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Votre avis sur Le Masque de la mort rouge ?
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Le Masque de la Mort Rouge demeure probablement le film le plus ambitieux de Roger Corman ainsi que sa plus grande réussite. Ici, le cinéaste manifeste son goût pour les couleurs variées et la photographie soignée, conférant à son long-métrage une atmosphère typiquement baroque. Ce travail n'est pas sans préfigurer celui de Dario Argento. À l'instar des productions Hammer, on a assez de mal à croire que le budget ait été modeste tant on est plongé dans l'impression de luxe que dégage le film. Le film est visuellement magnifique mais aussi profond dans le sujet, sur la foi et la mort. Sans doute le film le plus profond du cycle Poe. Vincent Price est excellent dans le rôle du prince Prospero, noble satanique cruel et malveillant. Son côté impitoyable et débauché contraste avec l'innocence et la bonté de Franscesca, interprétée avec une certaine conviction par Jane Asher. Un grand et majestueux classique du film d'horreur.
Rèalisè en 1964, "The Masque of the Red Death" est un film extrêmement curieux de Roger Corman! Le rècit original de Poe - en fait, un poème en prose, une vision ou une allègorie - a ètè enrichi par le cinèaste qui en a fait une somptueuse danse de la mort! Celle-ci faisait irruption, justicière comme dans un conte moral mèdièval, dans un château où un groupe d'aristocrates libertins se livrait à une orgie! Interprètè de nouveau par le toujours excellent Vincent Prince dans un rôle de prince dèlicieusement cruel, ce classique du genre aux très belles nuances chromatiques se ressentait peut-être d'un excès d'ambition intellectuelle! Corman comme tant d'autres y avouait le rêve secret de marcher sur les traces du cinèma europèen! Visiblement influencè, ce qui ne manque pas d'être ètrange, par le Bergman de "Det sjunde inseglet", l'oeuvre constitue encore aujourd'hui une expèrience singulière dans le cinèma fantastique amèricain, bien qu'elle ait ètè tournèe en Angleterre! On aimerait bien dècouvrir la version 89 avec Patrick Macnee...
🎬 RENGER 📼
Au Moyen-Âge, en Italie, le prince Prospero humilie ses paysans et invite tous les notables de la région dans son château pour un grand bal, tandis qu’au même moment, La Mort Rouge rôde aux alentours…
Librement adapté de la nouvelle éponyme d'Edgar Allan Poe, Roger Corman (The Intruder - 1962) n’en est pas à sa première adaptation du célèbre romancier (il en adaptera 8 tout au long de sa florissante carrière).
A travers Le Masque de la mort rouge (1964), le réalisateur nous livre une impressionnante relecture du roman gothique, des flamboyants décors en passant par les costumes de mille et une couleurs, la photo de Nicolas Roeg y est véritablement pour quelque chose.
Côté interprétation, nul doute que le film aurait eu une toute autre saveur sans la présence, voir la prestance de Vincent Price, dans le rôle de ce prince cruel et arrogant, où, à travers son château labyrinthique, on découvre ni plus, ni moins que son espace mental, celui d’un sadique doublé d’un détraqué qui voue une admiration sans faille pour Satan.
● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
Librement adapté de la nouvelle éponyme d'Edgar Allan Poe, Roger Corman (The Intruder - 1962) n’en est pas à sa première adaptation du célèbre romancier (il en adaptera 8 tout au long de sa florissante carrière).
A travers Le Masque de la mort rouge (1964), le réalisateur nous livre une impressionnante relecture du roman gothique, des flamboyants décors en passant par les costumes de mille et une couleurs, la photo de Nicolas Roeg y est véritablement pour quelque chose.
Côté interprétation, nul doute que le film aurait eu une toute autre saveur sans la présence, voir la prestance de Vincent Price, dans le rôle de ce prince cruel et arrogant, où, à travers son château labyrinthique, on découvre ni plus, ni moins que son espace mental, celui d’un sadique doublé d’un détraqué qui voue une admiration sans faille pour Satan.
● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
Tiré d’une nouvelle d’Edgar Poe, un conte médiéval gothique et cruel, qui vaut surtout pour son esthétique flamboyant et l’interprétation remarquable de Vincent Price.
Un film hors norme , flamboyant et gothique , où Corman, au sommet de son art, impose son univers personnel tout en restant fidèle à la principale source d'inspiration de ses histoires fantastiques, Edgar Allan Poe .
