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Mosse.
96 abonnés
445 critiques
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1,0
Publiée le 7 juillet 2008
Film vraiment ennuyeux, j'ai failli m'endormir devant... Un film lent, des acteurs dont la prestation laisse à déisirer, des scènes d'actions presque inéxistantes,... Seul le bon scénario lui laisse une étoile.
Ridley Scott évoque les croisades avec comme toujours dans ses films, un enthousiasme et une énergie débordants. Cette fresque historique brille par plusieurs aspects, la reconstitution est plutôt fidèle, les scènes de batailles de dimension épique, le scénario est intelligent même s'il est trop solennel, et le casting est de haute tenue, avec à sa tête Orlando Bloom qui s'en sort bien dans un film d'une telle ampleur. Il y a quand même un poil de déception, sans doute attisé par le fait qu'après Gladiator, le public s'attendait à ce que le réalisateur réédite son exploit, mais ce côté un peu lourd, des ralentis pas toujours très heureux, des scènes un peu inutiles et trop de longueurs appesantissent le film qui prône l'esprit chevaleresque en délivrant un message dénonçant toute forme de fanatisme, c'est ce qu'il faut retenir de cette remise au goût du jour des croisades. Une superproduction un peu en demi-teinte mais sincère.
Ce film n'est là que pour essayer de divertir, historiquement, seuls les quelques reconstitutions sont bonnes, notamment celle du village au début. Mais franchement c'est n'importe quoi ce film, en effet, à cette période l'arbalète jugée trop meurtrière était interdite par l'Eglise. Et pourtant, au début, on voit les hommes du clergé essayaient de capturer Orlando Bloom armés d'arbalètes ! Ensuite, juste auparavent, Orlano Bloom venait d'avoir une petite leçon d'escrime par Liam Neeson car il ne savait pas du tout se battre, et juste après quand les chevaliers du clergé les attaquent (en plus des soldats croisés, ce qui est vraiment improbable), Orlando Bloom a l'air d'avoir vite pigé le truc car il massacre pas loin de 10 adversaires dont le métier est justement de se battre et ça depuis leur enfance. Enfin il fait un froid de canard dans la forêt et malgré cela, Orlando n'a pas le nez qui coule, mais bon, c'est Orlando quoi. Je pourrais évidemment citer des dizaines d'autres erreurs mais bon, je préfère ne pas m'y attarder. Et si on enlève le fait qu'il y ait pleins d'erreurs, on peut aussi ajouter que le film est chiant au possible... Bref, Ridley Scott s'enfonce de plus en plus dans la mélasse.
L'un des meilleurs films de M. Scott. A voir surtout en version longue bien mieux que la version cinéma (on passe de 2h20 à 3h07). Un scénario passionnant avec des personnages complexes et attachants. Les scènes de combats et de différentes batailles proposées sont incroyables de réalisme par dessus tout. Certes, le film échappe au blockbuster traditionnel mais c'est tant mieux. Un grand film à ranger à côté de "Braveheart" et de "Troie - version longue également". Et je rajouterai qu'Orlando Bloom est convaincant dans ce rôle, certainement son meilleur même encore aujourd'hui. La photo est également superbe. Un film médiéval immense.
Je suis un peu dur sur la notation certes , mais si on regarde le film dans son ensemble on remarque tellement d'incohérence, d'erreurs... Une des plus flagrante est le passage du gentil forgeron au combat sanguinaire en plus ou moins 1 jour dans le film (On viens de m'apprendre comment tenir une épée et 5 min après je tue 10 soldats professionels), on pourrais en siter des dixaines. Le jeu de Orlando Bloom est à la limite du supportable, aucune expression, toujours la même face vide et sans interet, aucun charisme et le bon vieux " moi gentil, toi mechant" de nos amis Americain. Si vous etes passionnés des Croisades ou de ces époques troublées je vous déconseille ce film tant les anachronismes et les incohérences sont fortes. Toutes fois on remarquera que les Personnage de Saladin et De Badouin IV apporte un plus non néglieable meme si la vision du Saladin parfait et chevalresque ne colle pas vraiment aux fait historiques.
