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NeoLain
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0,5
Publiée le 21 avril 2008
Saoulant. Bâtir un récit sur l’éternelle gueule de bois d’Edouard Baer était un pari audacieux que Marion Vernoux perd lamentablement comme elle dilue sa mise en scène dans un cocktail hautement indigeste de gags pas drôles et de situations grotesques. A boire, comédie dépressive frelatée, est d’un ennui mortel quand il s’essaye à nous faire rire et simplement pathétique le reste du temps où on voudrait nous faire compatir au sort de paumés réfugiés dans l’alcool plutôt que d’affronter la réalité. Présenté comme un film sur la solitude, A boire l’est surtout sur celle d’un métrage bien démuni en l’absence d’un scénario correct et de personnages acceptables. Au lieu de ça, Edouard Baer fait du Edouard Baer (on aime... ou pas), Emmanuelle Béart essaye de se dérider un peu mais choisit finalement la facilité en se dénudant une fois de plus et Atmen Kélif fait ce qu’il peut pour nous rappeler au bon souvenir de Jean-Claude Dusse, en vain. Autant dire qu’on compte les minutes tout en essayant de se convaincre que cette affreuse musique de sitcom n’est pas vraiment là… Bref, plutôt que quelques rires ou sourires, c’est la nausée qui nous gagne très vite devant cette avalanche de mauvais goût dont le seul aspect positif c’est de donner une soif irrésistible de revoir de vraies comédies dignes de ce nom sur l’alcool et ses effets secondaires. Pour ce qui est de celle-ci, la meilleure solution pour l’oublier reste encore de vomir un bon coup.
Bon, j'ai pas tout compris; j'avoue que comme Jean-mi le héros (je sais plus s'il s'appel comme ça), j'atais un peu bourré durant le visionnage. Mais dans l'ensemble, c'est bien passé. Disons que je m'attendais a me faire enculer, j y était préparé, donc au final j'ai pris du plaisir. J'ai bu un bon scotch, et devinez quoi, ça ma scotché ! Bon, c'est pas un film qui restera dans les anales (sic), mais comme son nom l'indique, c'est un film "à boire". Buvez mes amis, et vous verrez, vous apprécierais !
Sur ce je vais me siroté un autre scotch, ma critique m'a scotché (merde; deux fois la même blague).
Au revoir, comme disait Edouard, les index et les majeurs levé aux cieux ! (c'était pas Jacques ?)
Je ne l'aurais jamais cru!!! Des daubes, j'en ai vue mais là je me demande au niveau cinématographique, si je n'ai pas trouvé la perle rare? Vous savez? Celle qu'on cherche tous, que l'on va détester dans toute sa splendeur de notre cinéphilie personnelle.
En le visionnant, j'ai l'impression que le scénario doit tenir sur une feuille A4. A voir les acteurs au fur et à mesure que le film avance et qu'ils s'imbibent deviennent saoulant.
A force de chercher désespérément le sens de l'histoire sur un sujet aussi sérieux que dramatique comme l'alcoolisme, on ne trouve rien. Je ne suis pas sur personnellement que même quelqu'un malade de l'alcool se retrouve beaucoup ou arriverait à s'y retrouver et s'identifier dans ce four.
On atteint déjà le fond de la bouteille dans un scénario et une mise en scène frôlant le néant et incapable de nous faire ressentir de l'attachement ou de l'empathie pour ses personnages.
On pourrait s'attendre que les acteurs sauve le film, hélas ça commence mal!!!! Très mal!!! Edouard Baer, donc je n'apprécie pas du tout son jeu, un acteur bis surestimé et entretenue, voir chouchouté par les médias que je range dans une bibliothèque avec les Kev Adams, Frank Dubosc, Omar Sy....et compagnie. Parce qu'enfin de compte c'est l'ennuie qui occupe la première place, du début à la fin.
Une comédie de Sitcom à la plus belle la vie. Film bourgeois matérialiste d'un autre monde évoluant sur une autre échelle sociale qui s'auto détruis, sans histoire empêtrer dans une avalanche de stéréotypes.
Un film foireux du début jusqu’à la fin. Un vraie gâchis, d'autant que j'ai vue que le film aurait coûté 4,400,000 euros. Ce sont les 7 producteurs que je plains qui doivent pourrirent dans leurs entrailles d'avoir financer ce four.
Un long-métrage qui en dit beaucoup sur l'ambition artistique de la réalisatrice.
"à boire" hummm que dire hips ! bah ça reste un peu en travers de la gorge, ce petit film bien de chez nous... 2 à 3 passages de drôles mais il y avait vraiment moyen, à partir des éléments de départ, de faire de ce film, un film drôle, avec des scènes cocasses... mais rien de tout ça... ça tourne toujours à la dramaturgie... attendez qu'il passe sur vos petits écrans, c'est divertissant et trés franchement sans plus... Certains ingrédients sont repris de film humouristes... mais de bons ingrédients sans cuisinier, ça ne donne rien...
