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Un visiteur
0,5
Publiée le 27 novembre 2010
Bourré d'incohérence, des décors et des effets spéciaux horribles et pire que tout des acteurs qui surjouent et qui sont à la rammasse totale. Quand au coté sexuel et ses nombreuses allusions, elles sont tout simplement hors propos et ridicules.Une véritable horreur.
Les acteurs ont beau être excellents, les décors et la musique somptueux mais la sauce ne prend pas. La faute à un scénario multipliant scènes grotesques et longueurs inutiles et une mise en scène tape à l'oeil de Francis Ford Coppola. J'avoue ne pas trop comprendre le succés de ce film, que je trouve particulièrement ennuyeux et sans intér^t.
Ce film est quand même bizarre et pas très passionnant j'ai trouvé. Et même si le castng est meilleur dans celui-là, je préfère quand même le remake de 2014 "Dracula Untold" même si l'histoire n'est pas vraiment celle de Bram Stoker. Film moyen pour ma part, 2,5/5
Y'a vraiment du bon et du mauvais certains effets, voire costumes font super kitch. Et puis, le tout est un peu sans retenue, assez bourrin, très appuyé. Ca finit un peu par gaver.
Par contre, Gary Oldman impérial. Wynona Ryder, délicieuse. J'aime bcp l'expoitation du sexe et de l'amour (bien que manque de finesses parfois) mais ça aurait pu être vraiment une grande oeuvre si un peu mieux maîtrisé sans cette espece d'emphase un peu lourdingue.
Francis Ford Coppola a pour meilleur ami George Lucas. Le fait anecdotique est étonnant puisque si le premier accomplit son cinéma par le truchement de techniques archaïques, le second tend vers des technologies futuristes. «Bram Stoker’s Dracula» (USA, 1992) de Coppola se gorge de nombreux effets spéciaux, tous accomplis par des trucages en direct du tournage (hormis la brume verte qui se faufile dans la prison). Cette volonté de faire du cinéma comme on le faisait à l’époque de «Nosferatu…» laisse craindre un certain archaïsme et donc un passéisme poussiéreux qui en appelle toujours au sempiternel défaitisme du «c’était-mieux-avant». Pourtant la modernité de Coppola est de se refuser aux effets du temps car les pratiques spectaculaires et ultra-futuriste de Lucas ne sont souvent rien d’autres qu’un brouillamini d’effets qui n’apportent que peu à l’intrigue et sature l’image d’informations parasites. L’économie précise, mais non moins exaltante, des effets accomplis par Roman Coppola permet de renouer le film à son texte originel. Trop souvent trahi, l’ouvrage de Bram Stoker retrouve avec l’adaptation de Coppola sa richesse première. En cela, Coppola est très européen puisqu’il pratique l’adaptation, non pas selon la tradition américaine qui vise à ne faire du texte adapté qu’un canevas narratif, mais selon le respect européen (et asiatique également) de transcender les émotions de l’ouvrage littéraire par les moyens du cinéma. Les effusions de couleur qui vont jusqu’à embraser la pellicule dans sa couleur unique, l’apparition inopinée d’un regard dans les cieux, les routes qui se tracent sur une carte, chacune de ces images appartiennent à un imaginaire éculé mais que la pratique mesuré permet d’apprécier dans sa plus pur expression. Hormis certaines séquences où le sang jaillit sans retenu et où la frénésie prend le pas sur la grâce des émotions, l’addition du style de Coppola au récit de Stoker résulte sur un film d’une horrible splendeur.
Que dire, tellement c'est mauvais. Dracula est sensé inspiré l'épouvante, le frisson... Rien de tout ça dans ce film, jamais une petite tension qui vous prend au ventre ou fait monter un peu l'adrénaline. Les décors et les costumes sont surfaits, quel manque de sobriété mal-placée qui permettrait de mieux mettre en valeur le personnage de Dracula. Beaucoup trop hollywoodiens, super-héros (j'attendais la venu de superman ou de spiderman). Et puis on s'ennuie franchement, on a jamais peur pour les gentils héros... il ya tant d'histoires de Dracula et de vampires sous toutes les formes qui sont bien plus pertinantes. nul, nul, nul, une vrai insulte au mythe de Dracula et aux films d'épouvantes en général
Il fallait oser plusieurs décennies après de remettre au goût du jour le mythe de Dracula et notamment après les fameux Nosferatu, de Murnau notamment. Francis Ford Coppola ne s’y est en tout cas pas trompé en nous livrant une belle refonte du mythe aussi baroque que sensuelle. Son travail sur l’image est exemplaire même si on frôle parfois l’overdose et la musique est parfaitement adaptée. Côté casting c’est du costaud également avec un Gary Oldman déchaîné en prince de la nuit. En fait, et ça me coûte de le dire, le seul point véritablement négatif réside dans la performance totalement insipide de Keanu Reeves … À part ça, c’est un quasi sans faute pour ce reboot très inspiré et qui fit date.
