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Audrey L
647 abonnés
2 593 critiques
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3,0
Publiée le 14 juin 2018
Un bon film qui explique le fait divers de Ruth Ellis, la dernière femme condamnée à mort au Royaume-Uni, pour avoir tué son amant. Lorsqu'on voit le film, on aurait presque envie de s'exclamer "bien fait pour ce goujat !" face à l'acte expiatoire, mais on avoue que la responsabilité du crime est un peu partagée : entre la femme qui se laisse "attraper" en pleine rue, battre, aimer à la hussarde et revient toujours vers son bourreau, et l'homme qui joue de cette femme comme d'une poupée... On ne prend pas parti ni pour l'un ni pour l'autre, le film sachant exposer tous les faits avec une neutralité exemplaire. L'interprétation est époustouflante : premier grand rôle de Miranda Richardson, elle brille dans la peau de cette femme à la mentalité fragile et à la vie cruellement mouvementée, et Rupert Everett est viscéral et (très) nerveux, ce qui rend les accès de violence de son personnage vraiment effrayants. Ian Holm joue également bien l'homme qui récupère les conséquences collatérales de cette fréquentation malsaine, véritable bonne poire coincée par amour. Malgré cela, le film pâtit d'un rythme plat, d'une mise en scène très sobre et classique, et traite finalement peu des conséquences de l'acte final (spoiler: on ne nous dit pas qu'il s'agit de la dernière femme condamnée à mort, à nous de le chercher ; et l'information de sa pendaison est seulement expédiée par des écritures avant le générique ). On peut s'ennuyer par moments, où l'ambiance est bavarde et planplan... Dommage, car le film est honnête et veut nous en apprendre plus sur la vie de cette jeune femme perdue dans une relation qui lui nuit. Une très bonne interprétation, très nerveuse, une bonne exposition de la relation malsaine à la limite du sado-masochisme pour les deux partis, mais qui accuse un rythme des plus mous et une fin expéditive.
Un bon film mais très dur à se procurer en Français. Pas de DVD, diffusion quasi-nul a la télévision. Il n'y a que des VHS. Ceci est sans doute la meilleur interprétation de Miranda Richardson, à voir si on admire l'actrice.
Inspiré de l'histoire vraie de Ruth Ellis, la dernière femme condamnée à mort et exécutée en Angleterre et qui allait être, avec celle de Timothy Evans (voir l'excellent et glaçant "L'étrangleur de Rillington Place" !!!), pour beaucoup dans l'abolition de la peine de mort au pays de sa Royale Majesté, la réalisation du film reste classique, bien qu'on ait le droit à une troublante et inspirée scène brouillardeuse, mais surprend scénaristiquement en abordant que très peu les conséquences judiciaires et même les différences sociales pour se concentrer quasi-exclusivement sur la destruction que peut engendrer la passion amoureuse ; de ce côté-là, on peut compter sur les talents de Miranda Richardson, qui incarnait alors son premier rôle au cinéma, et de Rupert Everett qui jouent fiévreusement leur personnage.
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3,0
Publiée le 11 août 2013
Autopsie d'un crime passionnel selon Mike Newell! Le 13 juillet 1955, Ruth Ellis est pendue pour le meurtre de son amant! Elle sera la dernière femme condamnèe à mort en Grande-Bretagne! Sous la direction du nèo-zèlandais Mike Newell, qu'elle retrouve dans le très beau "Enchanted April", Miranda Richardson (une coiffure blond platine à la Jean Harlow et une sensibilitè à la Marilyn Monroe) fait sa première apparition à l'ècran dans le rôle de cette entraîneuse brisèe par sa liaison avec un fils de famille alcoolique et caractèriel, Rupert Everett! Au-delà de la reconstitution du fait divers, le cinèaste fait avant tout le portrait d'une femme punie par une sociètè puritaine pour avoir aimè au-dessus de sa condition! Analyse intelligente et sensible, "Dance With a Stranger" est une adaptation (d'un fait divers) très convaincante notamment grâce au jeu de son actrice principale...
Une sorte de voyage en une terre lointaine (mais peut-être plus proche qu'on le croit...) ou la peur de l'inconnu et/ou de l'étranger fait la loi et est donc à l'origine, en l'occurence, d'une tragédie. Classique.
Un Crime pour une passion s'inspire de la vraie vie de la femme qui fut la dernière à être condamnée à la pendaison par la justice britannique, elle tua son amant avec lequel elle vécut un amour impossible (à cause d'une différence de classe sociale). Intéressant à voir pourtant Un Crime pour un passion manque du souffle nécessaire pour le rendre justement passionnant. Peut-être que Mike Newell aurait du aborder cette histoire plus sous l'angle du suspense.