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Un visiteur
5,0
Publiée le 29 septembre 2006
L'histoire de l'évolution des mentalités pendant la deuxième moitié du 20e siècle montrée de manière caricaturale et exacerbée par rapport au lien qu'entretient l'être humain à son corps. Horriblement charnel! A voir pour les amatteurs de cinéma abstrait et décallé.
Une torture écoeurante, sans intérêt. Voilà dans les grandes lignes l'impression que m'a laissé ce film; si tant est que l'on peut appeler "film", une oeuvre qui vous fait passer d'ennui à nausée aussi vite que la plus abrupte descente d'un grand huit. Le réalisateur à, semble-t'il, noyé le sens fumeux de son film sous un amas putride d'images aussi crades que gênantes. Le fil conducteur de l'histoire est aussi inexistant que la bicyclette d'un poisson rouge, nous faisant plus penser à un recueil de courts-métrages immondes qu'à un objet filmique structuré. Même si la photo est soignée, et la réal' pas si dégeu que ça, on "reste sur notre faim" concernant la portée du propos. On est en présence d'un régal pour les branlotteurs à col roulés de l'intelligentsia cinématographique; Nous, pauvres spectateurs en recherche de divertissement et de voyage, passerons notre chemin. A BANNIR.
Une demie-heure, c'est le temps qu'il faut pour réaliser que ce film est une immondice sans nom. Prétextant un style à part, des thèmes jamais exploités et des images sans complaisance, certains masturbateurs intellectuels y verront du génie, là où tout être normalement constitué y verra perversion, obsession et au final troubles psychiques graves. Le réalisateur ferait mieux d'arpenter les divans des psys que les plateaux de tournage. C'est sans doute lui qu'il aurait fallu empailler.
Taxidermie est un film complètement barré qui nous raconte la vie de 3 hommes: le grand-père, le père, le fils... certains passage vont très loin visuellement et peuvent provoquer un sentiment d'écoeurement, ce qui en fait un film d'une rare intensité qui n'est pas a mettre devant tous les yeux...
Wahou ! Taxidermie vous retourne le cerveau dès le début, avant den finir avec votre estomac vers la fin. Un film hongrois bien plus original quil ny paraît et très choquant pour un public non averti ! ! Le film se déroule en trois actes et nous fait partager les vies tumultueuses de trois générations dhommes qui ont tous un destin pour le moins des plus étranges. Quand le père est le souffre douleur dun commandent (en plus davoir des frustrations sexuelles pour le moins flippant), son fils devient champion de gloutonnerie (à sen explosé l'oesophage), quant au petit-fils, il est taxidermiste, un brin étrange et très répugnant (qui décide de transformer son corps en oeuvre dart). En clair, Taxidermie est complètement gore, voir trash, et cest le genre de film quil faut voir à jeun, car cest totalement vomitif ! On vous aura prévenu.
ce film est sidérant. Ce film est beau, trash, répugnant et à ne pas mettre devant tous les yeux. Il ne conviendra pas aux fans de blockbusters ni à ceux qui refusent le cinéma différent; celui d'auteur. Car oui ce film est le film d'un véritable auteur. On pourrait critiquer son côté bestial et trop brut, pourtant l'auteur nous présente les membres de cet incroyable lignée de façon tendre et sans aucun jugement. Tout ça fait de ce film un étrange objet surréaliste, un peu facile parfois, mais terriblement attachant.
Affreux, Sale et Méchant, tels pourraient être les titres de ces trois interminables sketches. Affreux, le grand-père obsédé sexuel, plus ou moins réduit à lesclavage dans une campagne fangeuse, qui assouvit ses pulsions sur tout ce qui bouge et surtout ce qui ne bouge pas. Sale, le père, champion de bouffe sportive qui passe la moitié du temps à ingurgiter soupes, ragouts et tripes diverses, et lautre moitié à les vomir, tout en faisant les yeux doux a une gargantuesque donzelle gobeuse doeufs durs. Méchant, le fils, taxidermiste psychotique, qui garde dans une cage son père immobilisé sous ses quintaux de graisse. Lapothéose finale est aussi écoeurante que le reste. Un épilogue douteux vient nous expliquer que cetait de lart, mais on necoute plus vraiment, trop heureux dêtre venu à bout de cette répugnante bouillabaisse cinématographique.
