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jamesluctor
140 abonnés
1 704 critiques
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4,0
Publiée le 1 mars 2011
Mouais... Le film a des aspects intéressants, et certains personnages valent le déplacement (mention spécial au Jabba the hutt qui mange ses barres chocolatées). Sinon, c'est trop bizarre et trop décousu à mon goût, dans le sens où j'ai mal vu où le réalisateur voulait en venir... Mais sinon, oui c'est drôle, gore et inédit ! Bravo pour les effets spéciaux, c'est de l'excellent travail.
Comment noter cet Ovni cinématographique?! Le film est une œuvre qui ne laisse pas insensible à cause de ses caractères gores, malsains, pervers, répugnants, ce qui ne rend pas le film accessible à tous les publics! Au final, l'horreur est très bien représenté et de nombreuses ficelles points sont à prendre en considération pour décrire cette œuvre d'art! A voir mais pour un public averti (c'est à dire avec des tripes bien accrochées et une ouverture d'esprit pour adhérer au film).
Ce n'est qu'une accumulation de scènes abjectes pour quantifier un tant soit peu le degré sadomasochiste du genre humain. C'est tout simplement à vomir et affreusement dégueulasse.
Le terme a déjà été donné par beaucoup mais difficile de trouver autre chose pour définir ce film : c'est un OVNI ! Il fallait simplement oser tourner quelque chose comme ça... Et pourtant, quel résultat ! C'est provoquant, choquant, écoeurant, et pourtant, on ne peut s'empêcher de regarder tellement le tout est bien pensé et bien filmé. A travers 3 générations d'une même famille, assimilées aux 3 parties du film, 3 hommes, d'apparence différents mais finalement pas tant que ça, nous renvoient à nos désirs les plus malsains, les plus ignobles, en suivant un principe de gradations, chaque génération étant plus tordue et détraquée que la précédente. Mais le film ne s'arrête pas là : on retrouve en toile de fond une critique de la politique, tant socialiste ("camarade" et autres symboles socialistes à tout va pendant la 2e partie) que capitaliste (société de consommation et routine : on assiste plusieurs fois à des scènes similaires). Aucun doute là-dessus : György Pálfi signe ici son deuxième chef-d'oeuvre, et c'est un réalisateur sur lequel on pourra désormais compter pour nous étonner ! Bref, n'importe quel amateur de cinéma en tant qu'art ne pourra s'empêcher de voir ce film : à ne manquer sous AUCUN prétexte ! A noter tout de même que le film est plutôt réservé à un public adulte, et que la mention "Interdit aux moins de 16 ans" est amplement justifiée.
Au royaume de la bizarrerie, ce film hongrois tient une place de choix. Quelque part entre le burlesque d'Ettore Scola dans Affreux, sales et méchants, et les fantasmes les plus débridés de Fellini, mais en plus trash et plus froid. La farce tragique est gargantuesque et glauque (image jaune-verdâtre), crue et radicale. Son thème central, c'est le corps : frustré, dégénéré, gavé, dépecé, charcuté, empaillé... Ça éjacule, ça vomit, ça incise. La réalisateur, avec une jubilation étrange, montre tout ce que l'on peut faire subir à un corps (d'homme ou d'animal, vivant ou mort), de l'outrage bestial jusqu'à l'horreur sophistiquée et... artistique. Faut avoir l'estomac bien accroché et l'esprit ouvert pour contempler, par exemple, un foetus en porte-clés. Entre fascination et répulsion, ce film monstrueux sur une humanité monstrueuse surprend sans cesse et ne laisse pas indifférent.
Assez dérangeant et surement choquant pour certains, ce film est cependant captivant, et certaines (nombreuses) scènes resteront encrées dans vos mémoires.A déconseiller à ceux qui ne supportent pas la vue de pénis et/ou d'obèses.
