Mon compte
    Taxidermie
    Note moyenne
    2,9
    735 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Taxidermie ?

    143 critiques spectateurs

    5
    45 critiques
    4
    29 critiques
    3
    18 critiques
    2
    23 critiques
    1
    14 critiques
    0
    14 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Tiahuanaco 7.
    Tiahuanaco 7.

    2 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 février 2014
    Il faut toujours être prêt pour visionner et supporter ces films "coup de poing" qui heurtent notre sensibilité.
    "Taxidermie" est non seulement un film "coup de poing" mais également un film "coup de maître",
    Dérangeant certes, parfois répugnant, surréaliste, allégorique mais d'une beauté, intelligence et logique implacable. Les films les plus réussis sont souvent ceux qui vous laissent une empreinte impérissable, ceux que vous ne pouvez oublier, ceux qui vous font réfléchir, ceux qui vous embarquent de gré ou de force dans univers éveillant tous vos sens. Bien évidemment, tout ce qui touche au sexe, à la nourriture et au corps nous fait bondir et nous met fort mal à l'aise et on pense à des films comme "la grande bouffe" de Marco Ferreri, à un autre film-choc comme "Salo où les 120 journées de Sodome " de Pier Paolo Pasolini, mais aussi au "cuisinier, le voleur, sa femme et son amant" de Peter Greenaway. Même si "Taxidermie" va très loin dans certaines scènes de sexe, bouffe et mutilation, sa photographie absolument superbe et le côté surréaliste des scènes allège le tout et nous ne tombons jamais dans le malsain le plus gratuit, le plus sombre et le plus graveleux. Le climat du film le rapproche énormément de "The Theatre Bizarre" que je trouve bien plus glauque, surtout son dernier sketch "Sweet" bien plus malsain et repoussant. Les scènes du concours de nourriture m'a rappelé un peu "les 24 heures du Mange" diffusé au "Petit rapporteur" dans les années 70 nous montrant un répugnant concours sportif de bouffe avec des tripes ! Bon... il y a un peu de vomi, scènes toujours très désagréables au cinéma, mais on voit bien qu'il s'agit d'effets spéciaux. Ils ont utilisé des tuyaux d'arrosage et l'image est retouchée avec Photoshop avec des effets de "masque" rendant le tout vraisemblable. C'est gros comme dans "Le sens de la vie" des Monthy Python et ça passe bien. Puis la tendance s'inverse dans la 3ème partie, plus sombre, plus intimiste, même effrayant. Le personnage du petit-fils est presque beaucoup plus humain, exprimant un véritable rejet et dégoût viscéral du corps. Ses excès ne mènent à rien !
    Pour public averti bien entendu mais il fait parfois du bien de visionner des films qui nous sortent de notre petit confort et d'un cinéma plus standard, plus "politiquement correct". Il faut juste être un peut prêt.
    Santu2b
    Santu2b

    241 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 juin 2015
    Le cinéma d'auteur de l'est a un nouveau nom à suivre et cette personne s'appelle György Pálfi. Sorti en 2006 et présenté au festival de Cannes, son second long-métrage "Taxidermie" est un véritable électrochoc qui marquera à coup sur les mémoires. Contant le destin de trois générations d'une même famille, le cinéaste livre une nouvelle ébauche de la dépravation de l'être humain. Avec des scènes parmi les plus impressionnantes que nous ayons eu à voir, il déballe un cinéma à la fois frontal et charnel, où s'entremêlent les obsessions du sexe, de la gloire et de l'immortalité. Mais au-delà de ces facteurs humains, "Taxidermie" est aussi une puissante satire de la Hongrie communiste. Grand-père, père et petit-fils sont intimement liés au destin du pays, l'accompagnant à travers leurs entreprises. La force métaphorique de Pálfi est sans pareille et celle-ci s'applique aussi bien au régime qu'à d'autres entités telles que la société de consommation. On pense forcément à Pier Paolo Pasolini pour le cynisme mais également à Kusturica pour l'humour. Mais en dépit de ces hypothétiques influences, Pálfi possède un style personnel incontestable, dont il est à espérer qu'il fera encore des merveilles comme celle-là.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 6 janvier 2016
    A réserver aux amateurs de contes noirs et autres légendes morbides, Taxidermie, bien qu’inégal, se révèle un régal de poésie, d’ambiances putrides et de joyeux désespoir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 août 2013
    ce film est une petite perle dont la tension ne fait que monter... De la première histoire entre drôle et pathétique, on atteint des sommets de dégoût dans l'horreur et la brutalité dans la troisième, en passant par l'absurdité et l'esthétisme de la deuxième.
    ne vous laissez pas arrêter par la première histoire, dont les dialogues et le rythme peuvent rebuter, continuez, enfoncez plus profondément dans la folie et la violence et vous ne serez pas déçus!!!
    AnonymousUser
    AnonymousUser