Stupéfiant ! C'est le premier mot que l'on a en sortant de la salle, que l'on ait aimé le film ou non. Cette chronique étalée sur trois générations est certes choquante, mais n'en oublie pas d'être drôle. En effet un humour noir et burlesque sert de moteur à l'histoire. La quête de ces trois homme se suit avec interêt. l'aspect visuel du film est fantastique, servit par des effets spéciaux et des astuces de montages géniales et poétiques. A mon avis, ce film va figuerer rapidement dans les bouquins d'Histoire de l'Art, de part son originalité et son concept. A ne pas mettre entre toutes les mains, mais à voir pour se faire son opinion !
Après avoir apprivoisé le feu et les animaux il resta à l'homme de dompter son corps. C'est ce à quoi s'active l'homme depuis un siècle. Taxidermie retrace cette histoire du corps et du regard que l'on porte sur lui, à travers 3 générations profondément liés à l'histoire de leur pays : la Hongrie. Le regard de György Pálfi selon les époques est chirurgical, tendre, poétique, sensuel (on a tendance à l'oublier, mais la scène du bain l'est pourtant; en épousant le regard de l'époque à l'image des tableaux de Renoir qui est directement cité dans le film par exemple) voire féroce et toujours porté sur l'humour via la farce, la carricature, l'ironie et l'humour noir. A travers une mise en scène inventif, György Pálfi replace constamment dans sa 1ère partie l'homme au milieu des animaux rappelant notre nature première. Ainsi l'homme n'a de cesse de chercher à satisfaire nos 3 instincts les plus primitifs et animaliers : copuler, manger, tuer. 3 éléments qui rythment le film et la vie des 3 générations au cours desquels sera convoqué surtout Francis Bacon et même Edward Hopper, tant de le cadre que la lumière. Via le sport et les concours on maîtrise son corps par la nourriture lors de grandes exhibitons nationales pour montrer la grandeur d'un communisme qui rivalise ainsi avec les concours de tarte aux myrtilles américains. Mais à l'est on va plus loin, on crée des catégories (légumes, viandes, oeufs!) et l'on est en admiration devant ces obèses de la patrie que la bourgeoisie se délècte de voir concourir sans pour autant cacher son écoeurement. L'avènement de la société de consommation enfermera ses obèses devant la tv à manger des barres de céréales sans même en retirer le papier d'emballage (!) et célèbrera un corps sec qui se doit d'être sculpté et bronzé. Mais l'art sauvera les corps déviants, célébrés dans des galeries branchés d'art moderne. Mutilé, empaillé, exhibé on peut alors disserter sur ce corps, volà l'ultime pied de nez de ce formidable ovni.
Si Hic permettait d'entrevoir les qualités visuelles et le monde décalé de son réalisateur, il faut bien avouer qu'on s'y ennuyait généreusement. György Palfi corrige largement le tir avec Taxidermie, où l'esthétique prend son envol et le scénario foisonne de scènes délirantes, tout en gardant une cohérence exemplaire. Trois portraits, chacun concernant le membre d'une même famille : un grand père grouillot aux ordres d'un officier, trompant son ennui dans des fantasmes débridés et une solide maîtrise de l'onanisme, un père champion d'olympiades pantagruéliques consistant à enchaîner empiffrements et dégobillages, et pour finir un fils expert en taxidermie. Bourrées d'idées, visuellement splendides, drôles et horribles, ces trois histoires sont à la fois un régal pour l'il et une épreuve redoutable pour l'estomac, car entre les scènes viandardes d'abbatage d'un cochon (et l'utilisation originale qui en est faite !), les hectolitres de dégueulis, les scènes de gavage de nourriture indéterminée (au pif, on dirait des foies en gelée : miam) et les expériences amusantes du taxidermiste, on est est gâtés. Etant donnés les thèmes abordés et la volonté de Palfi d'en montrer un max à son public, le film ne s'adresse pas à tout le monde, mais les amateurs de bizareries trash, pour peu qu'ils veuillent entrer dans l'univers de l'auteur, devraient être aux anges.
