Avis sur Dark Water

Dark Water est un film assez improbable ! Improbable, car ce remake américain d’un film asiatique a couté 60 millions de dollars ! C’est invraisemblable vu ce qui nous est proposé. Alors ok, le casting est très bon, mais enfin, il n’est pas rempli de grandes stars non plus ! Les acteurs sont toutefois tous au top et composent, pour ma part, l’élément le plus appréciable du film. Jennifer Connelly est impeccable, sa relation avec sa fille, incarnée par l’excellente Ariel Gade, fonctionne parfaitement, les seconds rôles sont tous très solides (des interprètes comme John C Reilly, Tim Roth ou Pete Postlethwaite, autant dire que ça tient la route), franchement, de ce point de vue Dark Water a mis des atouts de son côté. Je note aussi l’intelligence d’avoir crée des personnages assez subtils, ni tout blanc, ni tout noir, ce qui est un plus appréciable.
Autre bon point de film, le choix des décors. Roosevelt Island, un vieux quartier incarnant un New York qu’on voit peu, une ambiance décrépite, pluvieuse qui fait cité HLM mais aux US, quelle super idée ! On se retrouve dans cet esprit Candyman qui déjà faisait toute la saveur du métrage de Bernard Rose. C’est original, et reconnaissons que la photographie, notamment les plans très gris sur New York sont très réussis.
Après, cela ne suffit malheureusement pas à emporter le morceau. Parce que Dark Water ne raconte pas grand-chose ! Mon Dieu que le film est lent ! Pendant les ¾ vous arpenterez l’immeuble, vous croiserez des loubards, vous aurez des fuites d’eau, un job dating, et guère plus ! En fait, le gros souci du métrage c’est qu’il tient tout dans sa conclusion (somme toute pas très originale et moyennement appréciable).Tout ce qui se trouve avant est en quelque sorte un prétexte pour nous mener à cette fin, et donc ça s’étale, ça se répand, ça rajoute du fantastique qui s’avère très mal géré. L’intrigue ne m’a pas franchement convaincue, d’autant qu’elle manque carrément de spectaculaire à l’image, notamment dans le dénouement. C’est de l’épouvante très classique, qui, sans la qualité du cadre et de la photographie, passerait pour ainsi dire totalement inaperçue tant on en a mangé et mangé encore ! C’est frustrant, car on ressort de Dark Water en se disant qu’1 heure 40 de film servent juste aux 10 dernières minutes, et en plus on ne peut pas dire que la chute soit mémorable. Alors ok, on a vu de belles images, on a eu de bons acteurs qui ont fait de bonnes prestations, mais au service d’un ensemble fadasse. Ca se laisse voir, mais pour apprécier le film faut clairement partir sur l’idée que c’est plus un métrage social, montrant l’envers de New York, qu’un film d’épouvante ou fantastique ! 2.5

Après avoir vu à la fois l'original japonais de Hideo Nakataet et le remake de Walter Salles. Je trouve que le remake était la meilleure chose qui puisse arriver à cette histoire. Salles reprend l'histoire originale sans en faire juste une copie. Il comble les lacunes (et il y en avait beaucoup), corrige beaucoup de petits défauts et ajoute la crédibilité qui manquait dans l'original. L'original était en partie un film d'horreur très pauvre. Comportement prévisible, retournements prévus, mystère forcé, les problèmes habituels que j'ai avec tant de films d'horreur. Le film se terminait en drame familial avec une fin heureuse bizarre. Donc le bonheur s’immisçait dans l'histoire d'horreur et la dégradait encore. Salles va encore plus loin ici en ne réalisant pas un simple film d'horreur. Il fait plutôt un film stressant. Le stress de la vie quotidienne dans une situation difficile. Un divorce récent, des combats pour la garde de l'enfant. Un appartement pas cher et bruyant avec un plafond mouillé, des ennuis à l'école, aucun contact avec les voisins, les gardiens et les gestionnaires négligents. C'est un contexte alimenté par des problèmes très réels auxquels les gens sont confrontés chaque jour. L'atmosphère très dense et l'excellent jeu de Jennifer Connelly vous font ressentir ce stress. Que demander de plus, un film fortement recommandé...

A voir pour l'ambiance, les effets de mise en scène qui installent l'inquiétude et le malaise, et surtout pour la belle (et talentueuse) Jennifer Connelly… Pour le contenu, vaguement dramatique, vaguement fantastique et très vaguement effrayant, on repassera. Le scénario est inconsistant et la fin frise le ridicule.

