Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Plume231
3 933 abonnés
4 639 critiques
Suivre son activité
1,0
Publiée le 3 décembre 2014
Huitième et dernier film du cycle Poe de Roger Corman, "La Tombe de Ligeia" s'avère une déception un brin ennuyeuse. Le début annonçait pourtant quelque chose de bon. Le réalisateur y délaisse notamment ses décors gothiques de studio pour profiter de beaux extérieurs anglais donc visuellement on est gâté. La séquence de l'enterrement qui ouvre le film est suffisamment intrigante pour qu'on est envie de connaître la suite. Bien évidemment, c'est toujours un plaisir de voir le grand Vincent Price mais contre toute attente le plaisir est intensifié niveau interprétation car on sent qu'il va se faire voler la vedette par la blême Elizabeth Shepherd. Les bases sont bien posées mais le reste ne sera pas à la hauteur. Car Corman nous réalise pour la 300ème fois une séquence de cauchemar, ici franchement inutile, abuse du symbolisme du "chat noir" pour bien nous montrer dans le cas où on ne l'aurait pas compris qu'on est dans l'univers de Poe, et nous réutilise pour la je-ne-sais-combientième-fois les images de la scène d'incendie tournées dans un premier temps pour "La Chute de la maison Usher". Pendant ce temps-là, on ne peut pas dire que les promesses du début soient tenues. L'attention se relâche, l'ennui pointe souvent son nez....
Adapter Edgar Allan Poe au cinéma na jamais été chose simple. Après avoir réalisé sept films tirés de luvre de lécrivain américain (dont "La chute de la maison Usher" que jai bien aimé), Roger Corman clôt son cycle en 1965 avec "La tombe de Ligeia". A lexception de "Lenterré vivant" en 1962, Vincent Price participa à tous ces longs-métrages. Il incarne ici le personnage central de lhistoire. Veuf éploré sur la tombe de Lady Ligeia, Verden Fell affirme que sa bien-aimée a emporté avec elle une si puissante volonté de vivre quelle nest pas morte. Depuis il vit essentiellement la nuit dans labbaye, portant le jour des lunettes spéciales pour se protéger de la lumière (et métaphoriquement de la réalité ?). Des choses étranges surviennent après sa rencontre avec Lady Rowena Trevanion. Kenrick, le valet, reste dailleurs bien évasif et désolé quand elle le questionne. Rendre à lécran un point de vue subjectif savère toujours délicat. Solution de facilité peu convaincante mais qui évite la trahison du texte et de son esprit, un passage entier de la nouvelle a été repris en voix off (le monologue que Fell tient à Christopher Gough devant la sépulture). La première scène recèle une confrontation amusante entre Fell et un pasteur offusqué, ce dernier reniant un extrait de la Bible qui constitua les dernières paroles de Ligeia ! Bien que ces mots soient imaginaires, cela permet de démontrer que lexégèse devient vite blasphématoire dès lors quelle narrange pas lEglise Le père de Lady Rowena ma déplu : un Lord vénérant la chasse à courre et incapable de faire un effort pour comprendre ce qui lentoure (une façon de plus dillustrer que chacun est aveugle à sa manière). Les évènements arrivent parfois de façon très précipitée et la dernière partie est confuse. Film gothique tourné en extérieurs dans la campagne anglaise (contrairement aux habituels studios), "La tombe de Ligeia" nest pas un grand film mais on y retrouve le style de Poe, fantastique et morbide.
Superbes images, magnifiques décors naturels et de studio, bonne interprétation de Vincent Price (un peu vieux pour le rôle toutefois) et d'Elizabeth Shepherd, et pourtant le résultat reste moyen, la faute à une adaptation trop littéraire, à une certaine confusion, des longueurs et un final peu clair dans sa narration et médiocre dans sa réalisation.
c'est quoi ce film ? une parodie de la maison près du cimetière de Lucio fuci ? le titre n'a quasi-rien à voir, le film ennui, les acteurs jouent mal : film d'horreur qui n'effraye pas, mais qui par contre, ennui beaucoup!