    8 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 mai 2013
    Beaucoup de bruits pour pas grand chose , voila comment je qualifierais ce film. Certes c'est bien filmé et travaillé , mais c'est lent, long et il ne s'y passe pas grand chose. L'histoire d'une famille que l'on veut nous faire passer pour ordinaire, mais ou le réel et l'irréel se cotoïe. Beaucoup le compare au génial (dans son genre) Serbian Film, je ne suis pas d'accord. On ne boxe pas dans la même catégorie.
    Des scènes impossible et inutile : spoiler: Le phallus du grand père qui fait des flammes (Youhou!) et le bébé mi-homme mi-cochon (Comment? Plan à trois? O.o)
    .
    Bref , un film glaucque, qui plaira probablement aux amateurs du genre, mais qui ne retourne pas autant l'estomac que ce bon vieux Serbian .
    nielrowbooks
    nielrowbooks

    23 abonnés 669 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 mai 2013
    Trois sketches réalistes ou surréalistes ? En tout cas Gyorgy Palfi nous invite avec cette oeuvre, à avoir le coeur et surtout l'estomac bien accrochés. Le scénario nous montre une saga côté paternel - misère, gloire, chute - à travers trois personnages aux destins tragiques. Histoires grotesques et sérieuses, pourrait-on dire, car il y a un peu d'Edgar Poe chez Palfi. Aussi, le spectateur passera par toutes sortes d'états ou de sentiments, et d'aucun vomira ou ne terminera pas la séance. Montrer l'immontrable est aussi s'adonner à la provocation, ou la dénoncer, qui se révèle également un sujet du film, Immontrable non point pour satisfaire la censure, mais pour éviter justement les hauts-le-coeur de la clientèle cinéphile. Mais hélas, tout cela est parfaitement humain et l'on se dit que de tels personnages ont existé, existent, et existeront encore tant que la société les produira en boucle, peut-être éternellement. Evidemment l'ensemble crève l'écran par son originalité ou plutôt ses originalités, et l'on se dit que le cinéma s'avère quelque part de la taxidermie.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    258 abonnés 1 631 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 septembre 2013
    Au royaume de la bizarrerie, ce film hongrois tient une place de choix. Quelque part entre le burlesque d'Ettore Scola dans Affreux, sales et méchants, et les fantasmes les plus débridés de Fellini, mais en plus trash et plus froid. La farce tragique est gargantuesque et glauque (image jaune-verdâtre), crue et radicale. Son thème central, c'est le corps : frustré, dégénéré, gavé, dépecé, charcuté, empaillé... Ça éjacule, ça vomit, ça incise. La réalisateur, avec une jubilation étrange, montre tout ce que l'on peut faire subir à un corps (d'homme ou d'animal, vivant ou mort), de l'outrage bestial jusqu'à l'horreur sophistiquée et... artistique. Faut avoir l'estomac bien accroché et l'esprit ouvert pour contempler, par exemple, un foetus en porte-clés. Entre fascination et répulsion, ce film monstrueux sur une humanité monstrueuse surprend sans cesse et ne laisse pas indifférent.
    willyzacc
    willyzacc

    77 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 décembre 2012
    Difficile de juger ce film, entre film choc qui s'efforce de choquer ces spectateurs le plus possible et une réflexion sur la gravité de l'excès de nourriture et la perversité (premier moyen métrage). Je ne sais pas quoi penser de ce film, voyez le si votre coeur est bien accroché.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 novembre 2012
    Magnifiquement malsain ,  une perle rare , même mon appréciation du film reste étrange pour moi et unique , car on est gêné et coupable de ce que l'obsession et la passion de son but dans la vie peut engendrer , pire encore lorsque c'est inscrit dans nos gènes , comme ces 3 générations de personnages de manière écœurante  le démontre , je ne comprend pas certaines notations et l'injuste note du film ici , sous prétexte que ce film serait une œuvre (soit disant) de violence gratuite , ou mieux encore , parce qu'elle est dégueulasse (et alors ? c'est assumé , c'est un genre , mais pas une tare que je sache ) , c'est ridicule , le réalisateur pousse bel et bien le spectateur dans ses limites , de part des personnages grotesque dont les traits du visage à eux seul nous renforce dans les préjugés , et  de part des scène aussi cru que de la chaire mis à vif  , mais oubliez tout ce que vous avez vu en matière d'horreur , car ce qui est montré à la caméra n'est pas freiné dans le but de rendre le tout digeste , bien au contraire ! le liant est un scénario qui est insolite , et pas dénué de sens profond  , dont le dénouement est aussi brutal et inattendu qu'étrange , après l'avoir vu , on se dit "pourquoi ?" , une question énervante  qui demeure sans réponse , et c'est ce qui fait toute la force de ce film.

