Derniers Avis : Old Boy - Page 9

Un chef-d'oeuvre ni plus ni moins.
Entre des personnages développés, une histoire surprenant et foutrement bien écrite, des acteurs extraordinaires et une BO mémorable, touts ces ingrédients font de OLD BOY un film inoubliable que je n'avais pourtant pas tant apprécié lors de mon premier visionnage.
Simplement l'un des meilleurs thrillers de ces 20 dernières années.

Oldboy est un film pour le moins marquant.
La principale force du film réside dans son intrigue. Et quelle bonne idée ! Un pauvre hère se retrouve kidnappé et enfermé pendant 15 ans sans savoir pourquoi et à sa libération doit savoir qui l'a enlevé et pour quelle raison. Dès le début, on est en empathie complète avec ce personnage complètement dépourvu face à la situation qu'il vit. Sa transformation, morale comme physique, de businessman un peu lourdeau en puissance vengeresse, est très réussie. Et le moins qu'on puisse dire c'est que la révélation finale et à la hauteur des attentes que l'on se fait tout au long du film.
Les thématiques de ce film sont très glauques spoiler: (inceste, meurtre, suicide)
. spoiler: La fin est assez perturbante sur le plan moral (on ne sait pas trop penser à la place du personnage principal).

Seul petit bémol, certains éléments comme le trip avec les fourmis ou l'ingestion d'un poulpe sont un peu trop psychédéliques pour moi.
La bande originale est plutôt cool, sa nervosité colle bien avec l'esprit de vengeance qui habite le personnage principal tout le long du film.
Les scènes d'action sont très réussis et ne nuisent pas au caractère thriller du film.
Les scènes de torture et de violence très explicites et assez dérangeante spoiler: (j'ai eu beaucoup de mal à regarder certaines d'entre elles, notamment celle où le héros se coupe la langue)
.
Les acteurs sont extrêmement convaincants.
Une sacrée claque.

Si vous aimez les mangas violents, non crédibles avec un peu de sexe (pléonasmes tout ça, non?), allez-y ....mais sinon (ce qui est mon cas) fuyez !! Vous éviterez spoiler: un scenario d'ados, une bagarre gagnée par le héros à 1 contre 30 avec juste un marteau (pourquoi pas un crayon à papier? Enfin, c'est une scène prétendument culte. On rêve)
et après je ne sais pas je suis parti :-)

Ce que l’on retient surtout à la sortie de Old Boy, c’est l’imaginaire déployé pour transformer la quête de vengeance en vaste cauchemar paranoïaque où les temporalités s’annihilent, les situations se répètent et les êtres chers disparaissent au gré des rencontres improbables. Park Chan-Wook cultive la surprise qu’il habille des plus saisissants et déstabilisants cadres ; car tout cela n’est qu’un jeu, le jeu d’un adolescent et des rumeurs qu’il fit circuler dans son établissement scolaire, le jeu de jeunes découvrant l'amour et le sexe, le jeu d’un frère et amant aux plaies toujours ouvertes ; entre ces deux hommes, une femme, une vierge, une issue que le film choisira de suivre dans les paysages enneigés, preuve ultime du goût pour la surprise de son réalisateur. La vérité se mue en puzzle ascensionnel au terme duquel la tour est gravie, le maître renversé malgré les blessures essuyées. Old Boy est à l’image de ce cadeau emballé, boîte de pandore dans laquelle siège le fatum prêt à emporter quiconque le voit : tout peut s’y trouver, placé dans un vrac traduction du désordre de la pensée hypnotisée puis gavée de télévision, vrac artificiel qui, comme le nœud de la boîte, cultive l’outrancier et l’exagération pour n’aboutir qu’à l’homme et son double, monsieur et monstre désormais désunis. Le silence du verbe, la parole par l’écrit couchée noir sur blanc comme épreuve de rédemption. Une prison pour une autre, en somme, où il fait toutefois bon vivre.

Attention petite bombe!