Dernière oeuvre du cycle des adaptations d'Edgar Allan Poe par Roger Corman, "The Tomb of Ligeia" raconte l'histoire d'un homme troublé par le décès de sa femme, qui va néanmoins prendre un nouvelle épouse. Le film souffre de plusieurs lenteurs, et d'un manque de piment dans son scénario : il n'y a jamais vraiment d'enjeu, simplement quelques passages intrigants ou inquiétants. Par ailleurs, Corman use et abuse du symbolisme du chat noir, au point que cela devient parfois à la limite du grotesque. Tout ceci tend à montrer que le film aurait du se limiter à un moyen, voire court-métrage. Malgré ces défauts, "The Tomb of Ligeia" est le seul film du cycle à utiliser des extérieurs naturels, ce qu'il fait ici plutôt bien (abbaye lugubre, ruines...). On retrouve également Vincent Price, quasi indispensable à ce cycle, et excellent comme d'habitude. Ainsi, cette conclusion n'est pas mauvaise, mais n'était pas forcément nécessaire.
La tombe de ligeia fait parti de ces films que je voulais voir depuis un bon moment. L'occasion de le voir en vostfr m'a enfin été donné hier soir,et j'avoue que j'ai été grandement déçu par ce film de Corman. Pourtant l'ouverture du film démarre bien avec son esthétisme copié sur celui des productions de la hammer. Il faut dire que Corman à consciemment cherché à copier l'ambiance et l’esthétisme de la firme anglaise,c'est d'ailleurs ce qui l'a décidé à adapter l’œuvre de Poe.
Donc après un début qui s'ouvre dans un cimetière et qui promet une suite angoissante il ne se passe plus grande chose,pour ne pas dire rien,j'ai même du lutter contre le sommeil qui m'appelait et son pouvoir de persuasion était grand face à celui du film,mais j'ai réussi non sans lutter à ne pas céder aux sirènes du sommeil qui m'appelait. Pourtant voir Vice Price tout de noir vêtu prêt du cercueil de sa femme en jette tout de même pas mal niveau ambiance. D'autant qu'une vitre dans l'ouverture du cercueil laisse apparaitre le visage de la défunte. Dont les yeux vont subitement s'ouvrir. Mais après ce premier quart d'heure Corman ne fait absolument rien de son histoire,il ne crée absolument aucune ambiance,c'est ce qui englue ce film dans l'ennui le plus total. Le chat est un élément principal du film mais à par le voir se faire projeter sur l’héroïne,on éprouve aucune peur ni malaise en le voyant apparaitre. Ce film est mou et il est loin d’être envoutant,il bien plus soporifique qu’intéressant,c'est vraiment pas de Poe.
C'est le huitième et dernier film du "cycle Edgar Allan Poe" de Roger Corman. Mais le premier tourné en extérieurs (une abbaye près de Norfolk). Ce sont précisément les décors naturels qui font l'intérêt de cette adaptation : ruines spectaculaires, château lugubre... Côté scénario, ça reste assez fidèle à la nouvelle (Ligeia), avec quelques emprunts à d'autres textes de l'écrivain (Morella, Le Chat noir). L'histoire se tient à peu près, sauf le dénouement, confus et abracadabrantesque. Le kitsch fantastique de la mise en scène passe plus ou moins bien selon les scènes. Ah... les combats avec le chat... Dans le rôle principal : l'incontournable Vincent Price qui a joué dans tous les films du cycle.
Considéré comme un des meilleurs film de Corman d'après Poe personnellement j'ai trouvé ce film d'un grand ennui d'ailleurs je n'ai pas eu envie d'achever de le visionner. Seul Vincent Price est d'un certain intérêt dans ce pâle film gothique tel la blonde et très fade actrice qui joue dedans (elle m'a rapidement agacé) ; une histoire peu passionnante en fait il se passe peu de chose.
Adapté d’Edgar Poe, un film d’angoisse esthétiquement magnifique, mais qui, en dépit d’un début prometteur et d’une ambiance intrigante, a beaucoup vieilli, avec des scènes terrifiantes qui font sourire. Côté interprétation, si Elizabeth Shepherd est plutôt convaincante, Vincent Price est lui assez ridicule et beaucoup trop vieux pour le rôle.
