Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
22 critiques presse
Le Figaroscope
par Françoise Maupin
Dominik Moll a un monde bien à lui, situé entre Hitchcock pour le style et David Lynch pour l'ambiance. (...) Avec (...) Gilles Marchand, il construit une fois encore un thriller d'une précision mathématique. Tout est parfaitement huilé dans cette oeuvre ludique et distanciée : les dialogues sont d'une réjouissante perversité, la bande son peaufinée à souhait, le quatuor d'acteurs (...) absolument épatant.
Le Point
par Olivier De Bruyn
Voir la critique sur www.lepoint.fr
La critique complète est disponible sur le site Le Point
Libération
par Philippe Azoury
Dominik Moll examine au scalpel une société obsédée par le contrôle (...). Depuis la Mort dans l'Orphée de Cocteau, on n'avait pas vu représentation plus élégante et réfrigérante de la grande faucheuse. (...) Lemming est le meilleur scénario d'un film français depuis longtemps.
Ouest France
par La rédaction
Dominik Moll revient (...) avec une intrigue maligne et retorse qui reprend pour beaucoup les manières efficaces de son premier succès. Il reste fidèle au style et au genre qui a assis sa notoriété, mais c'est un " à la manière de " qui se renouvelle, aussi. En arpentant les ouvertures d'un monde déconcertant fait d'irrationnel, de fantastique, d'insolite. Et d'humour bien sûr. (...) L'efficacité de son intrigant récit tient dans la rigueur de l'écriture, celle du scénario et des dialogues, et celle de la mise en scène tout autant.
Paris Match
par Alain Spira
Dominik Moll (...) plonge le spectateur dans un bain d'humour acide avant de le faire sécher sur le fil de l'angoisse pour mieux l'égarer dans les méandres oniriques d'une intrigue incertaine. (...) il nous livre une comédie noire, exacerbée (...) Vous vous laisserez prendre par l'ambiance stressante de cette histoire où le cocasse flirte avec le tragique et dont le scénario sait passer du réalisme au fantasmatique (...).
La critique complète est disponible sur le site Paris Match
Chronic'art.com
par Guillaume Loison
Comme Harry, Lemming a un peu de tout en magasin, mode bonne franquette : image racée, splendide bande sonore, humour à tous les étages, personnages esclaves d'un scénario qu'ils croient à tort finir par s'affranchir. Et la roublardise bien sûr, partie intégrante du système, vague mise en abyme digne du Wes Craven des nineties. Et on doit reconnaître que le charme finit par agir, qui que l'on soit.
La critique complète est disponible sur le site Chronic'art.com
France Soir
par Richard Gianorio
Pervers et singulier. (...) Lemming est un film astucieux à double lecture : thriller pervers et froid constat sur le couple, voué au mieux à la routine, au pire à la haine et la destruction.
L'Humanité
par Jean Roy
Entre réalisme et fantastique, un film hitchcockien, mais français. Rare. (...) scénario ouvertement bien ficelé (...) l'emploi de comédiens chevronnés qui apportent une pâte psychologique capable d'entraîner le spectateur, le recours aux grands procédés de mise en scène du cinéma classique. Ce n'est pas forcément ce qu'il y a de plus excitant dans la création contemporaine (...), mais cela fonctionne encore.
Positif
par Matthieu Darras
Nouvel élément trublion, nouveau quatuor, nouveau film de genre. Le tout marqué par une construction scénaristique à la précision mathématique et une mise en scène au cordeau. Lemming se situe indéniablement dans la continuité de Harry, un ami qui vous veut du bien. Des liens de parenté, pas de répétition, signe qu'une oeuvre se construit.
La critique complète est disponible sur le site Positif
Première
par Nicolas Schaller
Derrière la rigueur métronomique du thriller cadenassé apparaît ainsi un énigmatique dédale mental aux recoins obscurs, entre réalité et fantasmes. [...] Peu importe que l'orfèvre Moll arrondisse les angles sur la fin par souci de clarification superflu. Porté par des dialogues epurés d'une réjouissante perversité et un casting idéal aux subtils contre emplois (...), Lemming touche si profondément qu'on met du temps à sortir la tête de sa minutieuse tuyauterie.
La critique complète est disponible sur le site Première
Studio Magazine
par Jean-Pierre Lavoignat
Voir la critique sur www.studiomag.com
Variety
par Lisa Nesselson
(critique cannoise) La richesse du récit rend possibles toutes les interprétations, et fait admirablement écho à certaines oeuvres de Kubrick (...) Le plus souvent, Moll, par sa maîtrise visuelle et son humour noir, parvient à rendre singuliers les territoires les plus familiers. Mais cette histoire étrange perd un peu de sa force dans le dernier tiers du film.