Ce remake américain du film homonyme de Hideo Nakata, réalisé par Walter Salles et sorti en 2005, n'est franchement pas terrible et encore, je me trouve plutôt indulgent. Le film reprend donc ici la même trame que le film original, c'est-à-dire qu'il nous présente une jeune femme tout juste divorcée et sa fille emménageant dans un nouvel appartement leur réservant bien des surprises. Voilà, encore une fois, ce n'est pas très original sur le papier car la liste des films nous présentant des appartements maudits est assez longue et si le film japonais arrivait à sortir du lot de par sa forme, nous avons ici quelque chose d'assez classique. C'est très dommage car, comme dans beaucoup de remakes américains d'ailleurs, le film lisse tous les éléments originaux du premier film pour en faire quelque chose de beaucoup plus classique et donc de beaucoup plus abordable pour le grand public (je précise que l’appellation "grand public" n'est pour moi pas négative, de nombreux blockbusters pop-corn sont très bons). De plus, si nous avons vu le film original, celui-ci ne nous réserve alors plus aucune surprise puisqu'il se contente de reprendre la trame narrative de base sans ajouter d'éléments intéressants et va même faire faire l'inverse en supprimant des éléments originaux qui faisaient le charme du premier film. Ce n'est pas non plus la même ambiance, si nous avons dans les deux cas un immeuble un peu cradingue qui ne fonctionne plus trop, dans le film original, nous avions un réel travail d'atmosphère qui était très glauque et oppressante alors qu'ici, les décors font plus penser à un immeuble pourri de New-York qu'autre chose, le personnel de l'immeuble étant de plus ici beaucoup moins inquiétant et énigmatique. La fin n'est pas non plus à la hauteur du premier et supprime une nouvelle fois de nombreux éléments intéressants pour tomber dans quelque chose de beaucoup plus classique et niai, propre au cinéma américain (grand public) en général. Par rapport au premier film, celui-ci ne fait pas réellement peur non plus, les quelques jump-scares sont attendus et l'ambiance n'est pas assez travaillée, même si quelques scènes peuvent nous mettre mal à l'aise. En ce qui concerne les acteurs, nous avons une Jennifer Connelly assez plate face à une Ariel Gade assez impliquée et intéressante. Cette version de "Dark Water" ne propose donc pas grand-chose d'intéressant et est bien moins marquante que le premier film.

Dans ce remake du film japonais éponyme, le réalisateur brésilien Walter Salles, plus connu pour ses films "Sur la route" et "Carnets de voyage", livre une adaptation du long-métrage d'Hideo Nakata très édulcorée, plus orientée vers le fantastique que la véritable épouvante. Malgré ça, une production qui reste suffisamment prenante et divertissante grâce à quelques passages intelligemment dosés et surtout l'excellente prestation de la séduisante Jennifer Connelly. Loin d'être une référence dans son genre mais pas déplaisant pour autant.

Je fais souvent preuve de méfiance lorsque je visionne le « remake » d'un film que j'ai apprécié. Ce procédé, typiquement Américain, qui consiste à adapter un film étranger à son propre marché me parait toujours un peu déloyal et je ne le cautionne guère. C'est donc sur la défensive que j'ai regardé la version US de « Dark Water », un classique du cinéma fantastique Japonnais qui me tient particulièrement à cœur. Ceci dit, j'ai pu constater avec plaisir que Walter Salles avait fait preuve d'un grand respect pour l’œuvre originale en conservant l'ambiance sombre et désespérée qui la caractérise. De plus, il ne se contente pas de faire un copier-coller, plan par plan, mais apporte sa propre touche à son film ce qui le rend subtilement différent. Au final, même si j'ai du mal à le reconnaître, j'ai trouvé cette version presque aussi efficace que sa grande sœur. Certes, il manque le savoir faire indéniable des Asiatiques en matière d'histoire de fantômes, mais cette nouvelle vision, plus occidentale, tire aussi son épingle du jeu. Il faut dire que le choix de Jennifer Connely dans le rôle principal semble évident tant elle parvient à rentrer dans la peau de son personnage. Une agréable surprise, finalement, bien que je garde une nette préférence pour le travail du génial Hideo Nakata, grand Maître de l'horreur « made in Japan ».