Ce film est rempli de qualités, outre qu'il revisite le mythe (j'aime bien les Terence Fisher, mais quand on a vu celui-ci, on mesure l'écart !) avec un esthétisme efficace et baroque bourrée d'idée de mise en scène. Les personnages sont présentés en décalage par rapport à la "tradition" et au roman initial, ainsi Van Hesling est quelqu'un de peu recommandable, et Dracula est un amoureux véritable, d'abord campé en vieux cinglé, il en devient touchant. Le film est pimenté d'un érotisme judicieusement distillé avec notamment la sublime composition de la trop rare Sadie Frost avec ses cheveux de feu qui nous gratifiera d'une réplique inoubliable spoiler: "Laissez-moi la toucher, elle est si longue !". Le Dracula de Coppola n'est pas qu'un film de vampire, mais une histoire d'amourspoiler: entre un vampire et une jeune anglaise et cette histoire devient au fil du film d'une puissance extraordinaire jusqu'au dénouement. Enfin, le film ose mettre en parallèlespoiler: la cruauté des vampires (inhérente à leur condition) à celle des inquisiteurs, Van Hesling complétement dérangé n'avouera-t-il pas que " Nous sommes devenus des fous au service de Dieu. " ! Fallait le faire ! L'interprétation est brillante, Winona Ryder est magnifique, Anthony Hopkins est très bon, et Gary Oldman habite le rôle, quant à Keanu Reeves, qui n'est pas un grand acteur, s'il est bien fade, c'est parce le rôle est ainsi.. A noter pour l'anecdote la présence de Monica Belluci qui incarne l'une des trois belles maîtresses topless du Comte Dracula.
Devenu un monument du cinéma consacré aux vampires et à Vlad l'Empaleur, cette version est à la fois classique mais moderne, dangereusement séduisant, violent et sulfureux.
Énième remake des histoires transylvaines du compte immortel, "Dracula" de Francis Ford Coppola se caractérise par un style unique en son genre mais quelque peu barbant. Rendant hommage aux anciens films d'épouvante, ce long-métrage se veut plus vieux qu'il ne l'est en réalité et tente de gagner le charisme du personnage phare de son récit. Mais malgré tous ses efforts, "Dracula" reste distant et ne réussit pas à dénicher l'essence émotionnelle attendue par le public. Trop recroquevillé sur un style et une photographie sensationnelle, Coppola omet de s'occuper de la transparence de ses personnages qui, au lieu d'entrer en communion avec nous, reste opaque et ennuyeux à mourir. Niveau casting c'était pourtant le Bal des vampires pour ainsi dire. De Gary Oldman à Keenu Reeves en faisant un détours pour rencontrer Anthony Hopkins et Winona Ryder sans oublier le caméo pour le moins inattendu de Monica Belluci, on est servi, et c'est peu dire ! Trouvant chacun leur place dans une ambiance mystique qui rappelle la première partie du XXème siècle du cinéma, la troupe de comédiens s'apprécient par leur présence mais l'appréciation globale restera encore et toujours plombée par le cuisant manque d'intérêt que véhiculent chacune des images de ce monument.
En comparaison avec les autres itérations, c’est bel et bien l’adaptation la plus fidèle du mythe originel de Dracula dépeint par Bram Stoker. Coppola opte pour un style baroque et des effets assez kitsch afin de nous raconter cette histoire de monstre mutant avide de sang. Dans l’ensemble, c’est pas mal du tout mais je m’attendais à mieux pour être honnête. Disons que visuellement le film a pris un petit coup de vieux mais ça lui donne un certain charme. En revanche, je trouve l’intrigue quelque peu simpliste et convenue.