Restons objectif au sujet de ce film indéniablement très raciste pendant plus de 3h00, surtout la seconde moitié, c’est une ode impassiblement dédiée au public européen en Amérique, ce sont avant tout des descendants de colons émigrés dans ce continent neuf, un temps où c’était pas du tout rose pour les gens de couleur, une vision en noir et blanc et muet.
On apprend à force et par cœur que le pays des 13 colonies indépendantes du royaume des mers atlantiques, fut fondé par les Pères fondateurs, ensuite s’ensuit la guerre de sécession, pendant que la présidence Abraham Lincoln est occupée, jusqu’à son assassinat au théâtre de loisir insouciant, où ils se battent comme des chiffonniers désunis ces états.
Le Nord et le Sud s’entretuent sur la question de l'esclavage forcé amené d'Afrique, pas très romantique comme le montre ce film sans voix, il vaut pour le mieux, juste regardons la mise en scène et lisons la, non moins intéressant sur l’histoire américaine parsemée de gros cailloux blessants avant de devenir l’adorable plus grande démocratie mondiale.
Comment la fondation du Ku Klux Klan s’est fait lors du conflit, des super-héros fanfarons chevaleresques à la rescousse de leurs congénères contre l’autre espèce envahisseur perçue comme maléfique, formée en gang selon le bien pensant de 1915.
Ce fut une société WASP, les lynchages à mort étaient monnaies courantes, question de survie pour cette ethnie, lance le début de la ségrégation, sans commentaire, pour clarifier sa chose politisée, c’est une référence pour les suprématistes aryens contents de voir des acteurs 100% discriminatoires, le charbon de bois comme crème pour la peau au soleil.
Question quota législatif 1915 au rappel, c’est controversé comparé au Lys brisé, la polémique sera atténuée par la suite réalisé en 1919, une réalisation obscure crépusculaire mais nécessaire pour une compréhension sociologique, l’éducation des hommes et femmes savants mais ignorants.