Derniers Avis : Old Boy - Page 30

Super film qui nous tiens en haleine tout du long avec un dénoument de fin auquel personne ne s'attend !

Mon Dieu quelle déception ! Recommandé mille fois par des amis, dans le top 100 d'Allociné et de l'IMDB, film des années 2000 donc pas nécessairement besoin d'un grand recul, je ne pouvais que m'attendre à devenir fan ! Et bien non. En plus d'un doublage rebutant (ce n'est certes pas un argument choc mais ça plombe vraiment l'ambiance), l'intrigue est relativement intéressante mais surtout très confuse. Il en est de même pour les révélations finales : on comprend l'essentiel mais c'est tout. Les combats sont risibles et les "méchants" parfois caricaturaux. Enfin, il faut reconnaître que les acteurs ne sont pas mauvais et que le côté sombre spoiler: , où l'happy ending traditionnel n'est pour une fois pas de mise,
demeure attrayant.

Grand Prix du Festival de Cannes 2004, Impossible de l'oublié, vraiment impossible ! Je me suis refait dans la semaine Requiem for a Dream de Darren Aronofsky, un autre film ou la violence règne et ou certaines séquences dépasse la limite de la sauvagerie ... Sa ma donné envie de revoir cet Old Boy, découvert il y'a 3 ans - j'ai pas réussi à le regarder de nouveau depuis - une nuit devant ma télévision ou j'avais tellement été choqué que je n'avais pu m'endormir. En trois années j'ai pu découvrir un autre travail de son réalisateur, Park Chan-Wook, Sympathy for Mr. Vengeance ( ainsi que Stocker ), en l’occurrence le premier volet du triptyque dont Old Boy est l'oeuvre centrale. Je suis plus partagé avec ce long métrage ci, mais je lui reconnait bien des qualités et bon nombre de point commun avec son successeur. Il faut être un peu fou pour faire un film de la sorte ? J'ai encore à moitié la gerbe rien qu'en repensant aux moment ou l'histoire révèle ces mystères, à coté de ça la scène du poulpe est un jeu d'enfant. Par la même occasion, on nous offre peut être une des plus belles scènes de combat tout film confondu, je veux parler de celle dans le couloir, hyper stylisé, filmé de coté dans un plan très long et surtout avec une virtuosité qui me laisse pantois. Choi Min-Sik, l’interprète principal sort une des plus grandes prestation d'acteurs que j'ai eu la chance de voir. Sa force est qu'il est capable de nous faire rire et de nous émouvoir et ceux sur une même séquence, il est véritablement déconcertant. Il est également très bon dans J'ai Rencontré le Diable de Kim Jee-Woon ( à refaire un de ces jours ). Ces partenaires sont tout aussi bons, chacun apportent sa pierre à l'édifice. Un long métrage de barbare, oui, mais pas seulement ! Une grande poésie en ressort, on peut meme aller plus loin et parler de lyrisme tant la partition qui nous est livré est d'une beauté éclatante. La musique se marie à l'atmosphère, d'ailleurs un supplément d’âme se greffe et nous donne le vertige, nous bouleverse - nous rend malade - et noue retourne tout simplement devant l'horreur. Autre point qui ma conquis, on est à la dérive, on subit avec les personnages les merdes qui leurs tombe sur la gueule, on est trimbalé dans tout les sens, on ne nous épargne pas grand chose et sa j'adore ... Quel fin !

Pour terminé cette critique une citation s’impose : " Ris et tout le monde rira avec toi, pleure et tu seras le seul à pleurer. "

Cette histoire de vengeance à la Kill Bill est servie par un scénario solide. Les thèmes abordés sont difficiles, c'est très violent et l'ambiance peut être dérangeante, vous êtes prévenus! A la première vision on est un peu perdu et puis tout prend un sens. Celui qui dit avoir deviné la fin avant est un menteur! Bref un bon film asiatique comme on en voit pas tous les jours. Mention spéciale pour la scène de combat dans le couloir entièrement en plan séquence. (Très bien)

Old Boy est le second volet de la trilogie de la vengeance du réalisateur Sud-Coréen Par Chan Wook, après Sympathy for Mr Vengeance et avant Lady Vengeance. Il s'agit très certainement du meilleur film d'une trilogie exceptionnelle de qualité.
Old boy met en scène un homme banal voire médiocre, Oh Dae-Soo, qui suite à une beuverie et après avoir passé quelques heures en dégrisement dans le commissariat du quartier va être enlevé et enfermé pendant 15 ans.
Inutile de dire que le bonhomme va vivre un véritable enfer. Puis du jour au lendemain, et sans savoir pourquoi, il se réveille au sommet d'un immeuble. Il est libre !!!! Là le film commence réellement, Notre héros va avoir quelques jours pour retrouver son bourreau.
Dans ce film, le réalisateur enchaine les scènes mythiques (notamment celle du restaurant ou encore cette longue séquence finale avec l'album photo) et orchestre un véritable ballet. La photographie léchée et d'une grande beauté, ainsi que et le soin apporté à chaque plan sont toujours au service d'un scénario incroyablement riche et précis. Le twist final est tout à la fois magnifique et nous empli d'effroi, mais on ne peut qu'y reconnaitre un véritable chef d'oeuvre comme le cinéma n'en fourni finalement que très peu.
Donc, si toutefois, vous êtes passés à côté, corrigez vite cette erreur inexcusable.