Old Boy fait honneur à un Pitch initial pour le moins gratiné : « Un homme se réveille dans une chambre d’hôtel sans autre fenêtre sur l’extérieur qu’une télévision et sans savoir qu’il y sera enfermé pendant 10 ans! ».
Dans la lignée d’un Tarantino, Old Boy frappe la rétine et triture le cervelet.
Le film emprunte les codes du polar, de la comédie noire et du thriller ; méticuleux le scénario n’en finit pas de se refermer pour nous piéger (l’acteur principal et le spectateur) spoiler: jusqu’aux ultimes minutes dignes d’un final à la Kill Bill.


Fomenté par ses geôliers et les remords d’un passé qui le hante, l’esprit de vengeance de notre héros sera-t-il assez coriace pour s’échapper et de obtenir réparation ? C’est le moteur et le propos du film peut-on prendre sa revanche sur le passé, briser les chaînes du destin, se libérer de sa nature? Au delà d’être un pur divertissement, Old Boy pose la question de la liberté au sens large et de la conséquence de ses actes.

Pour le reste, la réalisation nerveuse, assistée d’une bande son magistrale, mue par une réelle audace narrative (ponctuées par quelques « scènes-fresques » mémorables ; spoiler: du poulpe avalé cru à l’affrontement final du Penthouse en passant par la bagarre menant à l’ascenseur
), font d’Old Boy une oeuvre puissante, furieuse… jubilatoire.

Ps : Ma critique fait suite au visionnage du remake de Spike Lee de 2014, fan de l’ancienne version je me suis empressé de visionner la nouvelle… quelle déception!
Aussi, avec tout le respect que j’ai pour Spike Lee, restez-en à l’original ;)

J'ai vraiment du mal à noter ce film.
Alors déjà, j'ai fait une très grave erreur en allant voir d'abord la vulgaire copie américaine !
Et donc forcément l'effet de surprise est totalement gâché, on sait comment le film va se finir, de plus les scènes de combat sont d'une nullité incroyable, il n'y a rien dans ce film, ils se sont juste contenter de recopier l'original et de changer quelques scènes sans ajouter quelque chose propre à eux.
Maintenant, si je dois juger le film tel qu'il est, il est pas aider car j'ai plus ou moins du mal avec le cinéma asiatique, non pas qu'ils ont des yeux bridés, mais que leur jeu d'acteur n'est pas naturel et souvent comique pour moi (et le film Snowpiercer en est le parfait exemple).Et pourtant, je me suis trompé, la version coréenne de Old Boy est incroyable.Le scénario est incroyable.Le film dégage beaucoup d'émotion forte, s'il y a bien un point négatif, c'est lorsque le personnage principal est capturé et emprisonné pendant 15 ans, je trouve dommage que le scénariste n'a pas assez approfondi ce point là, il n'a pas assez raconter son horrible situation et sa solitude, ces 15 années se sont déroulées beaucoup trop rapidement.
Néanmoins, les scènes de combat sont plus réalistes que sa vulgaire copie et la fin du film est clairement mieux maîtriser, on sent vraiment que le film est authentique, et comme je l'ai déjà dit, ce film émet beaucoup d'émotion que ce soit la tristesse, l'amour ou encore la vengeance.
Ce que j'ai le plus apprécié dans ce film, c'est bien sûr les questions qu'il soulève, imaginez vous, emprisonner pendant des années sans savoir si un jour vous serez libérer. Chaque être humain va réagir de manière différente face à cette situation mais Oh Dae-Soo a préféré de se servir de cette impuissance, de sa solitude et de sa soif de vengeance pour avoir un mentale d'acier et devenir plus fort physiquement.
Malgré les raisons de son emprisonnement qui reste assez flou pour moi, j'ai quand même bien aimé le fait que Lee Woo-Jin ne soit pas si indifférent que Oh Dae-Soo, car celui qui menait spoiler: la vengeance depuis le début
n'était pas le protagoniste mais son ennemi qui détenait une révélation très surprenante, choquante et inattendu qui montre bien qu'ils ont quelque point commun.
C'est un bon film dont il faut surtout pas regarder la version américaine, je ne lui accorde pas 3.5/5, mais 3.5/5 (avec un signe plus), car mon expérience de cinéma a été gâché et donc je pense qu'il mérite une meilleur note.

