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g0urAngA
81 abonnés
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3,0
Publiée le 23 août 2010
Suicide club s'avère être bien maîtrisé sur de nombreux points. Un film original, violent, glacial, sur le thème du suicide chez les adolescants. Une réussite!!!
Sous son aspect trash (le gore extrême, l’humour noir qui désamorce la gravité de certains passages au point de nous faire rire,…), Suicide Club est en fait un véritable cri de révolte contre une société de consommation déshumanisée (le tapage médiatique du groupe Dessert le prouve partiellement) dans laquelle personne ne trouve véritablement sa place et où il en découle par conséquent une flopée de suicides, acte perçu comme un divertissement par beaucoup de futurs suicidés (la scène se déroulant sur le toit de l’école en est le plus parfait exemple). Mais là où Sono Sion se révèle être très malin reste dans sa démarche d’une puissance irréprochable car ce poète auteur de fictions amorales démarre son film comme une œuvre fantastique sourde pour nous emmener dans un trip horrifique intense après un intermède musical absurde mené par un androgyne asiatique que l’on croirait tout droit sorti de The Rocky Horror Picture Show. Et au final, Suicide Club se révèle être un film mystérieux à la mise en scène parfaite et visuellement impressionnant qui se visionne avec les tripes. Un des dix meilleurs films que j’ai vu !!!
probablement le film le plus punk depuis battle royale, à la fois intelligent, étrange, joyeux, morbide...un petit bijou pour les amateurs de films "spéciaux".
Film vraiment original, à ne pas mettre entre toutes les mains, et à ne pas prendre au 1er degré. Un jeu d'acteurs parfait, une ambiance pesante, des scènes cultes (cf. le début du film et la scène du bowling)... bref, que du bon ! Film qu'on est pas prêt d'oublier
On peut être un ancien photographe trash, poete homosexuel ou cinéaste gay, et concourir à l'aise dans la catégorie meilleure film d'horreur du moment. Car suicide club est furieusement d'aujourd'hui, c'est le film consacré du moment et son effet de matéralité poiseuse en est la plus brillante insennité, le quotidien flippant et sombre de nos moyens de jouissances transmet un virus mortel et narcissique qui nous contraint à nous supprimer. Classqiue? oui mais la démarche trashy et la sauce tomate orange accompagnant de souriantes mutilations transmettent une dinguerie rare, uniquement perceptible chez les furax habituels (itami, miike, tsukamoto...), les effets de mis en scène sont ici adaptés presque scolairement à la trame d'un récit prévisible dans son dénouement mais l'efficacité alliée d'une cohérence et d'une lisibilité des intentions remarquables, fait que chaque images regorgent d'une peure classique, louable d'où surgit et c'est inattendu l'émotion et le rire.
Suicide Club, c'est un film que j'ai trouvé inégal mais honnete et sincere. Le point fort du film, c'est ces scenes trash mais qui font franchement rire comme celles du train ou du toit de l'école. C'est aussi cette ambiance trés déjanté comme lors du passage où le méchant pousse la chansonette ^^. Malheuresement, le film devient parfois assez long et ennuyeux sutout sur un épilogue des plus étranges... A voir cependant...
La scène d'intro est aguicheuse certes, mais le reste ne suit pas. Réalisation sans éclat, mauvais jeu d'acteur. Les dialogues sont plats, voire carrément niais (le passage pseudo-philosophique du "lien avec soi-même" est une torture). Mais le point noir de ce film reste tout de même le scénario, d'un bancal navrant. Le trait est grossier, la psychologie survolée et les situations improbables s'enchaînent et ajoutent au grotesque du film couche après couche. Quatre pauvres flics délégués pour enquêter sur des centaines de morts, une mystérieuse et inutile indicatrice, un groupe de punks psychopathes sortis de nulle part et y retournant aussitôt, des gamins organisés en société secrête et déclamant du vandamme à tour de bras, un groupe de J-pop en guise de trame énigmatique et des rouleaux de peau en veux-tu en voilà, voilà les ingrédients d'un plantage en règle, à l'incohérence tout sauf orchestrée.
Finalement, on ressort sans réponses, mais aussi sans questions. Une étoile pour le gore.
Un seul mot : Waw !!! Je ne pensais pas trouver mieux que mort a venise dans le style "no way" mais c'est chose faite ! Parfaitement représentatif d'une société sur le déclin sur un fond d'humour noir sympathique ! Néanmoins le film reste mystérieu jusqu'au bout : le discours du groupe dessert laisse perplexe...
Depuis quelques temps je m'interesse de près aux films asiatiques...et celui-ci vient de m'encourager à continuer! Dénoncer par l'absurdité et de l'humour noir: un bon procédé! Le film est vraiment bon, nous tient. Le tout avec quelques scènes "gores". Ce film est génial.
J'étais intrigué par ce film et donc je me le suis procuré et alors la je n'ai pas été déçu, des scènes gores en passant par du 2nd degrès, des scènes excellentes et des acteurs convaincants, là où le film manque un peu de qualité c'est du côté de l'histoire qui part un peu dans toutes les directions, cependant cela reste un film marquant et à voir pour les autres.
Joli film. Ca commence à la Battle Royal en plus gore mais aussi marrant, et ça dérive en film de société avec la consommation de masse (cf. le girlband) pour ensuite finir avec de sublimes moments poétiques.
Quel choc !!! Décidément les Japonais sortent des films qui arrivent à nous scotcher. Les acteurs ne sont pas top ( surjoués comme d'habitude au Japon ), mais la mise en scène, la musique, ... Et le fanatisme quasiment religieux pour la J-Pop au Japon est caché tout le long du film. J'adore !!!
Le cinéma asiatique parfois est rude, cauchemardesque et ultra violente, mais elle ne fait que refleter une certaine horreur quotidienne et télévisé, une sorte d'exutoire face à toutes ces images "informatives" dont on nous abreuve chaque jours, la violence de certains faits divers. Nous vivons une époque désenchantée qui justifie parfois la violence exagéré et insoutenable de certains films, et Suicide Club en fait parti, il mélange scène gore, excès de certaines scènes jusqu'à l'absurdité et philosophie obscure teintée de scènes décalées assez drôles. Le film aborde surtout deux problèmes majeurs au Japon, la mode et le suicide. La mode parce qu'elle est toujours présente dans une socièté traditionnelle qui perds ses repères, et qui font que des jeunes écolières se prostituent à la sortie des classes, et le suicide qui voit ses chiffres augmenter chaque année. Ce cinéma de l'extrème est généré par une vie réelle codifiée, groupée, automatisée, uniformisée, insupportable, un gros problème de repère culturelle et identitaire.