C'est abject!!! Lamentable!!! Degeulasse!!! Car oui, c'est degueulasse!
Je pensais voir du degueulasse dans une histoire en allant le voir.... ça m'attirait beaucoup...Mais là j'ai decouvert qu'en fait c'etait de l'histoire dans du degeulasse...
J'ai vu du gore au cinema...même enormement mais là c'est franchement infect!!! J'en avais le bide retourné!!!
Taxidermie est LE film à aller voir. J'aime tout particulièrement la scène où l'homme cherche de sa langue amoureuse la goutte de sueur qui vient de tomber de l'aisselle de sa prétendante. Avalons tous ensemble cet amour sans compromis.
un ovni. Le réalisateur est un pafait directeur d'acteurs, il maîtrise parfaitement l'image et les effets spéciaux.
Difficile de donner une note à ce film.... Taxidermia. Tous les résumés du film annoncent un bel essai sur le corps, illustré par trois générations d'hommes liés par le sang. Une espèce de pièce en trois actes, chaque acte présentant d'une façon différente cette obsession du corps: le premier par la frustration sexuelle, le second par le désir de "sentir son intérieur se dilater" à force d'ingérer des quantités de nourriture abérantes, le dernier par l'impérieux besoin de faire de son corps une oeuvre d'art discutable. Ce film me laisse perplexe: c'est à la fois un très bel "ouvrage", un bel objet cinématographique, avec des plans à couper le souffle, une photo soignée, des acteurs excellents. Mais à la sortie, après le dernier quart d'heure du film qui se surpasse en matière de gore et de grotesque, c'est l'envie de vomir qui prend le pas sur la qualité du film. Un quart d'heure à observer de beaucoup trop près le scalpel qui découpe chaque organe, soigneusement, hystériquement. Franchement. Malgré l'intérêt de ces scènes écoeurantes (qu'elles soient obscènes, gerbiaques ou aux limites de l'intolérable), malgré le surréalisme ambiant qui se perd ces temps ci... On est submergé par tout ce gore. qui n'est pourtant manifestement pas destiné à chaquer, bien qu'il semble se complaire dans un grotesque un peu facile parfois... Alors oui, symboliquement parlant, le film est une réussite. Mais non, quand on sort on est pas très très content d'avoir eu l'idée de s'enfermer dans une salle avec ces gens étranges...!
Accrochez vos tripes, munissez-vous d'un sac plastique et surtout, ne vous éloignez pas trop de la sortie car ce film va mettre vos entrailles sens dessus dessous. Trois histoires nous sont narrées : celle d'un grand père au sexe turgescent qui tente de fuir sa vie d'esclave en se créant un monde onirique et pornographique, celle d'un père à l'oesophage dilaté, véritable tube digestif, qui rêve d'un trophée olympique et celle d'un fils taxidermiste (le voilà) qui dépèce bêtes et hommes à la quête d'on ne sait quoi - peut-être de tendresse ou tout du moins d'un quelconque signe d'humanité.
Un film qui rappelle les premières oeuvres de cronenberg où le corps, comme ici, est observé, analysé, disséqué au scalpel. Un soupçon de sperme, des cuves de mangeailles, quelques litres de vomi et une bonnes dose de tripes, voilà la recette d'un film qui ne pourra laisser indifférent.
Un film bien barré, complètement fou, une véritable curiosité qui en fait un véritable "ovni" pur et dur. Écoeurant, glauque, malsain, mais parfois légèrement drôle, Taxidermie est une expérience éprouvante et parfois difficile mais qui mérite vraiment le détour. Un film qui n'est cependant pas conseillé aux âmes sensibles.