Simplement une claque qui fait du bien, Park Chan-Wook arrive à créer une telle ambiance, une telle atmosphère dans son film que j'aurais pu y rester quelques heures de plus. Les musiques sont comme des petits nounours venant nous embrasser les tympans tout du long, mais ce scénario, un peu naïf au départ nous embarque dans une histoire de plus en plus sérieuse, de plus en plus sombre mais toujours dans une parfaite maîtrise cinématographique. Des scènes totalement hallucinantes, vraiment un régal comme la scène avec le CD ou vraiment, le réalisateur m'a laissé sur place. En bref, tout à déjà été dit sur ce film mais je ne peux que le recommander à nouveau car c'est un grand moment de cinéma.

Un vrai casse-tête à noter ce film, vu il y'a bien longtemps, je m'apprête à le regarder sous peu une seconde fois, je me souviens être passé par plusieurs "phases" dans ce film entre les premières minutes d'angoisse, de solitude, l'acteur et son jeu parfait prend aux tripes, puis ça passe assez rapidement à une succession trépidante de sa vie, spoiler: qui est pour le coup en dehors de sa pièce où il a été isolé pendant si longtemps
, puis viens le dénouement, où là c'est claque sur claque, on s'essouffle, on tente de comprendre la fin avant qu'elle n'arrive, imaginer une sorte de happy-end, et le final est tout simplement STUPEFIANT !
L'étoile en moins, parce que ce film est vraiment terriblement réalisé, son scénario très bien ficelé, mais il aurait pu encore être un peu mieux exploité sur certaines "longueurs" et nous proposer d'avantages de rebondissements.
Excellent film tout de même.

Le synopsis laissait entrevoir l'enlèvement, la séquestration, la vengeance et la violence. Mais il cachait tout un scénario encore plus abracadabrantesque. Quel ennui.

Un chef-d’œuvre de fond en comble où l'on passe par toutes les émotions à la vitesse grand V, du rire au choc en passant par la violence puis le dégoût et enfin la tristesse. Une intrigue dramatique et virulente, remplie de référence poétique s’accompagnant de sublime musique mélancolique, une réalisation d’une beauté visuelle envoûtante par ces couloirs énigmatiques, des violents combats au symbole de la rage du marteau. Enfermé pendant tout ce temps dans cette unique pièce, la frustration a un but, retrouver les coupables qui l’a conduira vers les abîmes, la mise en scène est fascinante, remplie de pénibilité, du soulagement au plaisir et la liberté mystérieusement retrouvée, les questions sont des quêtes, poussée plus en avançant afin de trouver les réponses aux révélations amorales, le génie photogénique se reflète derrière le sens du miroir, une distinction de soi qu’est le narcissisme pervers. Le retournement de situation m'a bouleversée terriblement, son geôlier dont la raison est précise, faire souffrir son prisonnier mis en cause dans la perte de son amour immoral, ni détestable et sans compassion, un homme malade qui se retient de vivre, une fois l’objectif atteint. La douleur psychique est aussi dur à encaisser que le physique, ça m'a pris aux tripes, en une conclusion, l’analogie du mental profond, la dépression finit par être achevée. Ce sera difficile de chasser l'idée immonde de la tête et pour la peine que subit ce personnage fictif, l'obscurité le submergera, la solution comme réponse à la probabilité suggérée d’un groupe d’individu à l’échelle mondiale, intimement lié à l’intrigue en elle même.

Attention aux spoiler !