Roub E.
Film fantastique très baroque aux couleurs très prononcées, il dépeint un prince et une cour décadente, ou la veulerie est érigée en vertu. Personnellement j’ai apprécié ce film où la nature humaine est montrée de manière très acide et ou le pouvoir pourri tout. Un film à l’ambiance très fantasmagorique mais qui pourtant m’a fait croire à ce qu il racontait. Un film fantastique qui a plutôt bien traversé le temps, même s’il est très marqué par son époque.
Une adaptation très peu fidèle à la nouvelle de Poe, on suit ici les mésaventures de pauvres villageois à la solde d'un tyran despote adepte du satanisme, qui n'hésite pas à tuer ou torturer pour son propre plaisir. Quand il s'aperçoit que le petit village en question est touché par le virus de la Mort Rouge (Allusion à la peste noire) il met immédiatement le feu à ce dernier, capture tout de même une jolie rouquine qu'il avait repéré auparavant, cette dernière va ensuite découvrir les horreurs perpétrées par ce prince tyrannique. Le film est donc une succession de scènes de débauche, d'humiliations, de cruautés... Et de scènes qui trainent inutilement en longueur (le "baptème" satanique de la princesse). Jusqu'au bal masqué final ou le film rejoint à peu près le récit original. A noter la sympathique reconstitution de l'époque médiévale (sauf pour la scène de bal ou la musique est plutôt new age et les décors tirent sur le kitsch), et l'interprétation parfaite de Vincent Price.
Quelle bonne histoire, macabre et diabolique. Des décors parfaits (toile d'araignée, château, ...) et une atmosphère d'épouvante typique de ce genre d'oeuvre. Roger Corman offre sans doute un de ses meilleurs contes adapté de Poe.
Film élégant par le décor et la prestation des acteurs. Mais l'issue est vraiment trop théâtrale par rapport à la nouvelle de Poe...
Un film qui souffre de son age, les ambitions artistiques semblent présentes mais le film est à l'arrêt.
C'est une excellente nouvelle de Poe que Corman adapte là. Comme les précédentes adaptations, le charme de Vincent Price et les décors sont les points forts du film qui a quelques lenteurs et qui a un peu vieilli.
Ce thriller fantastique moyennageux hélàs un peu lent adapté d'Edgar Allan Poe vaut essentiellement pour trois choses : primo, la performance exceptionnelle du génial Vincent Price (plus je vois de film avec lui plus je comprends pourquoi Tim Burton l'idolâtre) en prince italien cruel et sataniste, secondo les décors remarquables de couleurs et puis surtout tertio la photographie de Nicolas Roeg qui les filme. La scène avec le passage dans les pièces de différentes couleurs est mémorable. C'est vraiment dommage que l'ensemble manque de vigueur car l'atmosphère qu'insuffle Roger Corman, donnant lieu à quelques grandes autres séquences, est en outre attrayante. Mais ce film reste une découverte d'un très grand intérêt.
Un film très intéressant, tant dans sa mise en scène que dans le sujet traité. L'histoire est bien écrite, dérangeante par moment, avec des personnages bien développés. N'étant pas connaisseur du cinéma de Roger Corman, je me suis lancée dans cette œuvre culte. J'ai plutôt bien apprécié, il mérite le détour !
Vincent Price est remarquable dans son rôle de tyran sadique vouant un culte à Satan et la cruauté humaine est assez justement représentée. Mais même si le film est plutôt beau, il est également très théâtral... trop à mon goût ! Je ne sais pas vraiment quoi en penser: d'un côté j'ai le sentiment que Roger Corman a fait des efforts dans la réalisation de ce film, notamment en ce qui concerne les décors, mais d'un autre côté je n'ai pas été tellement diverti... Il est clair que ce n'est pas mon film préféré du réalisateur. À vrai dire, j'ai même trouvé "The Terror" ( qui est un nanar que Corman a pratiquement improvisé ) plus divertissant que ce film-ci dont la réalisation a certainement fait l'objet de plus de soin... Tout n'est pas à jeter, c'est certain, mais il n'y pas grand chose à retenir non plus.
très bon film gothique, avec en plus une scène psychédélique dans le moment ou la femme de prospero fait un cauchemar. Plus tout les acteurs sont bon. J'aime beaucoup la scène ou tout les morts se tournent vers Prospero (d'ailleurs le nom est Shakespearien) et ou il ne trouve que la mort rouge et son visage face à lui.
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