AlloCiné
Mon compte
Note moyenne
3,3
1218 notes
En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur Clean ?
5
39 critiques
4
32 critiques
3
9 critiques
2
17 critiques
1
12 critiques
0
1 critique
Trier par :
Filtrer par :
Toutes les notes
Olivier Assayas nous donne là un beau film sur son sujet de prédilection : l’être humain. Sublimée par un scénario sur mesure, Maggie Cheung, ex-compagne du réalisateur, est bouleversante dans un rôle de femme à la dérive qui lutte pour reconquérir sa liberté, son enfant et sa dignité. Dans un rôle surprenant de grand-père, Nick Nolte apporte une touche supplémentaire d'intelligence et d'humanité à ce drame touchant qui ne verse pour autant jamais dans le pathos. La réalisation est précise et nerveuse, alternant des gros plans qui traquent les visages et des cadrages élargis qui replacent les êtres dans un espace naturel et cruel (la séquence du zoo est paradigmatique). La fin du film est exemplaire, qui nous dispense de tous les lieux communs possibles et débouche sur un horizon de rêve (celui du Golden Gate) ouvert sur l’avenir, sur l’espoir, sur la vie.
C'est un film qui nous met les sentiments à fleur de peau! Avec "Clean" d'Olivier Assayas, Maggie Cheung se met totalement à nue! Elle construit le personnage d'Emily de façon particulière et rèussit par tous les moyens à se sortir du clichè de la junkie! Les junkies ont l'air tout à fait normaux, juste un peu plus survoltès! Car, la drogue, ils l'ont dans leur sang et leurs os! Cet ètat second est devenu leur normalitè! L'actrice recevra le Prix d'interprètation fèminine pour sa performance de rockeuse junkie en quête de dèsintoxication, afin d'obtenir la garde de son fils! Et ce n'est que justice car Maggie Cheung incarne toute la violence de cette dèpressurisation existentielle avec talent! Le seconds rôles ne sont pas en reste, notamment Nick Nolte, surprenant grand-père, dans un rôle qui lui va à merveille et grâce auquel on se rend compte qu'il est un de ces rares acteurs à multiples facettes! Un mèlo touchant, fièvreux et rock'n'roll, avec des ellipses très rèussies, où l'èmotion qui s'en dègage est authentique grâce au jeu touchant de son actrice principale! B.O superbe avec même une courte apparition musicale du regrettè Joey Ramone...
Rien à dire, un véritable bijoux empoisonné du septième art. Empoisonné parce que, il faut le dire, ce n'est pas joyeux. Mais ce drame est pourtant rempli d'espoir au fur et à mesure que l'intrigue avance. Olivia Assayas signe ici une mise en scène sans faille, un rythme parfait, un portrait de femme à faire couler des rivières sans s'envenimer dans le pathos. On est plongé dans cette histoire de femme à la recherche d'une nouvelle vie, brisée par la passé, par le deuil et qui avance toujours, décidée de plus en plus a tirer un trait sur ses erreurs. Les seconds rôles sont brillants, notamment les parfaites, as usual, Jeanne Balibar en directrice ratée et déprimée, et Béatrice Dalle sur qui l'on peut toujours compter. Pour finir on soulignera principalement la grandeur de la performance de Maggie Cheung, déchirante, vivante, électrique, méritant toutes les éloges pour ce rôle magnifique dans un film à sa hauteur.
Un joli petit film sans prétention, qui traine parfois un peu en longueur. La rédemption de cette mère héroïnomane est touchante mais le scénario n'est pas exceptionnel. A voir pour l'interprétation de Maggie Cheung.
Un excellent film qui repose principalement sur la prestation de maggie cheung (magnifique de sobriété et de justesse) ainsi que celle de nick nolte. Pas d'excès dans la démonstration, une histoire à la fois captivante et profonde qui évoque sans discours la question de la drogue, de la maternité, et d'une possible rédemption.
Un joli film, très humain et assez réaliste. Le scénario évoque un sujet parlant et n'en est que plus intéressant et touchant. Hormis quelques petites lenteurs, l'intrigue est prenante et passionnante à suivre. Les personnages sont attachants et bien interprétés par des acteurs talentueux et convaincants. Dans ce sens, soulignons l'excellente prestation de Maggie Cheung qui est époustouflante dans son rôle de junkie en quête de rédemption. Bref, "Clean" nous fait passer un agréable moment de cinéma.
Ce film dégage quelque chose de fort, des émotions assez dures à retransmettre à l'écran, mais que les acteurs arrivent à très bien maitriser, il est bien différent de la plupart des films traitant de la drogue, il dévoile aussi le cœur d'une mère déchirée mais lucide qu'elle ne peut garder son enfant.
Mis à part la fin un peu mystérieuse, dommage, le scénario est riche et concordant.
Mis à part la fin un peu mystérieuse, dommage, le scénario est riche et concordant.
Incompréhension, encore, devant l'unanimité.
Maggie Cheung n'est pas "sublime", je l'ai trouvé au contraire mauvaise actrice, au jeu faux et sans relief, déclamant "je veux revoir mon enfant" comme si elle tournait une publicité pour du produit à vitres. Le film, esthétiquement, fait incroyablement daté, on le penserait de la fin des années 80... Mais il y a dans le film une certaine ambiance (due en grande partie à la musique) qui le sauve, ainsi que le jeu brillant de Nick Nolte.