Ca faisait des années que je voulais le voir, il a été mis en avant pour sa violence, son histoire, et son twist finale.
Après moult appréhension car les films Coup de Poings, comme son nom l'indique, sont des films qui nous bouscule... J'ai eût du mal avec la première scène. La musique n'a pas collé avec l'ambiance, mais après tout, c'était peut être le but, et cela ne dure pas. La musique du tout début et du générique de fin sont cependant magnifiques.

Le problème, c'est que dans l'ensemble, après des jours de visualisation, j'ai trouvé beaucoup de scènes énormément sur joué, certaines poussés jusqu'à l'absurde -le coup du poulpe cru je n'ai aps trop saisi l'idée, mais je crois que c'était prévu dans l'hypnose, alors cela devait déclencher une réaction chez la demoiselle, mais pourquoi faire un poulpe cru? Pour le côté trash, justement? ),et l'histoire me semble encore plus absurde au dénouement de fin, et finalement (j'ai grillé la fin avant la fin donc cela abrège la surprise), je trouve les personnes pas attachantes du tout, l'actrice assez passive, l'ensemble presque dérisoire alors que l'idée se veut être bonne. La performance de Oh-Dae Su est pas mal, mais j'ai pas pu décroché de certaines mimiques trop sur joué.

On voit bien le couloir ou Oh Dae-Su a été enfermé, et on voit que plein de gens on été enfermé, qu'ils se font nourrir... Pourquoi sont-ils enfermés ? Ils ont fait une bêtise ? Qui tient cet endroit ? Ont-ils aussi fait du mal au "méchant" qui se veut être plus victime que méchant ? Celui qui se suicide tout à la fin car il a rempli sa part du marché ?

Je trouve cela mal cousue, un peu comme ci on voulait tricoter un super pull mais que l'on ratait les manches.
Incohérence que je trouve renforcé, car sachant que Oh-Dae Su et la fille on été hypnotisé, il savait comment ca allait finir, il en fini donc d'un flingue contre la tempe tout à la fin du film dans l'ascenseur ?
Pourquoi se mec au début veut se suicider avec son chien dans les bras ? Ca fait kitsch, Too much, C'est super bizarre ! Pauvre 'tit chien.

Beaucoup de moment qui n'ont pas été expliqué, je trouve. Je n'ai pas non plus compris pourquoi cette soumission extrême et sur joué, et ridicule malheureusement, lorsque Oh-Dae-Su se prend pour un chien, va jusqu'à lécher les godasses du coupable de son enfermement pendant quinze ans, sachant que son attitude est peut être biais vu que Oh-Dae-Su a été hypnotisé. Le méchant sait d'avance qu'il va se foutre le flingue sur la tempe, ca lui fait plaisir à se point d'avoir un chien humain qui lui lèche les godasses ? Le type n'est pas conscient de ce qu'il fait, enfin, à moitié, il est hypnotiser, il était programmé pour cela, ou est la véritable humiliation lorsque cela est forcé et fait contre sa propre volonté, mais sans hypnose ?

Pourquoi se couper la langue ? Par soumission ?

Pareil, il creuse un tunnel pendant quinze ans, il sort, il veut se venger sans trop chercher à comprendre pourquoi même s'il se pause la question, il semble être capable de s'enfuir mais en fait il ouvre une valise au plan suivant (une valise!) et bing, il se retrouve sur le toit d'un immeuble alors qu'il y a deux secondes il creusait un tunnel, empêche un homme de se suicider pour papoter et repart après avoir chercher des explications. Peut être qu'utiliser une valise était une métaphore, mais les plans se sont succéder comme pas reliés entre elles.

Autre détail qui m'a troublé, le dit-méchant a une vilaine cicatrice sur le torse, il dit qu'il a une bombe dans la poitrine, mais le bip-bip sert en fait à enregistrer un moment opportun à sa vengeance, mais d'ou vient sa cicatrice ? Comme ci il y avait eût des changements d'idées et de scénarios en cours d'écriture.