Mention spécial pour la musique qui pour moi sort de l'ordinaire et est très simpa à écouter
En gros , un film à regarder oui mais qui ne marquera pas l'histoire
"Kingdom of heaven" est le quinzième film de Ridley Scott depuis ses débuts en 1977 avec "Les duellistes", épopée napoléonienne où Keith Carradine et Harvey Keitel poursuivaient un duel sans fin sur tous les théâtres de guerre européens où le général conquérant tentait d'assouvir sa soif inextinguible de conquêtes. Indéniablement l'ex-réalisateur de publicités anglais est en ce début de XXIème siècle celui qui à Hollywood avec Steven Spielberg maîtrise le mieux les films à dimension épique, prenant dans ce domaine la suite de son glorieux compatriote et aîné David Lean avec certes un sens poétique moins développé mais aussi avec un éclectisme plus affirmé. Sa capacité à venir à bout des projets pharaoniques est pour le moins prodigieuse même s'il n'atteint pas toujours sa cible. "Les duellistes", "Alien, le huitième passager", "Blade Runner", "Thelma et Louise", "Gladiator" ou "La chute du faucon noir" font chacun référence dans leurs genres respectifs. On peut regretter que Ridley Scott qui développe au long cours un vrai point vue esthétique ne soit pas encore reconnu à sa vraie valeur. C'est justement cette aptitude à maîtriser la forme qui lui est souvent reprochée au prétexte que celle-ci se déploierait au détriment de scénarios trop souvent simplifiés pour permettre de servir la recherche esthétique d'un réalisateur qui serait avant tout un excellent dessinateur se délectant des belles images qu'il arrive à transposer sur l'écran. Le temps réparera sans aucun doute cette injustice. Une comédie comme "les associés" (2003) petite merveille de transgression jouissive passée injustement inaperçue démontre que Scott peut s'accommoder sans peine de tous les genres à la manière des Michael Curtiz, John Ford ou Howard Hawks au temps de l'âge d'or des studios. "Kingdom of Heaven" qui nous plonge au XIIème siècle à l'époque des croisades prend une signification toute particulière dix ans après sa sortie alors que certaines organisations terroristes rêvent d'entraîner les démocraties occidentales débarrassées des conflits de religion qui ont ensanglanté leurs peuples tout au long des siècles vers un nouvel affrontement de cette nature au nom de comportements laïques qui empêcheraient les âmes impies d'atteindre la pureté au moment du jugement dernier. Le contexte n'était pas si tendu à l'époque malgré la proximité des attentats du 11 septembre mais déjà le film avait fait polémique entre certains historiens au sujet de la vision de la lutte pour la terre Sainte proposée, jugée à l'aune de la place faite à l'islam dans ce conflit ancien dont Scott prend pourtant bien soin de préciser dans un panneau final qu'il n'est toujours pas réglé. Ridley Scott n'est pas un réalisateur politique et le contexte qui lui sert de décor n'est surtout pas utilisé à des fins idéologiques. On peut donc penser qu'il a cherché à rester le plus neutre possible ce qui transparait encore en 2015. Pour comprendre les motivations du réalisateur, il faut donc s'attarder sur l'esthétique du film qui cette fois-ci pour donner raison à ses détracteurs semble avoir été vraiment au centre de ses préoccupations. A ce titre le film est somptueux, constituant sans doute une sorte d'aboutissement pour le réalisateur qui à 68 ans semble ici au sommet de son art. Amoureux de la peinture, Scott a visiblement voulu rendre un hommage appuyé aux peintres de l'école orientaliste européenne du XIXème siècle. A plusieurs reprises dans les scènes d'intérieur le spectateur se trouve comme par magie immergé dans les œuvres d'Eugène Delacroix ou de Jean-Léon Gérôme. Idem en extérieurs où "Pèlerins allant à la Mecque" de Léon Belly (1861) est furtivement évoqué, sans parler des œuvres de David Roberts peintre écossais, spécialiste reconnu et exclusif de ce courant encore méconnu. Pour l'intrigue qui fait la part belle aux combats, William Monahan tente parfois un peu maladroitement de trouver un équilibre précaire entre petite et grande histoire, nous infligeant une entrée en matière pour le moins indigeste avec les retrouvailles dégoulinantes de bons sentiments entre Godefroy d'Ibelin (Liam Neeson) et son fils Balian (Orlando Bloom). Heureusement la suite