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scorsesejunior54
151 abonnés
694 critiques
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2,5
Publiée le 12 mai 2007
"Inguélézi", réalisé en 2004 par François Dupeyron dans des conditions marginales, mérite plus que le détour et nécessite un très grand intérêt sur bien des points. Il faut dire que le réalisateur manifeste ici un grand brio de mise en scène à retenir pour l'avenir, dans la mesure où il propose une conception nouvelle du cinéma, jeune et dynamique, qui plus est accessible avec peu de moyens tout en restant posé et réfléchi, n'abandonnant à aucun moment une structure précise de cadrages faisant sa force. Si l'ensemble est enlevé et vif, évoque parfois l'instantané, il est surtout admirablement pensé et laisse très peu de place à l'improvisation. L'oeuvre se démarque très bien de tout effet de style à la mode, met de côté le montage clippé malgré la caméra à l'épaule et revendique une véritable indépendance lui allant comme un gant. La réalisation trouve en conséquence une formidable densité aussi bien visuelle que psychologique et retransmet pudiquement les sentiments des protagonistes, dévoilant leur personnalité petit à petit, comme deux êtres mystérieux que tout sépare et qui apprendront à se connaître. Ecriture intelligente abandonnant l'intrigue classique pour s'engouffrer dans un ténébreux voyage, bercé d'illusions et de rêves mais également de violents retours à la vie réelle. "Inguélézi" est tout aussi redevable par son propos, courageux et honnête maheureusement trop souvent laissé de côté dans nos pays actuellement. L'interprétation s'avère convaincante et joue avec force de l'absence récurrente des dialogues, préférant les expressions des visages ou démarches aux trop longues palabres inutiles. On pourra toujours mettre le doigt sur une ou deux scènes critiquables mais le principal souci d'"Inguélézi" tient du fait qu'il s'étire trop sur la fin, perdant par la même occasion une partie de sa puissance et de son sens. Dommage mais n'empêchant en aucun cas de s'attarder sur les nombreuses qualités d'une oeuvre atypique et séduisante.
C'est un grand progrès, la qualité de repiquage d'une caméra DV est enfin supportable sur grand écran, le problème, c'est quand le caméraman est atteint du mal de Parkinson ! C'est en effet la première fois que j'ai la nausée en sortant d'une salle de cinéma, même avec des films d'action soutenus ! Et ce n'est pas un compliment... Par ailleurs, la plupart des gros plans sur les visages sont flous, et vu la beauté très sculpturale du profil de l'actrice principale, c'est fort dommage. Bref la moitié du film est massacrée par un mouvement haché incessant, sans effet autres que "je me promène avec une numérique et ça bouge..." C'est bien dommage. Car, si ce film est assez ennuyeux avec un scénario finalement plat et facile, le jeu des acteurs et le fil ininterrompu du voyage a beaucoup de charme. C'est clairement un film triste, sur le frêle sentiment qui unit les personnes quand la survie est en jeu, et les solitudes qui en naissent, car c'est ensuite chacun pour soi. Sans toutefois tomber dans les poncifs des scénarios habituels, on parle ici à l'intelligence du spectateur. On peut saluer le talent de mettre subtilement en scène sans fausses notes la poésie des rapports humains, ce qui arrive rarement au cinéma avec si peu de dialogues et d'effets.
Une très belle interprétation de Marie Payen et de Eric Caravaca dans ce beau film de François Dupeyron. Une histoire très bien écrite qui se lit comme un roman. Il y a de l’humanité dans ce film.
1 étoile et encore... c'est bien parce que je peux pas mettre des notes négatives. Ce film est un navet. N'y allez pas, vous allez perdre votre temps. voir raison sur le forum