Zurban
par Waldo Lydecker
La première heure de Lemming installe donc un "suspense psychologique", distillé par un séduisant quatuor d'acteurs. (...) thriller jubilatoire et dérangeant. La suite du film est plus "mécanique", mêlant le fantastique à l'intrigue criminelle, façon Lynch ou Cronenberg. Mais le plaisir à voir jouer ces acteurs-là est inépuisable.
Ciné Live
par Philippe Paumier
Voir la critique sur www.cinelive.fr
Elle
par Elisabeth Quin
Dominik Moll est un scénariste diabolique doublé d'un metteur en images rigoureux, clinique, sorte de bébé Kubrick. Captivant lorsqu'il restitue l'étrangeté embusquée dans la réalité, "Lemming" devient fastidieux, appliqué et longuet lorsqu'il s'aventure dans le fantastique. On sent que Moll rêve au film parfait. (...) Le film tiré au cordeau, subtilement référencé. Ca l'est. Mais c'est aussi involontairement un film piégé (...).
La critique complète est disponible sur le site Elle
L'Ecran Fantastique
par Jean-Pierre Andrevon
Le troisième long-métrage du réalisateur de Harry, un ami qui vous veut du bien déçoit. Mais, heureusement, il lui faut du temps pour ça. Notamment grâce à une longue séquence d'ouverture (...). Restent des points épars d'une force bien réelle (...)
Le Monde
par Jean-Luc Douin
Film sur le dérèglement, Lemming, après un démarrage fort, souffre de son obstination à reprendre trop d'éléments du film précédent, et distille le sentiment que Moll est piégé par son dispositif, ses références. Polanski rôde à cause du huis clos en cul-de-sac, Kubrick lorsqu'un paysage se nimbe de mystère à cause du Beau Danube bleu, Lynch (...), Hitchcock, sans l'ombre d'un doute. Il eût fallu que ce cinéaste doué pense à ajouter un zeste de Jacques Tourneur.
La critique complète est disponible sur le site Le Monde
MCinéma.com
par Hugo de Saint Phalle
Les cadrages racés et le montage fluide finissent d'installer le spectateur dans un état de parfaite béatitude. Puis, comme dans le film, un grain de sable vient enrayer la machine. L'histoire part sur des sentiers trop escarpés (...). La musique incessante écoeure, tout comme certains effets de mise en scène (...). Dominik Moll finit par tomber dans la caricature. Heureusement, il n'a rien perdu de son talent de directeur d'acteurs.
TéléCinéObs
par Olivier Bonnard
Le nouveau film de Dominik Moll est d'autant plus décevant que la première heure est brillante. Le cinéaste s'y entend comme personne (...) pour installer une inquiétante étrangeté au sein d'un quotidien banal (...). Le cinéma de Dominik Moll s'organise autour du motif kubrickien du dérèglement (...) mais échoue cette fois à s'affranchir de son modèle. La faute à un scénario mal vissé, miné par un problème de point de vue (...). Incapable de trancher, le cinéaste s'enlise, peine à boucler son affaire. Dommage.
La critique complète est disponible sur le site TéléCinéObs
Télérama
par Aurélien Ferenczi
Il y a d'un côté la mécanique narrative, qui conduit le film aux confins du fantastique. Et de l'autre le thème qu'elle illustre (...) l'impasse du couple. Mais si le film est moins abouti, moins plaisant que ne l'était Harry, c'est parce que ces deux logiques (...) se développent souvent séparément, sans s'enrichir mutuellement. On pourra trouver inaboutie cette tentative de réconcilier deux formes de cinéma (...). Mais l'ambition est évidemment louable, à partir d'un pur " trip " de cinéma, de donner à voir des personnages qui sont nos doubles (...).
La critique complète est disponible sur le site Télérama
Cahiers du Cinéma
par Jean-Michel Frodon
(...) le film (...) demeure imperturbablement sur les rails de son programme (...) Ce programme-là sera accompli sans qu'aucun trouble, aucune émanation d'un "ailleurs" quel qu'il soit ne vienne troubler le bon déroulement d'un dispositif de narration réglé comme une montre à quartz (...) les corps, comme les espaces, les péripéties, les dialogues, et d'ailleurs les images et les sons, semblent tous élaborés selon la seule exigence de la "belle ouvrage".