La fin aussi laisse trop de questions en l'air, Oh-Dae Su semble vouloir se faire effacer la mémoire en se faisant de nouveau hypnotiser, (à moins qu'il veulent se faire déshypnotisé mais dans ce cas il n'aimerait plus cette fille, n'est ce pas ?) peut être pour oublier que sa fille, est sa fille, il semble heureux de la revoir, et elle, elle le reconnaît, donc elle serait encore hypnotiser ? Ou elle a été déshypnotisé et elle l'aime toujours en ignorant que c'est son père?

Quelques longueurs, j'ai pas pu m'empêcher de sourire parfois tellement je me sentais mise à l'écart du film, le long travelling dans le couloir aurait pû être franchement pas mal, y'avait un petit côté Tekken, mais faut pas abuser : ils sont cinquante contre un seul homme qui apprend à taper dans un mur pendant un laps de temps de son enfermement, c'est un peu énorme. Il se prend un couteau entre les omoplates, il tient toujours un peu debout même s'il traîne la patte. J'ai trouvé peut être son personnage trop caricatural, trop rongé par une vengeance sois-disant noire mais pas une vengeance du coeur (ni pour le dit-méchant avec sa soeur), mais que je trouve biaisé car tout est "faux" basé sur l'hypnose. Je ne sens pas d'alchimie entre les deux acteurs, l'actrice a l'air perdue au milieu de tout ça sans rôle enracinée, tandis que Oh-Dae Su est comme un sauvage mais sans âme, c'est peut être ce qui manque à se film, malgré l'histoire du frêre et de la soeur. C'est trop fleur bleue, elle veut se suicider, elle a le temps de prendre une photo de son visage en agrippant l'appareil photo de son frêre, avec un semblant de sourire ou une expression plus joyeuse qu'un futur suicide... Pareil je trouve que la relation entre le frêre et la soeur pas assez attachante. Pourtant on parle d'inceste, c'est un sujet audacieux, mais pas approfondi, on ne comprend pas pourquoi ils ont l'air de s'aimer, il insiste plusieurs fois et elle se refuse à lui, puis elle cède, et l'on ne sait pas si elle le fait par contrainte, crainte, ou autre chose. Il n'y a pas d'histoire à leur relation, à leur rapprochement, rien. Ce qui donne une ambiance malsaine, le côté malsain est une chose, mais apprécié une histoire ou un personnage permet de retenir un "excellent film", pour moi, personnellement, là je n'en retiens qu'un film "tremblant" avec un mauvais équilibre, plein de promesse non tenu.
Tout a l'air d'avoir été tourné en surface, mais pas en profondeur.

Mais la moral de l'histoire, c'est que la victime n'est pas toujours la victime, et que le méchant est plus victime que méchant, et qu'il faut s'occuper de ses affaires, pas faire de rumeur, sinon on se fait enlever d'un coup d'un seul sans explication par un mec avec un parapluie violet.

Dommage !

« Old Boy » est un film à caractère mystérieux, disposant d’une histoire violente de vengeance dont le scénario est malicieux. L’intrigue est intéressante, mais la photographie est douloureuse, le rythme est irrégulier et l’approche métaphorique est plus assommante que réellement captivante. La distribution offre de bonnes prestations, mais largement dominées par la performance de Choi Min-sik. L’ensemble est finalement troublant dans son aspect développement, et bascule dans la prise de tête sans intérêt, bien loin du chef-d’oeuvre annoncé… A l’arrivée c’est plus une déception qu’une réelle découverte !

Ah la la un film sombre et noir avec une grande dose de violence et une sublime mise en scène qui marque

Un excellent drame original, brutal et inventif avec une mise en scène époustouflante, un très brillant scénario, des acteurs excellents, une réalisation maîtrisée, des plans superbement composés, une histoire tragique et bouleversante, une intrigue aussi géniale que déroutante, un montage nerveux et des décors parfois surréalistes.

Film psychologique, il faut s'accrocher au début car on ne voit pas où cela nous mène. La mise en scène coréenne peut surprendre aussi. Superbe histoire, belle maitrise technique, magnifique bande son. Un des meilleurs films qui soient.