    Vous ne l'avez jamais vu ? voyez le comme une curiosité , une expérience, surtout pas comme un film d'horreur. 

    (le paradoxe , c'est que malgré que je suis fan d'horreur , cette œuvre vous prend tellement au dépourvu  que vous aurez beaucoup de mal à revenir dessus , tant vous allez avoir certainement du mal à vous en remettre , tout dépend votre approche , votre intérêt , votre ouverture , et votre empathie)
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 28 septembre 2012
    Un excellent film très difficile à digérer.
    La photographie est magnifique, les acteurs sont pas mal (fallait les trouver ^^), le rythme, très bon.
    Le réalisateur se permet absolument tout, brise tout les tabous et met en scène des actes souvent immoraux jusqu'à l'effroi, toujours gerbants, parfois hilarants...
    Par contre, pour moi, le film ne contient pas de finalités autre que l'envie du dégoût et le lien qui relie les différentes parties de l'intrigue est tellement ténu que certains trouveront le film injustifiable.
    Personnellement je l'adore et le recommande à un public averti
    Juste inclassable.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 147 abonnés 4 159 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 juin 2014
    Les films ayant pour centre de gravité l’excès de nourriture sont souvent subversifs, Il suffit de se rappeler le scandale que fit à Cannes "La Grande Bouffe" de Marco Ferreri en 1973 pour s’en convaincre. Le film de Gyorgy Palfï suit sur trois générations le destin d’une lignée de mâles hongrois. Chaque segment, rigoureusement de la même longueur nous transporte dans différentes époques de la Hongrie, la Seconde Guerre Mondiale, la période communiste et l’époque contemporaine. Le grand-père est une sorte de larbin au service d’un lieutenant dans un poste de garde avancé situé dans un no man’s land indéfinissable. C’est le comble de la misère humaine qui accable cet homme affublé d’un bec de lièvre. En proie à des frustrations sexuelles qui le dévorent, il se complet dans un voyeurisme malsain sur les filles et la femme de son gradé. Vivant en contact physique permanent avec les animaux de la ferme, le pauvre hère est vite assimilé au porc que l’on finira par égorger. Cette vie en proximité avec le bétail est l’occasion pour Palfï d’alterner les plans somptueux avec les images les plus scabreuses. Sans considération d’aucune sorte de ses maîtres le pauvre homme donne libre cours à ses fantasmes sans aucune retenue. Le rejeton qu’il aura avec la maîtresse de maison sera sans doute par assimilation orné d'une superbe queue de cochon que le lieutenant se chargera de couper à sa naissance. C’est justement ce bébé mal né que l’on retrouve en pleine période du communisme triomphant. Du cochon le jeune homme n’a pas hérité que de la queue en tire-bouchon mais aussi de l’appétit féroce de l’omnivore. Il participe donc à des concours d’outre mangeurs chargés de défendre l’honneur de leur pays lors de séances barbares où ingurgitations et régurgitations alternent au son des vociférations de leurs entraîneurs qui rappellent tous les excès dont les pays de l’Est ont fait preuve dans leur course effrénées à la performance sportive. Il faut avoir le cœur bien accrochés même si le réalisateur aidé de son formidable directeur de la photographie, Gergely Poharnok, parvient par la richesse des couleurs et une inventivité sans cesse en éveil à donner une certaine joliesse d’ensemble à ces tableaux décadents. Une réelle performance tant le propos peut choquer même les plus fervents défenseurs de la « Grande Bouffe » et de la liberté d’expression artistique. Ne pouvant s’accoupler qu’avec un alter ego l’homme à la queue de cochon va engendrer un fils chétif et albinos qui pour échapper à la malédiction familiale se réfugiera dans l’art de la taxidermie (d’où le titre du film). S'engage alors le dernier sketch le plus dérangeant sans doute où le fils, inadapté social garde son père devenu pachydermique à force de s'être gavé. Prisonnier de cette dépendance le moyen de la libération sera une automutilation transformée en performance, faisant de sa dépouille une œuvre d'art offerte au public lui ouvrant ainsi une communication avec les autres jusqu'alors impossible. Palfi conclut son œuvre de la manière la plus spectaculaire qui soit restant ainsi fidèle jusqu'au bout à sa volonté de bousculer voire de choquer le spectateur. Une entreprise extrême par un auteur sans concession qui ne peut laisser indifférent si l'on parvient à laisser de côté les répulsions instinctives qui nous saisissent dès les premières images.
    tadd
    tadd