Troisième long métrage que je visionne du cinéaste Roger Corman, après "L'affaire Al Capone" et "La chute de la maison Usher" avec Vincent Price qui joue ici, adapté d'un roman d'Edgar Poe dont le metteur en scène s'en est beaucoup inspiré dans sa carrière, "La tombe de Ligeia" m'a un peu déçu par quelques longueurs !! Pourtant, la mise en scène de Roger Corman est soigneusement mis en scène avec des décors gothiques avant l'heure propre au genre. Le coté mystère du récit avait de quoi mettre l'eau à la bouche avec l'héroine ressemblant à l'ex épouse défunte dans un caveau d'un seigneur incarné par Vincent Price, le chat noir bien curieux et violent qui a l'air de porter la poisse. La fin est prenante au point d'avoir des frayeurs agrippés au fauteuil mais le début et le milieu du film sont un peu ennuyeux. Vincent Price est impeccable avec à ses cotés Elizabeth Sheperd et de bons seconds roles. Roger Corman a fait mieux comme long métrage.
Malgré un début un peu laborieux, « La Tombe de Ligeia » est peut-être la plus belle adaptation d'Edgar Allan Poe. Sombre, étrange et traversé par de nombreuses fulgurances visuelles (les scènes de rêves, impressionnantes), cette histoire quasi-nécrophile prouve à quel point le talent de Roger Corman pouvait être grand lorsqu'il s'en donnait les moyens. Pourtant, le budget n'a rien de pharaonique, mais quelle ambiance, quel sens du décor, de l'éclairage, de la photo... Ainsi, ce qui aurait pu n'être qu'une simple série B sympathique devient un film fantastique remarquable, jusqu'à un dénouement intense et saisissant... Et quand en plus Vincent Price signe une prestation magistrale (malgré lui aussi une entrée en matière quelque peu hésitante et poussive), on se dit qu'il y a vraiment de quoi se réjouir... Les productions Arkoff à leur apogée, un très beau moment de cinéma.
Un bon film fantastique qui contient ses moments de tension d'après un récit de Poe. Vincent Price est toujours inquiétant, il campe ici homme qui a été ensorcellé par sa femme avant qu'elle ne meure. Un chat maléfique rôde tel un fantôme et se montre agressif dans une grande abbaye baroque. Roger Corman maîtrise les codes du fantastique et même si le film peut être un peu long à démarrer on est pris dans l'histoire par la suite.
Une adaptation curieusement composite d’Edgar Poe. Le début est très fidèle à l’univers de l’auteur, avec son inspiration romantique et son espèce de scientisme para-psychologique (le messmerisme, les expériences d’hypnose…) au point qu’on le ressent comme un peu illustratif et compassé (même Vincent Price semble retenu, c’est dire !). La fin évolue vers une terreur cinématographique plus traditionnelle et pas toujours réussie, avec un spectaculaire un peu naïf : la séquence onirique, en particulier, est maniérée au possible et le final aurait gagné à un peu de sobriété. L’univers visuel est lui passionnant, avec ses paysages anglais, ses décors gothiques et égyptiens, d’une extraordinaire beauté chatoyante. Corman a bénéficié à plein de ce coté là des moyens matériels et du savoir faire de la coproduction britannique.
Adaptation de la nouvelle de Poe, par Corman. Le thème est une morte qu'on ne se résoud pas à son statut de morte. Alors le héros essaie par tous les moyens de la ressuciter, et cela grâce à une autre femme...
Film fantastique, genre gothique, d'autant que les décors se situent en partie dans les ruines d'une abbaye réelle. Le récit est donc irréel, mais l'important c'est la réalisation, qui est d'une assez bonne qualité (couleurs, décors, mouvements de caméra, cadrage...). C'est du Corman, il y a donc aussi de gros défauts, mais c'est ici son meilleur film dans le genre fantastique. Pour amateur du genre.
L'une des grandes réussites de Corman. Une ambiance bien pesante, un film bien flippant avec un minimum de moyens, un Vincent Price épatant en homme en proie à ses folies, un film qui a influencé Tim Burton, c'est évident.