s'avère beaucoup plus crédible y compris l'idylle entre Balian et Sibylle (Eva Green) que le scénario s'évertue sagement à ne pas trop mettre en avant. Orlando Bloom sortant à peine du très mitigé "Troie" de Wolfgang Petersen semble avoir pris un peu de l'épaisseur qui lui manquait, quant à Eva Green les costumes orientaux lui vont à ravir. Une partie de la critique sans doute sévère a souligné le manque de charisme du couple mais le film de Scott ne se veut pas un remake du "Fils du Sheik" de Georges Fitzmaurice (1926) ou de "Morocco" de Josef von Sternberg (1930) et c'est donc du côté des combattants avec les très, solide Brendan Gleeson, pervers Marton Csokas, malicieux David Thewlis et envoûtant Ghassan Massoud que Scott a musclé son casting. Malgré ses défauts "Kingdom of heaven" dont il existe une version longue plus conforme à la vision de Scott se place dans le haut du panier d'un style de films où beaucoup de solides réalisateurs comme Anthony Mann évincé du tournage de "Cléopâtre" en 1962 se sont cassé les dents.
De belles batailles pour se résumé du combat entre les croisé et Jérusalem, mais Orlando Bloom n'a réélement pas le charisme suffisant pour donner vie à son personnage qui reste creux avec ces quelques mimiques visuelles assez limité.
la reconstitution est intéressante mais les personnages ne sont pas assez charismatiques de plus les scènes d'action auraient pu être plus violentes !!! malgré tout ça reste une grosse production !!!
Bloom se comporte un peu trop comme un héros dont la valeur surpasse celle de tous les hommes. Et puis il y a le récit des combats qui démarre enfin dans lequel on ressent le plaisir du réalisateur d'en mettre plein la vue car le film va alors enchaîner avec outrance toutes les horreurs de la guerre, le sang versé et les effets spéciaux sans fin. D'un grand ennui
"Kingdom of Heaven", grosse production historique germano-américano-britannique réalisée par Ridley Scott, sortie en 2005. Un film très généreux à la réalisation soignée. Généreux en durée, décors, costumes, actions figurants, dans une énorme reconstitution historique de la "terre sainte" du xiie siècle. Une bonne distribution, avec Orlando Bloom, Eva Green, Jeremy Irons, David Thewlis, Liam Neeson ou encore l'acteur (très charismatique) syrien Ghassan Massoud. Un film sur les croisades (ici juste avant la 3e), un sujet assez peu représentée au cinéma. Quelques libertés prises avec l'Histoire, bien entendu, mais on y retrouve les figures historiques de la période : Baudouin IV, le roi lépreux de Jérusalem, Sibylle de Jérusalem, Guy de Lusignan, Balian d'Ibelin, qui a effectivement organisé la défense de Jérusalem et bien entendu le célèbre Saladin. Une grosse reconstitution à l'américaine, avec de belles images de l'orient médiéval, belles images et belle lumière et bien sûr, la magnifique reconstitution de la prise de Jérusalem en 1187. Un bon grand spectacle signé Ridley Scott.
Évidemment il ne faut pas regarder Kingdom of Heaven avec l'intention d'apprendre des faits véridiques sur l'Histoire... Il s'agit bien d'un film spectaculaire orchestré par un Ridley Scott habitué aux blockbusters, avec des têtes d'affiches hollywoodiennes (Orlando Bloom...). Et si l'on n'apprend rien (ou plutôt, si l'on voit mille éléments anachroniques et impossibles), on ne s'ennuie pas, même si le film avoisine les deux heures et demi. L'intrigue amoureuse permet de souffler un peu parmi les scènes épiques de bataille, la pyrotechnie est copieuse (euphémisme), et les acteurs s'en tirent bien. Rien à redire sur le rythme, donc. Mais on ne peut s'empêcher de tiquer sur les éléments impossibles du film, même sans être historien, il y a des éléments qui "choquent" un peu : les boulets de pierre qui explosent comme de la dynamite, les batailles bourrées de trucages pour faire croire que les armes de jet vont plus loin, que les combattants continuent de se battre avec un coup d'épée au travers... Du spectacle, certes, mais cela n'empêche pas que l'on rit parfois de ces gros sabots que le film porte de bout en bout des scènes de guerre. Un Orlando Bloom assez bon dans son rôle, qui éclipse souvent le reste du casting. Ridley Scott transforme l'Histoire pour en faire un bon gros blockbuster hollywoodien, mais on ne s'y ennuie pas et on en prend plein les yeux, et c'est le principal.
