avril 2014
    Esthetiquement remarquable. Cette version de Dracula est sans aucun doute une des meilleures tant au niveau de l'histoire, du casting, que de la realisation. Decors, costumes, lumiere, photo, tout est parfaitement realise pour un film a l'atmosphere baroque, sensuelle et grandiose. Que dire du casting de tres haut niveau avec meme une apparition de la tres belle Monica Bellucci en concubine de Dracula.
    this is my movies
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    703 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 avril 2014
    Cette relecture du mythe Dracula par F. Ford Coppola avait marqué le public à sa sortie et générée une grosse attente. Hélas pour moi, avec 20 de recul, je dois dire que si le film est une réussite visuelle assez indéniable, avec des décors, des costumes et des lumières sublimes, des cadres parfois majestueux et une ambiance baroque très travaillée, on est quand même loin du chef d'oeuvre insurpassable. Déjà, certains acteurs sont à côté de la plaque à un point incroyable comme K. Reeves qui ne dégage rien et apparaît comme vidé tandis que A. Hopkins m'a semblé jouer faux pendant les 3/4 de ses scènes. Certes, G. Oldman en fait des caisses et se régale visiblement à jouer ce rôle mais le rythme est parfois mal contrôlé tandis que l'histoire d'amour ne m'a pas vraiment emballé. Il m'en restera tout de même plusieurs images incroyables et la sensation que Coppola a pu vraiment donner corps à sa vision du roman, tout en confirmant sa période basse en terme d'inspiration. D'autres critiques sur
    gregbutton
    gregbutton

    27 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 janvier 2022
    Mise en scène et réalisation absolument brillante de FF Coppola, les effets spéciaux sont simples mais trés efficaces et n'ont que trés peu vieilli. La photo est un peu étrange par moment mais colle bien au film et lui donne une vraie ambiance, surtout dans son introduction. On sent bien que c'est du 100% studio un peu trop peut etre par moment, on manque un peu de paysage en Transylvanie par exemple. L'adaptation du roman et les libertés prises sont intelligentes, en restant fidèle il propose tout de même une relecture par l'adoucissement du monstre intéressante. Néanmoins on est parfois un peu égaré, la narration est un peu le seul défaut. Tout le reste est plutot cultissime.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 7 avril 2014
    Revu la semaine dernière sur Arte, avis mitigé. Le film est certes visuellement superbe et très travaillé, mais le jeu très théâtral des acteurs instaure une ambiance (volontairement ?) étrange. Les réactions de Jonathan Harker au début du film sont peu crédibles, avec tout ce qu'il voit et les curieuses rencontres qu'il fait, il n'a pas l'air plus effrayé que ça. Et l'aspect de Dracula est relativement peu convaincant (cette coiffure ridicule !!!!).

    Certains éléments de l'intrigue restent assez mal traités, d'autres sont assez invraisemblables ( spoiler: Nina Harker se rend-elle compte qu'elle est la réincarnation de l'épouse du comte, décédée plusieurs siècles auparavant ? Ce n'est jamais clairement dit. Et elle se jette dans les bras du vampire après qu'il ait tué et vampirisé son amie Lucy.


    Après avoir lu le roman de Bram Stoker, je comprends la déception des puristes, Coppola s'en est relativement éloigné. Je mets trois étoiles, je suis généreux, le film garde un certain charme, une certaine poésie, et offre quelques scènes d'une troublante sensualité.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 avril 2014
    Coppola façonne une figure du vampire qui reprend les éléments les plus marquants du Dracula de Bram Stoker (sensualité, sexe, et bien sûr tout l'attirail du comte-créature isolé, entouré d'une aura malsaine propre à sa malédiction). Là où le film se démarque, c'est qu'il présente des traits plus inhabituels, comme le contournement des grands stéréotypes (vampire=créature diabolique, jeune demoiselle en détresse, preux héros sauveur, chasseur de démon endurci et sans pitité..), ou encore la romance entre Dracula et son amante ressurgie du passé, ce qui rend les personnages intéressants.
    Conscient de tous les codes du genre vampirique, Coppola choisit de les magnifier plutôt que de s'en éloigner. Si le film peut en paraitre trop normé, le jeu en vaut la chandelle : j'ai été envoûté par la surréalité créée par les personnages aux réactions surfaites, par les couleurs extravagantes, les fastueux costumes (qui ont une manière subtile de ne pas coller aux situations) et le cadrage/montage poussant à outrance les codes du fantastique horrifique.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 2 avril 2014
    Film étrange et malsain mais pour le moins intéressant avec un casting qui vaut le détour ! L'ambiance et la mise en scène nous mettent immédiatement dans le rythme de l'histoire. A voir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 1 avril 2014
    Coppola a réalisé un beau travail sur cette adaptation réussie du roman. Son Dracula est resté dans les mémoires tant pour le rire démoniaque du vampire que les jeux d'ombres du vampire (rappelant beaucoup Nosferatus...).
    Inutile de raconter l'histoire, tout le monde connait.
    Le film a de beaux effets visuels et un réalisation très élégante. Il joue aussi sur la rapidité des scènes, afin de nous monter parfois l'angoisse.
    Les acteurs sont impeccables, tous. Surtout Gary Oldman en un vampire ténébreux et sexy...
    En parlant de ça, Coppola introduit une ambiance sensuelle et amoureuse puisqu'il ajoute une invention à sa sauce : la romance entre le vampire et Mina. Plutôt bien mise ici.
    Autant le roman est très bien respecté, autant la seule chose qui m'a dérangé est la scène spoiler: où Dracula rend visite à Mina, je regrette que le décor ne soit pas le même et que Jonathan ne soit pas présent comme dans le roman. Même si la scène est brillante aussi !
    !
    Bref, un film inoubliable, artistiquement.
    Zbrah
    Zbrah