La critique complète est disponible sur le site Cahiers du Cinéma
Les Inrockuptibles
par Patrice Blouin
(...) le nouveau film de Dominik Moll échoue à doubler un drame conjugual classique d'une couche de fantastique lynchien. Une déception après son réjouissant Harry, un ami qui vous veut du bien. (...) l'ensemble du film multiplie les poncifs visuels et sonores (...) et tricote son intrigue en appliquant à la règle le petit manuel scolaire de l'angoisse en milieu tempéré. (...) Lemming comporte, malgré tout, quelques belles idées.
La critique complète est disponible sur le site Les Inrockuptibles
Le Figaroscope
Dominik Moll a un monde bien à lui, situé entre Hitchcock pour le style et David Lynch pour l'ambiance. (...) Avec (...) Gilles Marchand, il construit une fois encore un thriller d'une précision mathématique. Tout est parfaitement huilé dans cette oeuvre ludique et distanciée : les dialogues sont d'une réjouissante perversité, la bande son peaufinée à souhait, le quatuor d'acteurs (...) absolument épatant.
Le Point
Voir la critique sur www.lepoint.fr
Libération
Dominik Moll examine au scalpel une société obsédée par le contrôle (...). Depuis la Mort dans l'Orphée de Cocteau, on n'avait pas vu représentation plus élégante et réfrigérante de la grande faucheuse. (...) Lemming est le meilleur scénario d'un film français depuis longtemps.
Ouest France
Dominik Moll revient (...) avec une intrigue maligne et retorse qui reprend pour beaucoup les manières efficaces de son premier succès. Il reste fidèle au style et au genre qui a assis sa notoriété, mais c'est un " à la manière de " qui se renouvelle, aussi. En arpentant les ouvertures d'un monde déconcertant fait d'irrationnel, de fantastique, d'insolite. Et d'humour bien sûr. (...) L'efficacité de son intrigant récit tient dans la rigueur de l'écriture, celle du scénario et des dialogues, et celle de la mise en scène tout autant.
Paris Match
Dominik Moll (...) plonge le spectateur dans un bain d'humour acide avant de le faire sécher sur le fil de l'angoisse pour mieux l'égarer dans les méandres oniriques d'une intrigue incertaine. (...) il nous livre une comédie noire, exacerbée (...) Vous vous laisserez prendre par l'ambiance stressante de cette histoire où le cocasse flirte avec le tragique et dont le scénario sait passer du réalisme au fantasmatique (...).
Chronic'art.com
Comme Harry, Lemming a un peu de tout en magasin, mode bonne franquette : image racée, splendide bande sonore, humour à tous les étages, personnages esclaves d'un scénario qu'ils croient à tort finir par s'affranchir. Et la roublardise bien sûr, partie intégrante du système, vague mise en abyme digne du Wes Craven des nineties. Et on doit reconnaître que le charme finit par agir, qui que l'on soit.
France Soir
Pervers et singulier. (...) Lemming est un film astucieux à double lecture : thriller pervers et froid constat sur le couple, voué au mieux à la routine, au pire à la haine et la destruction.
L'Humanité
Entre réalisme et fantastique, un film hitchcockien, mais français. Rare. (...) scénario ouvertement bien ficelé (...) l'emploi de comédiens chevronnés qui apportent une pâte psychologique capable d'entraîner le spectateur, le recours aux grands procédés de mise en scène du cinéma classique. Ce n'est pas forcément ce qu'il y a de plus excitant dans la création contemporaine (...), mais cela fonctionne encore.
Positif
Nouvel élément trublion, nouveau quatuor, nouveau film de genre. Le tout marqué par une construction scénaristique à la précision mathématique et une mise en scène au cordeau. Lemming se situe indéniablement dans la continuité de Harry, un ami qui vous veut du bien. Des liens de parenté, pas de répétition, signe qu'une oeuvre se construit.
Première
Derrière la rigueur métronomique du thriller cadenassé apparaît ainsi un énigmatique dédale mental aux recoins obscurs, entre réalité et fantasmes. [...] Peu importe que l'orfèvre Moll arrondisse les angles sur la fin par souci de clarification superflu. Porté par des dialogues epurés d'une réjouissante perversité et un casting idéal aux subtils contre emplois (...), Lemming touche si profondément qu'on met du temps à sortir la tête de sa minutieuse tuyauterie.