Au début on pense qu'en plus de la comédie il va y avoir un peu de fond sur l'alcoolisme, sauf que la comédie reste très poussive et que le fond on le touche presque, tellement c'est peu intéressant à suivre.
Je me suis dépéché de voir ce film, car il n'est pas resté longtemps à l'affiche et quelle bonne surprise! Je me suis éclaté de bout en bout, les personnages sont excellents nottament Edouard Baer au sommet de son art! A voir et à revoir!
Récit cocasse d'une rencontre et d'une promiscuité fortuites aux sports d'hiver entre trois personnages ayant pour seul trait commun d'être égarés, largués (au sens propre comme au figuré). Edouard Baer en toubib alcoolique répudié, Emmanuelle Béart en "poule" abandonnée et Atmen Kelif, routard musulman un peu simplet, entretiennent une relation de circonstances après qu'unspoiler: accident de ski les a réunis et amochés. Le sujet de Marion Vernoux tient à peu de choses mais s'appuie sur des portraits amusants et attachants. la situation embarrassante où se trouve Inès est la structure de son histoire. Le désarroi des personnages, leur isolement et l'absence de perspectives les contraignent à stationner là en attendant des jours meilleurs. Les comédiens sont drôles dans une suite d'incidents caustiques, parfois vaudevillesques, souvent associés à des soirées de beuverie, des abandons éthyliques, suivis de lendemains de gueule de bois. Original et surprenant.
film desastreux, emmanuelle beart est mieux en mannequin, ici elle est pas à son avantage...comme je pense en régle générale dans la plupart de ses films. baer est quand à lui obligé de suivre mais je pense qu'il etait conscient du fiasco de ce film, ce n'est pas un baer comme on peut le voir dans "mensonges et trahisons". Ce film n'a aucuns interets, même avec de la volonté on eteint le lecteur dvd, c'est décousu, sans scenario, trés décevant.
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1,0
Publiée le 29 octobre 2021
Emmanuelle Beart est l'une des meilleures actrices françaises de ces dernières décennies et les apparitions de Jacky Berroyer sont toujours appréciées du public. Cependant le film passe à côté de son sujet et de loin. Situé dans une station de ski française (Avoriaz ?) trois personnages perdus sont sur le point de perdre l'intrigue du film. L'alcool est le sujet principal et est récurrent tout au long du film des fêtes arrosées aux gorgées solitaires. Emmanuelle Beart joue le rôle d'une fille perdue proche de la prostitution dans le petit microcosme de la station balnéaire. La comédie n'intervient que lorsque les seconds rôles sont présents mais c'est trop rare pour que l'on puisse classer le film dans cette catégorie. À la fin je me suis senti confus il semble perdre son objectif tout comme un vrai ivrogne c'était peut-être son but et si c'était le cas je ne l'ai pas compris...
Une petite comédie gentillette, où 3 personnages se retrouvent dans une station de ski autour d'une activité commune : la boisson. Edouard Baer, medecin remplaçant, alcoolique repentit et séparée de sa femme, replonge dans le vice. Atmen Kélif, maladroit et un peu paumé, n'ayant auparavant jamais touché une goutte d'alcool, s'y met aussi. Emmanuelle Béart, séductrice intéressée et dont le conjoint disparait sans lui donner de nouvelles, déprime un peu. La distribution est inédite et fonctionne surtout grâce à Edouard Baer qui joue à merveille le rôle du bourré. Ce film ne porte pas la mention 'Attention, l'alcool est à consommer avec modération', et malgré le second degré, il nous dit grossomodo que -avec ou sans alcool- c'est la volonté de vivre qui est essentiel au bonheur.
un film proprement raté, qui ne décolle jamais. Dire que mon frère est crédité au générique. A propos de générique, celui du dbut est le meilleur moment du film. Si ! Si !
du cine francais ds toute sa splendeur beurk ! emmanuelle beart est au sommet de son art encore un ou deux navets et on ne devrait plus la voir aux infos à la tele et c tant mieux
A boire est un film où l'on boit, beaucoup. Seul. A deux. A trois. Simultanément. A tour de rôle. Pour oublier bien sur, qu'on est peu de choses, qu'on est plus rien, ou qu'on ne parvient pas à "devenir". On boit donc, on expose ses félures. Ce qui intéresse Marion Vernoux, c'est moins les effets de l'alcoolisme que ce qui y conduit. On n'est pas dans la comédie grasse. Loin de là. En une scène, une seule, Edouard Baer "soulève" le film, parce qu'il mesure ce que la vie, ce que l'alcool lui a pris : le simple plaisir de pouvoir souhaiter une bonne année à ses fils. Sans gros plan tapageur, sans larmes faciles, Marion Vernoux parvient à faire transparaitre ce qui tient de la détresse humaine derrière le vernis des apparences. On n'est pas dans la pochtronnade vulgaire, c'est un hymne au conglomérat des paumés... Et il reste cette insistance, comme une petite musique, chantée par Edouard Baer tout le long du film : "allez, on prend la voiture, on roule toute la nuit et demain on est au bord de la mer"; comme la complainte d'une poésie qui s'écroule.