Un film d'une bêtise! De la violence gratuite au service d'une histoire sadique et finalement convenue (le rebondissement final est vraiment tiré par les cheveux et loin d'être à la hauteur de l'esbrouffe du long métrage). Emule de Tarantino (qui du coup s'est senti obligé de se fendre d'un Grand Prix à Cannes?), Park Chan-Wook s'en rapproche par une certaine virtuosité de la mise en scène (relative, l'esthétique à bien des moments rappelle certains mauvais clips des 10 dernières années) mais malheureusement s'en éloigne par une totale absence de second degré. Les acteurs en font des tonnes et m'ont bien fait rire malgré eux pendant les passages "tragiques", les personnages sont ultra-stéréotypés, l'histoire est nauséabonde, ramassis de misérabilisme, d'humiliation, de perversité, de torture, etc. (là encore bien loin de Tarantino, qui lui avait un vrai sens de l'humour et un minimum de recul quand il s'agissait de rendre hommage aux films de blaxploitation ou de la Shaw Brothers), la narration est loin d'être aussi recherchée et originale que chez l'américain précédemment cité, la bande-son est anecdotique... Tout ça pour ça!! Un tel déchainement de violence et de perversité pour une histoire aussi creuse! Ca n'est même pas de la série Z tant c'est prétentieux, notre ami coréen se croyant manifestement très intelligent parce qu'il "contrôle tout"... le problème c'est qu'il a très mauvais goût et est loin de s'en rendre compte. Bon sang mais quel intérêt y-a-t'il à faire un film aussi détestable? Si encore il dénonçait quelque chose, mais là tout n'est que racolage le plus bas... Décidément je n'arriverai jamais à comprendre qu'on puisse réaliser ou aimer ces films ultra-esthétisés, ultra-violents et ultra-avillissants, ça me dépasse complètement... Je préfère nettement la subtilité par exemple d'un Kim Ki-Duk que la lourdeur soi-disant "génialissime" de Park Chan-Wook. Il fait honte au cinéma coréen, capable de beaucoup mieux (mais pas aussi vendeur?)... Pitoyable. [0/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/

chef-d‘oeuvre .. sublime mise en scene .. evoque des sujets grave (inceste, sequestration) .. du grand art !!

L'un des films qui ma le plus marqué. Un scénario divin, une intrigue incroyable, une musique sublime, des passages extrêmement bien filmés, acteurs au top niveau. Et pour finir, la plus grande claque cinématographique que je me suis prise dans la gueule.

L'intelligence du scénario et la richesse incroyable de la mise en scène (variée, réaliste ou surréaliste) contraste avec de longs moments d'égarements, notamment en premiere partie de film (les scènces de combat ou un seul s'impose contre 40...).
L'un des rares film dont la qualité monte crescendo où l'on souhaite zapper au bout d'1 heure puis revoir et critiquer au bout de 2.
Au final, le tout est largement positif.

OLD BOY ou Comment détruire la vie d' un homme qui a détruit la vôtre, de la façon la plus perverse qui soit?!! A ne regarder qu' une seule fois: la deuxième pourrait vous donner envie de vomir...

Deuxième film de la trilogie parlant de la vengeance, Old Boy n'est surement pas le moins glauque! Park Chan-wook a en effet repris à peu de choses près le scénario du manga du même nom, mais en rendant l'ambiance malsaine au possible. Alors c'est sur que tout le monde n'aimera pas, mais on ne pourra rien dire sur le jeu des acteurs tout bonnement parfait et sur la technique absolument sublime. Le moindre détail a son importance et la rigueur du cinéaste est perceptible. Bref, si vous aimé les histoires torturées avec twist à la clé, foncez!