    46 abonnés 365 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 avril 2014
    Le Dracula de Francis Ford Coppola est nickel sur le plan esthétique. Les plans à forte symbolique s'enchaînent pour le plus grand plaisir du spectateur. C'est très réussi ! Très envoûtant, le film présente malgré tout quelques longueurs. Il est en effet un peu dommage de voir qu'une partie de l'intrigue se concentre sur les déboires sentimentaux de ses personnages. Les parties où le conte débarque à Londres pour voir Mina sont les plus ennuyantes du film, car ces parties s'éloignent le plus de l'horreur que l'on attend de ce genre de film. Hormis cela, les autres moments sont très réussis. Un grand classique.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 406 abonnés 4 440 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 avril 2014
    J’avais vu ce Dracula il y a longtemps, j’avais des souvenirs, et c’était donc plutôt bon signe. Je l’ai revu, et je suis très largement convaincu par ce film, souvent encensé et à juste titre. Une version qui change, et c’est tant mieux.
    D’abord les interprètes sont fameux. D’une part ils sont bons, mais surtout ils ont été remarquablement choisi en fonction de leurs rôles. Oldman est un Dracula brillant, bien que souvent méconnaissable, et son jeu sur la corde (il est à la limite de la caricature plus d’une fois mais ne cède jamais) est d’une redoutable finesse. Il est un excellent point pour le film, et apporte une nette plus-values. Face à lui Hopkins est un Van Helsing haut en couleur, mais, moins convaincant par rapport au chemin onirique prit par le film. Il est un peu hors-sujet pour ainsi dire, et il me fait penser à la récente prestation de Hauer dans le Dracula d’Argento. L’acteur est bon, mais le personnage est bancal, traité sur un ton qui ne sied pas au film. On notera encore une sublime Winona Ryder, qui livre pour sa part une prestation d’une grande sobriété mais d’une grande efficacité tout autant. Son personnage a un vrai relief, et elle-même impose une belle présence face à Dracula. Reste Reeves dans le casting principal. Toujours un peu en retrait, il est néanmoins ici dans la peau d’un personnage absolument tout trouvé pour lui, et sa prestation, surtout dans la première partie du film est remarquable. Je ne peux qu’ajouter des remarques positives pour quelques seconds rôles, dont l’étonnant Tom Waits dans la peau de Renfield.
    Le scénario est très bon. Pour une fois ce sont les sentiments qui priment sur l’action, dans une adaptation moderne de Dracula, et même si cela peut soulever quelques longueurs dans la seconde partie du film, indéniablement c’est un plaisir à suivre. Les dialogues sont ciselés, tout est d’une grande fluidité malgré d’évidentes difficultés liés à la gestion chronologique et spatiale des évenements, et puis cette histoire d’amour entre Dracula et Murray réussit l’exploit de ne pas être mièvre sous des dehors qui pouvaient honnêtement le laisser craindre. Même si l’histoire n’est pas totalement sans anicroche (il y a un ou deux petits ratés, comme l’émergence impromptu de la voix off à un moment donné), mais enfin Dracula reste très bien construit.
    C’est surtout visuellement que le film est explosif. Il n’y a pour ainsi dire rien à redire. Coppola offre une mise en scène majestueuse et souvent impressionnante. Son travail est nourri, voir alambiqué par moment, mais il maitrise totalement son sujet, avec quelques plans d’une époustouflante beauté (la chute dans le fleuve au début ; Murray dans le parc ; le final…). Coppola offre pour ainsi dire une mise en scène sensuelle, dans le ton de son film, caressant tout autant les corps, les regards, offrant des ralentis parfaitement réglés, et pour autant il n’en oublie pas la dimension décadente, grandiloquente de son personnage avec une réalisation tout autant spectaculaire. Les décors sont sublimes, avec des moments anthologiques, comme le château de Dracula et son environnement. La reconstitution d’époque m’a fait beaucoup penser à celle, médieval, de Boorman sur Excalibur. C’est à la fois réaliste, et en même temps totalement onirique, envoutant, une sorte de conte. Les couleurs sont magnifiques (les lunettes bleues de Dracula, accessoire brillant !), les costumes superbes, et la photographie est géniale. L’âge d’ailleurs à très peu d’emprise sur ce métrage, qui vieilli fort bien de ce point de vue. Tout comme Excalibur au demeurant. De plus le film a l’intelligence de faire peu appel aux effets spéciaux. Ce qui lui permet de ne pas apparaitre trop vieillot de ce point de vue, et les quelques effets visuels, bien utilisés, ne sont absolument pas gênant à l’œil. A noter quelques séquences violentes, qui donne à ce Dracula la quantité de sang nécessaire qu’impose ce type de sujet. Bien sur je ne peux conclure sans parler de la musique. C’est l’élement sommital du métrage, le couronnement de ce-dernier. C’est surement l’une des plus belles bande son du cinéma, avec un travail brillantissime, totalement adapté au film. Evoluant entre souffle épique intimisme, la musique de Dracula, très présente, est un morceau d’anthologie. Encore une preuve fondamental de l’importance de la musique dans un film.
    En clair Dracula est un excellent film, qui confine presque à la perfection. Je suis toutefois un peu réservé, le film souffrant de quelques défauts. Outre le personnage d’Hopkins, il faut avouer qu’il y a quelques lenteurs, quelques petits loupés dans le déroulement du film, qui parfois font tilter, et empêchent d’être hypnotisé de bout en bout. Je ne boude toutefois pas mon plaisir, et lui accorde sans problème un 4.5.
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