Maggie Cheung n'est pas "sublime", je l'ai trouvé au contraire mauvaise actrice, au jeu faux et sans relief, déclamant "je veux revoir mon enfant" comme si elle tournait une publicité pour du produit à vitres. Le film, esthétiquement, fait incroyablement daté, on le penserait de la fin des années 80... Mais il y a dans le film une certaine ambiance (due en grande partie à la musique) qui le sauve, ainsi que le jeu brillant de Nick Nolte.
"Clean" est un film qu'il faut considérer, après hésitations, comme français. Après avoir hésité, non seulement du caractère international de l'oeuvre, mais surtout de sa qualité de film d'auteur si rare dans les productions hexagonales comptemporaines. Qualité de film d'auteur avec une recherche de mise en scène, de qualité d'images, de lumières, de couleurs. Il y a un élément qui est néanmoins difficilement contestable, c'est que c'est surtout l'Asie qui est au coeur de ce film, comme de celui d'Olivier Assays. Il semble avoir écrit et réalisé "Clean" uniquement par amour pour sa muse Maggie Cheung, qui illumine tout le long métrage de son talent. Elle incarne une Junkie à la recherche de soi, face à la drogue, avec pour finalité son enfant et la musique comme moyen de rédemption. Un personnage riche et autant de thèmes intéressants tous traités de façon intelligente et ouvrant de nombreuses pistes de réflexion. J'insisterai sur la place qu'occupe le rock dans le long-métrage, qui permet à l'héroîne de se libérer (une conception que l'on peut étendre à l'art en général). Mais la musique occupe surtout une place importante en tant que bande-son du film. On a droit a plusieurs longs plan séquences où les personnages parlent peu, mais où la musique envahit l'écran. Séquences savoureuses, qui créent involontairement des baisses de tension dans les autres scènes. Dommage que le rythme ne soit pas parfaitement géré, cela crée parfois l'ennui chez le spectateur. Un film au thème similaire et de moindre qualité possède pourtant un triatement du rythme mieux réussit, "le livre de jérémie" par Asia Argento. Maggie Cheung est donc ce personnage solitaire qui se cherche à l'aide de rencontres, selon le principe du road-movie. L'occasion pour nous de voir défiler plusieurs personnages attachants et bien interprétés, notamment Béatrice Dalle et Nick Nottle. En conclusion, "Clean" est un grand film d'auteur, et je le répète un film français artistiquement réussit.
Bon film, histoire touchante, film à voir, la BOF reste dans la tête ainsi que certaines images chocs.
Un film sobre sur l’histoire d’une recherche de rédemption de la part d’une jeune Junkie souhaitant retrouver la garde de son enfant. Ambiance très Rock n Roll, ce film repose sur la prestation de ces acteurs (Cheung et Nolte en particulier). Pour le reste, ça souffre de longueurs et c’est dommage car c’est plutôt bien réalisé mais le scénario semble piétiner. L’ennui prend petit à petit la place de l’émotion...
Julien D
Bien que son synopsis puisse paraitre convenu, ce film dégage une émotion bouleversante et ce grâce à la mise en image pleine de virtuosité des peurs de cette jeune veuve en pleine transition identitaire. La qualité de la mise en scène donnant à ce parcours tragique une profondeur romanesque appuie le jeu intense de Maggie Cheung qui rend poignant son personnage passant du statut de star héroïnomane à celui de mère en quête de rédemption. Nick Nolte lui aussi nous prouve son immense talent dans son rôle de grand-père protecteur. Le traitement du sujet toujours délicat de la toxicomanie et de l’univers du rock’n roll contribuent à faire du film une pure réussite.
magnique film plein d'émotions Maggie Cheung actrice sublime - montrant la drogue musik enfant rédomption - en un mot sublime
Pour commencer, il faut reconnaître que Maggie Cheung est incroyable en junkie irresponsable à la recherche de son fils. Nick Nolte est crédible et Béatrice Dalle charmante. Clean est un très bon film sur l'univers de la toxicomanie et traite sans complaisance de ce sujet difficile. On suit donc le parcours d'une star héroïnomane qui, suite à la mort par overdose de son mari et à six mois de prison ferme, entame un traitement à la méthadone qu'elle finit par lâcher. Elle décide de recommencer sa vie en s'installant à Paris...Même si l'on aurait aimé un style plus abouti au niveau de la réalisation d'Olivier Assayas et au niveau de l'épaisseur des personnages, on admire la qualité du scénario qui est pour le moins original. La musique donne à l'ensemble un souffle de liberté que le personnage incarné par Maggie Cheung aura du mal à respirer. De ce contraste naît un film touchant et efficace, ponctué de petites notes d'humour et savamment interprété. Mention spéciale aux acteurs donc...
" Clean " C'est précisément le titre qu'on aurait donné à ce film. Je découvre une Maggie Cheung dans un rôle époustouflant et un jeu aussi surpreunant. Cette actrice a donc bien mérité son prix de Cannes 2004, félicitations !
- Meilleurs films
- Meilleurs films selon la presse