Studio Magazine
Voir la critique sur www.studiomag.com
Variety
(critique cannoise) La richesse du récit rend possibles toutes les interprétations, et fait admirablement écho à certaines oeuvres de Kubrick (...) Le plus souvent, Moll, par sa maîtrise visuelle et son humour noir, parvient à rendre singuliers les territoires les plus familiers. Mais cette histoire étrange perd un peu de sa force dans le dernier tiers du film.
Zurban
La première heure de Lemming installe donc un "suspense psychologique", distillé par un séduisant quatuor d'acteurs. (...) thriller jubilatoire et dérangeant. La suite du film est plus "mécanique", mêlant le fantastique à l'intrigue criminelle, façon Lynch ou Cronenberg. Mais le plaisir à voir jouer ces acteurs-là est inépuisable.
Ciné Live
Voir la critique sur www.cinelive.fr
Elle
Dominik Moll est un scénariste diabolique doublé d'un metteur en images rigoureux, clinique, sorte de bébé Kubrick. Captivant lorsqu'il restitue l'étrangeté embusquée dans la réalité, "Lemming" devient fastidieux, appliqué et longuet lorsqu'il s'aventure dans le fantastique. On sent que Moll rêve au film parfait. (...) Le film tiré au cordeau, subtilement référencé. Ca l'est. Mais c'est aussi involontairement un film piégé (...).
L'Ecran Fantastique
Le troisième long-métrage du réalisateur de Harry, un ami qui vous veut du bien déçoit. Mais, heureusement, il lui faut du temps pour ça. Notamment grâce à une longue séquence d'ouverture (...). Restent des points épars d'une force bien réelle (...)
Le Monde
Film sur le dérèglement, Lemming, après un démarrage fort, souffre de son obstination à reprendre trop d'éléments du film précédent, et distille le sentiment que Moll est piégé par son dispositif, ses références. Polanski rôde à cause du huis clos en cul-de-sac, Kubrick lorsqu'un paysage se nimbe de mystère à cause du Beau Danube bleu, Lynch (...), Hitchcock, sans l'ombre d'un doute. Il eût fallu que ce cinéaste doué pense à ajouter un zeste de Jacques Tourneur.
MCinéma.com
Les cadrages racés et le montage fluide finissent d'installer le spectateur dans un état de parfaite béatitude. Puis, comme dans le film, un grain de sable vient enrayer la machine. L'histoire part sur des sentiers trop escarpés (...). La musique incessante écoeure, tout comme certains effets de mise en scène (...). Dominik Moll finit par tomber dans la caricature. Heureusement, il n'a rien perdu de son talent de directeur d'acteurs.
TéléCinéObs
Le nouveau film de Dominik Moll est d'autant plus décevant que la première heure est brillante. Le cinéaste s'y entend comme personne (...) pour installer une inquiétante étrangeté au sein d'un quotidien banal (...). Le cinéma de Dominik Moll s'organise autour du motif kubrickien du dérèglement (...) mais échoue cette fois à s'affranchir de son modèle. La faute à un scénario mal vissé, miné par un problème de point de vue (...). Incapable de trancher, le cinéaste s'enlise, peine à boucler son affaire. Dommage.
Télérama
Il y a d'un côté la mécanique narrative, qui conduit le film aux confins du fantastique. Et de l'autre le thème qu'elle illustre (...) l'impasse du couple. Mais si le film est moins abouti, moins plaisant que ne l'était Harry, c'est parce que ces deux logiques (...) se développent souvent séparément, sans s'enrichir mutuellement. On pourra trouver inaboutie cette tentative de réconcilier deux formes de cinéma (...). Mais l'ambition est évidemment louable, à partir d'un pur " trip " de cinéma, de donner à voir des personnages qui sont nos doubles (...).
Cahiers du Cinéma
(...) le film (...) demeure imperturbablement sur les rails de son programme (...) Ce programme-là sera accompli sans qu'aucun trouble, aucune émanation d'un "ailleurs" quel qu'il soit ne vienne troubler le bon déroulement d'un dispositif de narration réglé comme une montre à quartz (...) les corps, comme les espaces, les péripéties, les dialogues, et d'ailleurs les images et les sons, semblent tous élaborés selon la seule exigence de la "belle ouvrage".
Les Inrockuptibles
(...) le nouveau film de Dominik Moll échoue à doubler un drame conjugual classique d'une couche de fantastique lynchien. Une déception après son réjouissant Harry, un ami qui vous veut du bien. (...) l'ensemble du film multiplie les poncifs visuels et sonores (...) et tricote son intrigue en appliquant à la règle le petit manuel scolaire de l'angoisse en milieu tempéré. (...) Lemming comporte, malgré tout, quelques belles idées.