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7eme critique
533 abonnés
2 778 critiques
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3,5
Publiée le 18 juillet 2017
"Le dernier trappeur" nous immerge particulièrement bien dans ce mode de vie dépaysant. C'est toujours agréable de voir des films reposant avant tout sur cette technique toujours bluffante, celle du dressage d'animaux, où ceux-ci ne manqueront pas de rendre le projet intense en s'adonnant à d'impressionnantes scènes. Le film propose de belles images de la nature, mais manquera cependant de tragédie dans sa conclusion pour percuter davantage le spectateur.
Comment rester insensible face à la beauté implacable de mère nature. Sa beauté, mais aussi sa rudesse. Si l'homme est un animal, alors oui, il peut s'en accommoder, dompter ses caprices, flirter avec son esprit sauvage, indomptable. Norman Winther qui n'a rien d'un acteur, joue son propre rôle avec une authenticité à faire pâlir les pointures d'Hollywood. La routine du grand nord, là où peu d'hommes osent s'aventurer, n'a rien de comparable à celle des villes et de toutes les sociétés modernes où tout est factice. Sur ces terres sauvages du Yucon, on subsiste de ce que la nature a à offrir. Un retour aux sources, loin du superflue, du brouhaha et du dénaturé. Il n'y a que les paysages et la chasse. Avec Le dernier trappeur, Nicolas Vanier rend un incroyable hommage à ces hommes déconnectés du monde moderne, vivants en parfaite communion avec la nature. Son film se veut authentique, scénarisé à juste dose, et filmé avec une précision remarquable. La narration d'un si bel aventurier posée sur les paysages époustouflants du canada émeuvent aux larmes. Sa complicité avec ses chiens et sa compagne est simplement magnifique. Même si ce documentaire tire largement sur la fiction, son message n'a rien de superficiel: faire de la chasse une activité raisonnée afin de contribuer à l'équilibre naturel, dans le respect du vivant et de tout le reste. Se trouver seul face à un coucher de soleil sur les monts enneigés, alors que des milliards d'humains pullules sur terre, est une chance unique. Là où dansent les aurores boréales et hurlent les loups, l'homme est plus petit que n'importe quelle espèce. Merci monsieur Vanier pour cette extraordinaire aventure. Magique. Un pur chef d'oeuvre. 5/5
Vraiment une bouffée d’air frais que ce film sur la vie au grand air avec des paysages superbes et surtout les rapports de l’homme avec ses chiens de traîneau. On ne s’ennuie pas une seconde grâce à la mini fiction montée par Nicolas Vanier.
Décors naturelle exceptionnel et un récit plein de beauté, d'humanisme et courage. Ce couple joui tout simplement de la nature et profite de la vie dans son sens le plus strict.
"Le Dernier trappeur" est un très beau film documentaire réalisé par Nicolas Vanier. Le personnage que nous rencontrons se présente comme l'un des derniers trappeurs des montagnes Rocheuses, ce qui ajoute une certaine intensité narrative au film. Les paysages filmés sont exceptionnels, et incontestablement le plus grand atout de ce documentaire. De plus, la mise en scène et le scénario sont suffisamment réfléchis pour que l'on ne s'ennuie pas une minute dans cette glaciale odyssée. "Le Dernier trappeur" est aussi et surtout une histoire d'amour entre un homme et la nature qui ne nous laisse pas indifférente.
Amis des animaux, n'hésitez pas à aller prendre un grand bol d'air frais ! Ce film, à mi-chemin entre le documentaire didactique et l'élégie, nous permet de (re)découvrir des paysages splendides, mais aussi des conditions de vie très rudes. On suit tout au long du métrage le parcours de ce trappeur, amoureux fou de son mode de vie. C'est généralement passionnant à suivre, même si le discours didactique est parfois un peu lourd (notamment sur le rôle de l'homme dans l'équilibre naturel de la région : pas très convaincant). Malgré tout, on ne peut que saluer un tel appel au respect de la nature et à son équilibre précaire : seuls les critiques parisiens (grands pollueurs de l'esprit et de l'air) trouvent cela naif et stupide. Le film bénéficie d'images superbes, d'une musique un peu trop mièvre et d'un jeu d'acteur assez limité. Un beau spectacle éducatif, à voir en famille, mais plombé par son côté didactique.
Une formidable ode à la (sur)vie évoutante à la photographie sublime, à la musique envoûtante et aux protagonistes (hommes et bêtes confondus) d'une rare authenticité (magnifique travail de dressage au passage!). Dès les premières secondes, Nicolas Vanier nous offre un dépaysement total et un message d'humanité profond sans subterfuge. Le réalisateur nous offre une très belle odyssée qui ravira les amoureux de la nature et fera s'incliner ceux moins regardant quant à sa destinée. Chapeau bas monsieur Vanier.
Film magnifique tant par la beauté de ses paysages que par l'amitié apportée par l'homme à la nature. L' histoire est pleine d'humanité et de tendresse et le tout est très bien filmé. Mais le film contient beaucoup de lenteur et l'on apprend pas plus sur le monde sauvage. Mais cela constitue un très beau film pour s'évader.
C'est un super film qui nous fait découvrir le réel travail entre les trappeurs et la nature. Le film est vraiment très beau avec des paysages superbes. Je le conseil vraiment à tout le monde. A ne pas manquer.
On ne peut rien dire quant à la beauté de la photographie, en tout point parfaite, mais là où ça blesse, c'est que l'on a le droit à un ton moralisateur, parfaitement accusateur, dans une fable écologique se détachant de fait du principal sujet : la vie d'un trappeur. A voir, au moins pour la beauté des paysages.
A la rigueur j'aurais préféré un documentaire tout court, plutôt que cette fable grandiloquente où tout le monde il est beau et gentil, sauf les méchants déforesteurs qui bla, bla, bla...
Puis pour le côté authentique, monsieur Vanier, sachez que les gens aiment aussi le jargon des rustres, sans que nous ayons besoin de décodeur, car cette "version sans-fraise" laisse un goût amer et bizarre.
Votre personnage est très sympa, mais il a quand même un côté "Beauf justicier" qui fait frémir. Il tue des animaux sauvages qui ne lui demandent rien (pourquoi il n'en fait pas un élevage écologique?) et reproche aux méchants acteurs de la déforestation je ne sais quoi, tout en passant son temps au bordel du coin à se soûler et taper le carton...