Je ne sais pas ce que vaut la version cinéma, mais la version Director's Cut, d'une durée de 3h, vaut vraiment le détour ! Ridley Scott s'attaque à la période des croisades, mettant en scène le personnage de Orlando Bloom, définit comme un homme de bon sens ! Cette équilibre, ainsi que les intrigues politiques, rendent ce film particulièrement passionnant et intéressant à suivre. Une période de l'Histoire de Jérusalem, qui est toujours d'actualité. Ridley Scott prend un point de vue radicale, sans jamais glorifier ou dénoncer les civilisations qui entourent cette zone géographique sensible. De plus, Ridley Scott est un génie de mise en scène. Pour les scènes de batailles, on est totalement conquis et servis ! (alors que le film date de 2005 !). Réalisation impeccable et une histoire qui se tient tête ! Quand on pense à Ridley Scott, on ne pense pas à Kingdom of Heaven et pourtant, il s'agit d'un film abouti, qui mérite une meilleure visibilité et une plus grande reconnaissance ! Un film très sous-côté dans la filmographie du réalisateur britannique !
J'ai une impression assez mitigée sur ce film (qui raconte les mois/années ayant précédé la bataille de Hatin)...D'une part, il y a une volonté d’être relativement fidèle à l'histoire telle qu'elle s'est déroulée réellement (ou en tout cas telle qu'elle a été relatée par les chroniques): les personnages historiques apparaissant à l'écran avaient effectivement les traits de caractère (ou en tout cas la réputation) tels que décrits dans le film ("sauf" pour ce qui est de Balian): Sibylle l'intrigante, Boudouin IV le lépreux, qui était un roi sage, Guy De Lusignan qui était effectivement réputé incompétent, Renaud de Chatillon un bandit sans scrupule, Saladin réputé pour sa noblesse...Les décors et paysages orientaux sont magnifiques, notamment Jérusalem; par ailleurs effectivement cette ville (comme dans tous les Etats croisés) était assez cosmopolite; avec bien sûr des tensions liées à l'état de siège permanent qu'ont du subir les Etats croisés de part les maîtres de Damas, du Caire et finalement de Saladin. Les trébuchets, lors de la bataille de Jérusalem, sont impressionnants.La place de la religion n'est pas oubliée etc... Toutefois, en dépit de ce réalisme historique qui constitue un atout important, ce film est plombé par Balian (le personnage principal) et l'interprétation qui est faite par Orlando Bloom, insipide; le comportement de celui-ci manque totalement de cohérence spoiler: (ne pas laisser tuer Guy De Lusignan, son ennemi mortel, est d'une stupidité crasse) et est même anachronique spoiler: (il a effectivement fait adouber 60 à 100 bourgeois mais pas toute la populace de Jérusalem très loin de là, cela n'aurait pas été toléré au Moyen Age...) ...Donc, alors que le film aurait pu être excellent de par son réalisme historique, il est plombé par un personnage principal bête et anachronique.
Ridley Scott réalise un excellent péplum nommé Kingdom Of Heaven qui possède de très bonnes scènes de combats violentes mais inévitable pour respecter le sujet du film . L'histoire comporte quelques rebondissements et inattendu en restant claire et cohérent . Un excellent scénario . Un bon dialogue. Une très bonne fin . Bloom est remarquable, Green est formidable, Irons, Gleeson, ... sont excellents, Liam Neeson est extrêmement bons tout comme Edward Norton qui est méconnaissable. A Voir !