1.4/5 pour la presse et 2.6/5 selon les spectateurs (à l’heure de cette critique), c’est sérieusement n’importe quoi ! Ce film frôle le chef d’œuvre. Seulement pour le comprendre, il ne faut ni être religieusement fermé ni partir d’un bouquin. Pourquoi critique-t-on toujours un film en se référençant au livre ? Lisez le livre ou regardez le film, ne faites pas les deux, car mettre 2.6 de moyenne pour un film comme ça, je ne comprends pas, mais vraiment pas. Si je dois avouer que certaines scènes ne sont pas géniales (très français), tout le reste frôle la perfection. En effet, ce film s’appuie sur un scénario complexe mais intéressant qui nous force à suivre. Car le film est long, mais devient beaucoup plus court lorsqu’on rentre dans l’intrigue proposé. Il serait presque même trop court. On ne voit pas le temps passer, car le rythme soutenu ne nous laisse pas une seconde de répit. Le film enchaine sans temps mort et sans scènes inutiles. C’est fort rare. De plus, un scénario comme celui-ci permet de s’adresser à n’importer qui puisqu’il s’agit tout de même des fondements du christianisme et, du coup des fondements des états chrétiens. Que ce soit vrai ou faux, peu importe mais c’est raconté d’une manière tellement persuasive, tellement profonde, les acteurs sont tellement dans leurs personnages qu’on est directement touché. On est pris aux tripes à attendre de voir la fin, à vouloir savoir comment cela va se finir. C’est donc un excellent thriller puisqu’il remplit son rôle à merveille. Mais il y a plus. En effet, le film arrive à mêler plusieurs intrigues en même temps : c’est là que ça devient fort. Il mélange l’intrigue policière (avec au centre Jean Reno, qui je dois l’avouer, aurait pu être plus convaincant), l’intrigue centrale (marqué par le duo Hanks-Tautou, qui est éblouissant) et enfin la secte religieuse. Ces trois histoires se rejoignent vers la fin mais n’enlève pas pour autant le suspens, qui lui est présent jusqu’au bout, jusqu’à la dernière scène qui conclut à merveille le film. L’intérêt du Da Vinci code réside aussi dans le fait qu’il utilise des faits historiques et qu’il les mêle avec de la fiction pour encore plus embrouiller son spectateur, et ainsi garder son attention jusqu’au bout, pour trouver la fin de ce labyrinthe mental. Le thriller américain se rapproche, ici de son apogée. A cela il faut rajouter le coté archéologique semblable à Benjamin Gates pour obtenir ce Da Vinci code qui ravira forcément tous les gens aimant un minimum réfléchir au cinéma, car Benjamin Gates parait bien pâle à coter de la complexité du Da Vinci code, comme beaucoup d’autre films d’ailleurs. Alors pourquoi est-il si mal noté ? Eh bien, enlever toutes les notes comprenant des critiques le comparant au livre et la note montera déjà vite. Le meilleur moyen de se faire une idée est encore de le regarder. C’est long certes mais ça passe très vite !