    8 abonnés 134 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 août 2012
    c'est vraiment très bien réalisé, construction, interprétation, mise en scène, tout est bon.
    Pour le contenu, bah faut pas être une chochotte (perso suis un grand fan de film d'horreur mais ce film je l'ai trouvé dégueu... :-)
    Des choses crues, repoussantes, dégoutantes, malsaines et détraquées y sont présentées en permanence ... On sent incontestablement une volonté de mettre le spectateur dans une position inconfortable et c'est réussi !
    On a parfois envie de dire "bon stop, ça suffit là" et pourtant pas moyen de s'en détacher et d'ignorer ce que l'on a sous les yeux, c'est ce qui se passe quand on regarde un film digne de ce nom je pense...
    Une vraie bonne surprise (malgré la nausée ;-)
    Un film ... allez j'vais l'dire... talentueux
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 14 juin 2012
    bonsoirs copains cinephiles, cela fait un moment que je pense a m'inscrire ! voila c'est fait car la il me paraissait important de le faire ... moi ce film, il m'a laissé de drôles d'impressions. je ne saurais dire si elles étaient bonnes ou mauvaises ... je ne sais même pas si j'ai aimé ou détesté, mais je crois que dans tout les cas on peut dire qu'il est dérangeant faut pas se mentir ! en lisant vos critiques je pense que je dois le voir une seconde fois, tout de même, histoire de me faire un veritable avis !
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    147 abonnés 691 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 mai 2012
    Un film extrême, trash et vomitif, mais pourtant non dénué d'intérêt. György Pálfi a fait fort pour exprimer le plus violemment possible la bassesse humaine, son désir de sexe, de gloire et d'immortalité. Ce long métrage est bien évidemment réservé à un public averti, et ne manquera pas de choquer le plus insensible des spectateurs. Mais le « spectacle » n'est pas tout à fait gratuit : plus encore que son compatriote Béla Tarr, György Pálfi s'acharne à nous montrer au sens propre la dépravation qu'a entraînée le communisme ou qui demeure même en tout homme. «Taxidermie» ne fait donc pas dans la dentelle : le cinéaste hongrois montre tout, surtout si c'est obscène et sanglant. Pourtant il parvient quand même à capter notre attention, en enrobant le tout d'un humour noir, ironique et acerbe, et surtout en développant un propos un minimum fouillé. L'art, les rapports familiaux, l'obsession, l'autorité, l'humanité,... et surtout la société de consommation : nombreux sont les thèmes brassés dans ce long métrage, souvent illustrés de façon caricaturale mais assez pertinente, ou plutôt « efficace ». Quant à la forme : mise en scène, cadrages, photographie, bande-son... tout est maîtrisé. On pourra cependant regretter une esthétique excessivement « léchée » et bien trop conventionnelle, surtout dans sa volonté d'impressionner. Sans parler des innombrables séquences « choc », même si leur absence aurait certainement affadi le propos (ce qui démontre le côté bancal d'une telle démarche)... Toutefois l'ensemble tient la route et reste d'une grande cohérence, et c'est là le principal, surtout qu'il y a pour le coup réellement matière à réflexion. La subtilité n'étant pas le fort de «Taxidermie» je ne le recommande pas particulièrement, néanmoins c'est un film disposant de qualités réelles, derrière son vernis « choc » des plus dispensables... [1/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 8 mars 2012
    j'ai revu ce film et que dire, eh bien c'est vrai on se fais un peu chier pendant les deux tiers du film, mais après c'est du grand art!!! le personnage du petit fils est grandiose, un artiste magnifique et qui sais donner de sa personne, si Beaubourg présentait des ouvres comme les siennes j'irai plus souvent!!!
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top