Hier j'ai regardé Old Boy, Tout le long du film je me suis dis "il est vraiment génial ce film c'est un de mes film préféré" Je pensais à tout le film même à la bande originale juste splendide et aujourd'hui je découvre sur mon disque dur externe que j'ai déjà vue ce film il y à 1 ans et demi environ. Surement le premier film que j'ai oublié alors que j'ai adoré. J'ai pu profité deux fois de ce scenario explosif du jeu d'acteurs extraordinaire et de cette bande originale que même un sourd adorerait. 5/5

Ce film donne des frissons de dégout. kjhkhkhkhkhj

J'ai assez de mal avec les films asiatiques, je ne sais pas, je trouve qu'ils jouent d'une façon médiocre (ou en tout cas d'une façon particulière), bref ça ne m’emballe pas, mais j'ai fait l'effort de m'intéresser à celui-ci qui attire les foules apparemment. L'unique chose que j'ai retenu, en tout cas d'un point de vu artistique et original, c'est la scène de combat dans le couloir, je dois dire qu'elle est plutôt impressionnante et unique dans son style. Le scénario est certes intéressant, mais quelque chose m'a empêché de savourer ce film (peut être l'effet "ping-pong" ou le manque de crédibilité dans leurs jeux, va savoir). Un poil supérieur à la moyenne pour ce scénario original qui à le mérite de nous intriguer, même si le cinéma asiatique est loin d'être ma tasse de thé, il devrait ravir ceux qui, à l'inverse de moi, ne font pas de différence.

Film adoubé par Quentin Tarantino à l’époque où il était président du jury du Festival de Cannes, ayant même reçu le Grand Prix du Jury, ce long-métrage, second opus d’un tryptique sur la vengeance précédant " Sympathy for Mr. Vengeance " et suivant " Lady Vengeance " (tous deux signés par le même réalisateur), reste un véritable coup de poing à la fois dans les rétines et dans les esprits. Tout commence lorsqu’un homme appelé Oh Dae-Su se retrouve enfermé seul et sans explication dans ce qui s’apparente à une chambre d’hôtel, avec pour seule distraction une télévision. Et c’est au cours de son enfermement, que le réalisateur prend le temps de nous montrer par son soin apporté à la mise en scène, que le spectateur découvre le cheminement psychologique du personnage principal et sa motivation première. C’est par la télévision qu’il apprendra qu’il se retrouve accusé du meurtre de sa femme. Pendant de longues années, il va peu à peu subir une profonde métamorphose psychologique. Libéré au bout de quinze ans (le temps étant une notion importante pour le récit), il va chercher à se venger du responsable de son incarcération et à trouver une explication, à comprendre le pourquoi du comment, tout comme le spectateur qui n’a que le point de vue de ce personnage pour seul point de repère. Désormais, il est voué à ne plus jamais être le même homme, à être un « monstre » vivant et ressentant les choses davantage comme une bête que comme un homme. Tout en colère contenue, renfermé et bouffé par la frustration (sexuelle notamment) qui l’aide à subir les coups de ses adversaires tout comme elle lui permet de les renvoyer, la poursuite de sa quête l’amène à rencontrer une jeune femme avec qui il noue une relation amoureuse. L’une des scènes en rapport avec cette idylle apporte un peu de légèreté à l’oeuvre, notamment le passage où tous les deux se retrouvent dans une chambre d’hôtel (qui sert cette fois-ci de « lieu de bonheur »). Cette légèreté apparaît de temps à autres mais le film reste globalement centré sur une histoire sombre, où la violence et le sadisme sont inévitables car présents dans le cœur du personnage principal qui les a subit, les fait subir en retour et restent présents dans les actes de ses ennemis. Les coups font mal car ils sont projetés avec la rage, mais reste dérisoire face à ce qui semble une gigantesque machination dans laquelle Oh Dae-Su reste piégé, cherchant à prendre les rênes. Et lorsqu’il pense les avoir pris, il se retrouve désarçonné par un adversaire ayant prévu plusieurs coups d’avance. Finalement, la liberté d’action ne veut pas forcément dire être réellement libre. La cruauté et le sadisme sont liés à une émotion qui en temps normal serait peut-être censée être quelque chose de plus positif, à savoir l’amour, mais qui reste tout aussi destructrice si ce n’est plus. La scène finale montrant un Oh Dae-Su pathétique soumis à un adversaire mélancolique mais restant le maître peut résumer ce qui s’est joué entre eux deux durant le film. On remarque un travail révélant une puissance visuelle indéniable, tant dans la photo que dans la façon de cadrer certaines scènes. Les exemples sont nombreux, comme le moment où Oh-Dae Su affronte seul et avec une hargne incroyable une horde d’ennemis à l’aide de son marteau. Le lyrisme et l’onirisme qui agrémente parfois le récit et les personnages rajoutent à la fois une ambiance poétique ou aggrave les enjeux dramatiques mis en exergue, lors de twists qui se révèlent redoutables, aussi bien en tant que piliers de l’histoire que comme conséquences pour les personnages. D’une cruauté et paradoxalement d’une humanité car nous rappelant à quel point les émotions peuvent être brutales, que cela soit par les images ou le propos, " Old Boy " reste un moment de cinéma à la fois magnifique, brutal et viscéral.