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chrischambers86
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3,0
Publiée le 14 août 2010
D'après le livre d'Indro Montanelli, "Le gènèral della rovere", inspirè d'un fait rèel, est le seul film à rèunir les deux grands noms du nèo-rèalisme italien: Roberto Rossellini qui retrouve ici quelques unes de ses prèoccupations chrètiennes et Vittorio De Sica, qui joue un escroc devenu un hèros! A signaler la très belle composition d'Hannes Messemer, vouè de film en film au rôle d'officier allemand (ici en colonel), gènèralement policè et humain, mais inflexible dans ses missions et aussi la prèsence de deux grandes actrices: Sandra Milo et Anne Vernon! Un film entre lègèretè et dèpouillement qui a reçut le Lion d'or à la Mostra de Venise, ce qui n'est pas rien! A dècouvrir donc...
Oui Le Général della Rovere est un bon film, oui c'est un beau film et durant les premières minutes j'ai été vraiment conquis, me disant que j'avais face à moi un film qui avait l'air grandiose malheureusement je ne peux pas dire que j'ai été réellement enthousiasmé. Passé les premières minutes excellentes, la rencontre entre l'escroc et le général allemand, cela sombre dans plusieurs passages assez bavards, sur la durée ce film est trop long. La seconde partie durant laquelle l'escroc qui va se faire passer pour un chef de la résistance en prison (je rappelle que ce film se déroule en Italie en pleine guerre mondiale, en 1943) manque considérablement d'intensité, la souffrance des prisonniers qui risquent leur vie n'est pas ressentie par nous ; la réalisation, certes, de qualité de Rosselini est trop sobre. Et malgré un final renversant, ce drame me laisse sur ma faim. Reste tout de même une belle histoire et une excellente interprétation de la part de Vittorio de Sica et de Hannes Messemer en colonel allemand loin d'être inhumain.
Ex Aequo pour le Lion d'Or avec La Grande Guerre, le General della Rovere a un peu le même sujet, à savoir la conversion héroïque d'un (2 pour la Grande Guerre) personnage médiocre et pleutre. Le traitement est toutefois différent. Le film de Rossellini flirte avec le comique sans jamais être outrancier, alors que celui de Monicelli accumule les blagues potaches. Malheureusement, on retrouve aussi quelques tares du réalisateur, à savoir un aspect un peu brouillon (décors branlants, acteurs non dirigés qui regardent la caméra...), ou l'utilisation complétement artificielle d'images d'archive. En outre, il y a certaines faiblesses scénaristiques: Comment les Allemands savent-ils qu'ils ont capturé Fabrizio? Comment De Sica a-t-il obtenu du papier et un stylo? Malgré tout, le General della Rovere est un grand film, tiré de bout en bout par le jeu parfait de de Sica et une histoire palpitante, qui nous confronte et nous interroge sur l'ambigüité humaine.
Film superbe sur un profiteur de guerre qui à force de jouer un rôle finit par croire à son personnage. On retrouve dans ce film la manière de Rossellini et son goût pour les images d'archive qui remplacent ici l'approche néo-réaliste de ses chefs-d'oeuvre des années 1940. Comme souvent dans son oeuvre, il montre la dignité de certains héros anonymes. Voir ma critique complète sur mon blog : newstrum.wordpress.com
La rédemption d’un anti-héros profiteur de guerre. Un drame saisissant porté par l’interprétation impeccable de Vittorio De Sica, même si la seconde partie manque d’intensité malgré un final renversant. Lion d’or à Venise.
Pendant l'occupation de l'Italie par les Allemands vers la fin de la seconde guerre mondiale, un ancien officier de l'armée italienne révoqué pour son manque de déontologie et ses escroqueries à la petite semaine, est recruté pour identifier le chef de la résistance. Couronné du Lion d'or au festival de Venise, "le général de la Roverre " ne rencontra au moment de sa sortie, ni un grand succès public, ni critique et poussa Rosselini, à se tourner peu à peu vers la télévision. Le thème porte sur la rédemption et la tentative d'un homme de se racheter après avoir mené une vie immorale. Au plan cinématographique, c'est, selon moi, un chef-d'oeuvre du réalisateur qui fût réhabilité par la critique professionnelle au fil du temps pour être aujourd'hui reconnu comme un des opus majeurs du père du néo réalisme. Rosselini poursuit ici sa quête de connaissance des tréfonds de l'âme humaine. L'interprétation de Vittorio De Sica est admirable ainsi que la direction des acteurs mêlés de professionnels et de non professionnels. Le film se décompose en deux parties, dont la seconde n'est pas sans faire penser, au plan thématique, à "l'armée des ombres" de Melville. "Le général de la Roverre" fait,à mes yeux, partie des œuvres majeures de l'art cinématographique.
Étonnant film de guerre sur la résistance et la rédemption d'un escroc dont on voit la lente transformation et l'imprégnation de son rôle qu'il finira par confondre avec la réalité..... un très beau et âpre Rossellini sur une époque terrible où le scénario nous démontre que chacun peut choisir le bon côté pour peu qu'il soit humain..... les 10 dernières minutes sont impressionnantes de vérité, "je veux sortir je n'ai rien fait"...."je vous crois mais c'est justement là votre tort, de n'avoir rien fait"....... une immense dénonciation......
Film de guerre et de résistance, en Italie pendant la présence des nazis. C'est l'histoire d'un homme plutôt voleur au début du film (la 1ère moitié) et qu'on obligera à se faire passer pour un général dans une prison afin de dénoncer les résistants. (2de moitié). Très bon film de Rossellini. Réalisé en grande partie en studio (avec des extraits de documents d'époque) dans un beau noir et blanc, sans excès de style, mais très bien mis en scène avec de très bons acteurs (De Sica). Des dialogues de qualité, quelques documentaire de l'époque de la guerre, sont bienvenus. La 2ème partie, uniquement dans la prison, très bien réalisée également, avec des séquences émouvantes (la femme du général, et la fin du héros). Film qui pose bien le problème de la résistance et de la délation, et de l'héroïsme.
Les salauds ne dorment pas tous en paix. Production de commande écrite et réalisée en quatre mois par Rossellini, El General Della Rovere raconte la métamorphose d'un escroc au cynisme naïf, suite à son arrestation. Ce dernier va devoir coopérer avec les nazis en jouant le rôle d'un général résistant, afin d'identifier les autres officiers détenus. Atmosphère glaciale, même ton que l'Armée des ombres de Melville, visions d'une ville déchue où l'humanité est à reconstruire, réminiscences du néoréalisme italien, ce film est un chef-d'oeuvre.