Non, ce n’est exceptionnel souvent les remakes à la sauce barbecue succulente maxi best of importée du continent américain, ce film n’est pas une exception, ce n’est non plus nul en raison de son esthétisme délicate mise en scène, confiant le rôle jouée par cette actrice, qui n’ont fait pas le dépassement de soi envers l’original japonais.
Ce scénario américain moyen retouché d’une réalisation avec son carnet de voyage brésilien, est plus intensifié dans les émotions qu’aurait vécue cette mère instable, troublée, abusée, qui liera toujours les points communs dans la fiction romance littérature jeux vidéo.

Alors que découle la source d’eau douce japonaise, fut un chef-d’œuvre touchant au cœur du drame sur la condition sociale pathétique.
Le poids et la charge lourd de conséquences désastreuses que porte une maman courageuse sur son moral, instinctivement protectrice salvatrice de sa progéniture adorable petite fille, quelle force intense émouvante !

On est conquis devant cette dramaturgie humaine, peu de peur à avoir, baisser d’un ton et laissons-nous guider par ce dérivé final pour une œuvre d’art exposée tableau muséum universelle, esprit maternel volontaire errante es-tu là à ses côtés malgré elle...?
La peine d’accompagner dans la solitude d’une âme fragile perdue dans les limbes rancunière, si puissante irrationalisme philosophique.

Un film qui n'est pas un film d'horreur, mais plutôt un thriller fantastique, qui se laisse regarder, mais qui n'est pas transcendent non plus. Le lieu de Roosevelt Island est bien choisi, Jennifer Connelly est plutôt crédible, mais il manque un petit quelque chose pour faire passer ce film dans les bons films du style, dommage.

Un film qui se veut d'atmosphère plus qu'autre chose, on ne nous emmène pas dans un surnaturel trop poussé, on s'appuie sur une histoire mère, fille, difficulté avec le père, instance de divorce, abandon, et c'est là, tout le ressort du film, l'abandon.
Les couleurs choisies sont ternes, fades, criardes, toujours une question d'atmosphère. Le film dont l'action est assez longue, ne tient pas vraiment toutes ces promesses malgré ses qualités et notamment son casting, on en voudrait tellement plus de tous ces bons acteurs, mais pour la plupart, ils n'ont que des scénettes, pas vraiment de rôle à part entière, à part Jennifer Connelly bien naturellement, et heureusement d'ailleurs.
C'est un film assez terne dans tous les sens, qui se regarde sans réelle tension, on s'attend toujours à quelques chose de plus effrayant, mais malheureusement, cela reste au niveau du RDC, on a du mal à prendre l'ascenseur avec cette petite famille, un rien décevant et pourtant cela n'est pas complétement mauvais.

Il y a beaucoup de finesse dans ce film et le jeu de Jennifer Connelly est vraiment intense. C’est le remake d’une œuvre japonaise et j’ai le sentiment que les puristes se sont sentis trahis. Les gars, vous avez déjà vu un mauvais film fantastique? Ce n’est pas ça. Ça c’est un bon film qui été boudé par le public, et injustement. Le thème de la mère, (du lien maternel et de l’abandon) est bien transmis à travers cette humidité sombre et oppressante.

il faut pas faire des remake aussi nul, l'œuvre de Nakata doit faire des bons en voyant ce film, ni angoissant, ni bon, on s'ennuie jusqu'au bout, il est bien si vous voulez faire une sieste, à éviter

Ceux qui le trouve nul, comment pouvez vous aimez l'original qui est pire ? je ne le trouve pas si mauvais que ça après pas le film de l'année non plus mais mieux que la version jap

Agréablement surpris pour ma part. L'histoire est légèrement prévisible sur certains points mais globalement c'est pas mal.
La peur ne sera pas au rendez-vous, c'est plutôt pour le côte dramatique que va vivre le perso principal (joué par JENNIFER CONNELLY qui s'en sort très bien) que le film vaut la peine d'être vu. Je précise ne pas avoir vu l'original japonais (que je compte voir prochainement pour faire la comparaison)

Je n'ai pas vu l'original préférant souvent, sûrement à tort, le remake américain car plus accessible. Je vois davantage un film dramatique qu'un film d'horreur même si certaines séquences effrayantes sont réussies. Jennifer Connelly est impeccable dans son rôle de mère aussi aimante que traumatisée par son passé et ca fait plaisir de voir la petite de Kill Bill qui a bien grandi depuis...

Ce film est surprenant, il mérite plus que 2.6. Le scénario est très bien conçu, le mystère règne jusqu'à la fin du film.
Le jeu des acteurs est fascinant. L'ambiance du film est assuré. Bravo au réalisateur.