Dark Water n’est ici que le remake du cultissime et du film japonais du même nom : Dark Water réalisé en 2002 par Hideo Nakata, adapté » de l’eouvre de Koji Suzuki. Ici, c’est Walter Salles qui s’essaye à un énième remake américain d’un film étranger, 2 ans plus tard (2004), on s’en serait vraiment bien passer. En visionnant ce film, on voit clairement dès le début qu’il s’essaye à réaliser des scènes aussi efficaces et psychologiques que celles de l’original, mais absolument sans succès, se contentant juste du limitable, Walter Salles néglige absolument tout le coté suggestif qui avait tant fait le succès de son prédécesseur japonais, en effet, avec ce film trop typiquement américain, il balaye en seulement quelques minutes tout espoir même minime que j’avais de voir un film aussi réussit que le film d’Hideo Nakata qui est selon-moi le meilleur film japonais qui soit. La faute à une mise en scène quoi qu’assez correcte mais parfois brouillon voulant expliqué trop de choses alors qu’Hideo Nakata ne faisait que de susciter brillamment l’imagination et l’intelligence du spectateur, le visuel est beaucoup moins appliqué et travaillé, car cette fois-ci l’immeuble (beaucoup moins froid que celui dans le film de Nakata) se situe ici sur une île (quel idée !) et pleins de détails tentant d’apporter de la fraicheur au récit s’en voit directement pénalisé comme si Walter Salles fonçait vers l’inévitable et le largement prévisible car croyez-moi bien que ce dernier est changer l’aspect et la chronologie de certaines scènes, presque tout est prévisible et encore plus cette fin vraiment très mauvaise comparé à mon Dark Water à moi ou la magnifique, si ce n’est la meilleur scène dans le monde du cinéma à ici été troqué contre une scène dans une salle à manger se poursuivant dans la salle de bain, absolument navrant d’enlever ce qui ya de mieux dans son illustre prédécesseur pour le transformer en quelque chose de décevant et vite expédié, trop linéaire et expliqué, ne laissant pas deviner le spectateur mais lui dévoilant tout sur un plateau d’argent comme s’il le croyait inapte à comprendre de lui-même cette fin ou encore la scène de l'évanouissement dans l'école vraiment inférieur à celle de l'original. De plus certains plans s'essayent à mimer des plans du film japonais de Nakata. Le casting n’est pourtant pas mal ici avec une Jennifer Connelly interprétant Dahlia Williams la mère de Cécilia récemment divorcé et militant pour la garde de sa fille, sonnant juste et concerné dans ce film mais n’arrivant qu’à la cheville de l’actrice (dommage ici, le côté psychologique est plus développer ce qui ouvre une nouvelle voie ici l'on a choisit de retranscrire à l'écran des migraines, chose intéressante mais qui aurait pu être mieux adepte à l'angoisse...) qui à tant briller il y’a quelques années dans la peau de la mère d’Ikuko Matsubara. A que c’est beau de voir un acteur méconnu briller à l’écran ! De plus les autres acteurs comme la petite fille dans la peau de Cécilia ne crèvent pas l’écran mais jouent seulement leur jeu, enfin vous me direz facile à dire pour une gosse de cette âge ! Néanmoins j’ai aimé l’apparition de Tim Roth à l’écran que j’ai trouvé un poil rafraichissant dans cet univers mausade. L’ambiance sonore est pourtant pas mal travaillé, dommage que tout ces défauts viennent l’étouffer ! Il est clair que Dark Water n’est pas un mauvais film mais tout simplement un mauvais remake décevant de par beaucoup de choses, en effet rien n’égale l’œuvre d’Hideo Nkata, aucune émotion, quasiment aucun attachement au personnage, des scènes correctes quoi que décevante, des trouvailles inutiles et une esthétique nettement inférieur. Evidemment je suis sévère avec ce film car ce remake n’aurait pas du voir le jour du tout, d’accord Dark Water est méconnu de beaucoup de monde mais c’est un des plus beaux films qui soient alors pourquoi essayez en vain de le refaire seulement quelques années plus tard ! Ah Hollywood tu en fais des tiennes ! Si vous voulez voir ce film psychologique et assez correcte, regardez le surtout AVANT l’original qui vous émerveillera de par son authenticité alors jamais égalé ! Un énième film qui n’en fait qu’à sa tête et encore des producteurs américains plagiant inutilement une œuvre asiatique ! Walter Salles s’est inévitablement attaqué à trop lourd pour lui…