Chronique de trois morts annoncées ? Ce film hongrois est un ovni. En effet, le cinéma de ce pays est aussi prolifique qu'un eunuque ( sans offenser Istvan Szabo qui est probablement le seul réalisateur magyar digne de ce nom); mais quand il s'y met, les "ufologues" accourent car c'est du jamais vu ! Durant les premières minutes, l'histoire est aussi tarabiscotée qu'un goulache à dévorer sans couverts; le premier plan montre un homme dont le sexe crache du feu ( c'est d'ailleurs l'affiche du film). On comprend par la suite qu'on suivra son destin jusqu'à celui de son petit-fils taxidermiste; de la Seconde Guerre mondiale à nos jours, en passant par la Hongrie communiste de 60 avec son fils ( champion international tout droit sorti de "La Grande bouffe"). Ils sont tous plus fous les uns que les autres, tant ils repoussent les limites de l'extrême. Une critique au vitriol de notre société de surconsommation, des apparences; de la subjectivité de l'art, ... Attention, certaines images sont aux confins de l'acceptable. A bon entendeur...
Une demie-heure, c'est le temps qu'il faut pour réaliser que ce film est une immondice sans nom. Prétextant un style à part, des thèmes jamais exploités et des images sans complaisance, certains masturbateurs intellectuels y verront du génie, là où tout être normalement constitué y verra perversion, obsession et au final troubles psychiques graves. Le réalisateur ferait mieux d'arpenter les divans des psys que les plateaux de tournage. C'est sans doute lui qu'il aurait fallu empailler.
Après avoir apprivoisé le feu et les animaux il resta à l'homme de dompter son corps. C'est ce à quoi s'active l'homme depuis un siècle. Taxidermie retrace cette histoire du corps et du regard que l'on porte sur lui, à travers 3 générations profondément liés à l'histoire de leur pays : la Hongrie. Le regard de György Pálfi selon les époques est chirurgical, tendre, poétique, sensuel (on a tendance à l'oublier, mais la scène du bain l'est pourtant; en épousant le regard de l'époque à l'image des tableaux de Renoir qui est directement cité dans le film par exemple) voire féroce et toujours porté sur l'humour via la farce, la carricature, l'ironie et l'humour noir. A travers une mise en scène inventif, György Pálfi replace constamment dans sa 1ère partie l'homme au milieu des animaux rappelant notre nature première. Ainsi l'homme n'a de cesse de chercher à satisfaire nos 3 instincts les plus primitifs et animaliers : copuler, manger, tuer. 3 éléments qui rythment le film et la vie des 3 générations au cours desquels sera convoqué surtout Francis Bacon et même Edward Hopper, tant de le cadre que la lumière. Via le sport et les concours on maîtrise son corps par la nourriture lors de grandes exhibitons nationales pour montrer la grandeur d'un communisme qui rivalise ainsi avec les concours de tarte aux myrtilles américains. Mais à l'est on va plus loin, on crée des catégories (légumes, viandes, oeufs!) et l'on est en admiration devant ces obèses de la patrie que la bourgeoisie se délècte de voir concourir sans pour autant cacher son écoeurement. L'avènement de la société de consommation enfermera ses obèses devant la tv à manger des barres de céréales sans même en retirer le papier d'emballage (!) et célèbrera un corps sec qui se doit d'être sculpté et bronzé. Mais l'art sauvera les corps déviants, célébrés dans des galeries branchés d'art moderne. Mutilé, empaillé, exhibé on peut alors disserter sur ce corps, volà l'ultime pied de nez de ce formidable ovni.
György "Hic" Palfi nous propose une vision de l'être humain à travers trois générations et ne se prive pas d'emprunter des chemins parfois extrèmes. C'est absurde, surréaliste, poetique, gore et surtout très rare.
Personelement je n'est pas apprécier se film mais il vaut 2 étoiles. le réalisateur a réussi son objectif : nous degouter avec tous ce gore ,il faut l'avoué la colline a des yeux, saw ou autre n'ont pas fait mieux. La comme il le disent a la fin sai de l'art .Le réalisateur avait d'autre objectif tous réussi tous en sachant que sa ne plairait pas a tous le monde mais il fallait regarder se film au moins une fois pour montrer aussi se qu'ai le véritable gore.