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Un visiteur
5,0
Publiée le 22 juillet 2012
Je rêvais de voir un jour un Tarantino avec un scénario de ouf, park chan-wook a exaucé mon voeu. Bien sûr, je ne peut pas réduire son film à ma première phrase. Il est bien plus que ça. Une réalisation énorme, exubérante, stylée. C'est du cinéma asiatique, messieurs, et je sais qu'une telle exacerbation des sentiments peut choquer. Si vous avez cette vision étriquée par une condition d'occidental, privilégiant le moindre risque artistique et la sobriété de la mise en scène comme armure contre le mauvais goût, alors là oui, vous pleurerez. Parce que pas mal de scènes s'avèrent hautement improbables, mais tellement belles visuellement. Le scénar : magnifique, fluide et efficace. La fin ? sadique et choquante à souhait. Si une scène pourrait être emblématique de ce chef d'oeuvre, ce serait cette scène de torture, sous la musique de Vivaldi. Ou encore ce fabuleux plan séquence de bagarre dans le couloir. Que dire de plus ? Un véritable régal !
Rares sont les films qui vous restent en tête des mois encore après les avoir vus. Mais depuis qu'il est entré dans ma vie, cet Old Boy s'est invité dans un coin de la tête. Une grande claque! De quoi réconcilier avec Cannes, qui a eu le bon goût de lui donner le grand prix du jury. Un scénario qui peut paraître dans un premier temps un peu lourd par manque de crédibilité, mais la très fine réalisation de Park Chan Wook en fait un chef d'oeuvre. L'intrigue se construit autour de deux personnages écorchés, tous deux animés par une gigantesque soif de vengeance, qui en devient plus importante que leur propre vie et les pousse à une cruauté démesurée. Elle n'est bien sûr pas réaliste, le style est très romancé, avec l'omniprésence de la musique ou les mises en scène spectaculaires, mais le tout nous embarque d'autant plus.
Beaucoup lui reprochent une démonstration inutile de violence et d'horreur, pour moi c'est tout le contraire. Il évite les images trop dures en ne montrant jamais directement ni la langue coupée ni les dents arrachées. C'est l'imagination du spectateur qui crée l'horreur. Quant aux combats, le style de Park Chan Wook les fait devenir poétiques, à l'image du retour d'Oh dae su dans les couloirs de sa prison et de sa confrontation avec ses anciens geôliers filmé en 2D façon jeu vidéo, comme un tableau. Les deux acteurs principaux (je suis moins convaincu par Mi-Do) sont véritablement géniaux. Yoo Ji Tae incarne une cruauté méthodique à glacer le sang, prenant plaisir dans la souffrance de Oh Dae Su. Mais on a presque de la compassion pour lui, il parvient à nous faire passer une part d'humanité malgré son abomination, jusque dans la dernière scène. On pense ce qu'on veut du Twist ending que certains trouvent ou prévisible ou décevant, tout cela reste tout de même très bien construit. Les deux phrases énigmatiques du film entretiennent un certain suspens et laissent de la place à notre imagination pour nous accompagner à la révélation finale.
Old boy mélange des éléments contradictoires: la beauté envoutante de sa musique avec l'horreur du récit, la poésie avec les coups et le sang... C'est ce qui en fait un objet si particulier: Tarantino en est fan, on le comprend car la violence physique psychologique ou verbale y est omniprésente. Mais il y a aussi la dimension du rêve traitée façon cinéma asiatique qui est d'une grande beauté, comme dans la scène finale où la nature vierge symbolise le nouveau départ d'Oh Dae Su.
Esthétique, émouvant, prenant... Une vraie réussite!
J'avoue que le cinéma de Chan Wook Park ne me plaît pas beaucoup. Avant le très moyen Stoker, son premier film américain, Chan Wook Park nous offre une histoire originale et intéressante, mais je n'ai clairement pas réussi à rentrer dans le film, je me suis beaucoup ennuyé. Mais le film à un super style esthétique, les scènes de combats sont bien chorégraphiés, et Min Sik Choi est excellent.
Régulièrement le cinéma asiatique nous offre des films complètements hallucinés où les psychopathes s'en donnent à cœur joie dans un déluge de violence et de sadisme. Une fois encore le scénario est milimétré, les acteurs géniaux et une fois encore le film vous prend directement aux trippes. Et bien sûr, on se demande ce que quelqu'un de sain d'esprit vient chercher dans ce type de film
Trash, dément et pourtant poétique à sa façon, Old Boy est un ballet de sentiments, de fureur et de violence. Avec son scénario complètement maîtrisé et un Choi Min-Sik exceptionnel, Old Boy saura vous prendre aux tripes... puis vous les arracher en mugissant. Un thriller grandiose, voir immanquable, et qui a absolument tout pour lui.
Un film tout autant inclassable qu'époustouflant. Des musiques transcendantes, un scénario captivant et un rythme haletant le tout porté par un acteur qui signe une copie quasi parfaite! Park Chan Wook réalise ici un film hors du temps qui ne laissera personne indifférent!
Du mal avec le ciné asiatique parfois. Mais là...On ne peut que s'incliner devant la qualité du scénario. L'intrigue fait son office dès les premières minutes et on se retrouve plongé dans une histoire de vengeance dont on ne peut qu'essayer d'imaginer tous les rouages. Assez complexe, parfois violent, "Old Boy" n'est pas à mettre devant tous les yeux ! Pas déçu !
Deuxième volet d'une trilogie thématique sur la vengeance, après "Sympathy for Mr. Vengeance" et avant "Lady vengeance", Old Boy est le plus clinquant, excessif et ébouriffant des trois. Adaptation d'un manga, il casse les codes et va au-delà des carcans scénaristiques habituels. Un véritable uppercut dans la tronche! Acteur irréprochable, musique superbe, esthétique parfaite... Comme souvent Park Chan-Wook parsème son récit de scène absurde qui atténue la violence et la face sombre de l'histoire. La partie final vertigineuse, monumental, ( visuellement et scénaristiquement) est à elle seule un grand moment de cinéma! Grand Prix du festival de Cannes 2004, on peut même se demander si le jury, présider par Quentin Tarantino, n'aurait pas décerné la Palme d'or à Old Boy si la politique ne sent était pas mêlé, le jury décidant d'octroyer le plus prestigieux des prix au documentaire Fahrenheit 9/11 du polémiste Michael Moore critique du premier mandat du controverser président Américain George Walker Bush, ce qui n'empêcha pas ce dernier d'être réélu...
L'un des mes films préféré avec Inception , les roles sont très bien joués la fin est magnifique 5/5 un chef d'ouvre a aller voir vous ne serez pas déçu !
Oui 5 étoiles, parfaitement ! Tout simplement une merveille ! Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre en lançant le film, et là surprise ! Une mise en scène magistrale, un scénario bluffant, bref rien à y redire tout simplement.
J'avoue que j'ai eu du mal à aller jusqu'au bout, tellement c'est long et n'importe quoi. En fait, j'attendais le twist final, deviné gros comme une maison bien avant sa révélation. On dit que c'est le Tarantino coréen, pas étonnant que je n'aime pas ses films, je n'aime pas davantage ceux de Tarantino. En résumé, on se dit "tout ça pour ça", des rebondissements qui n'en finissent pas, et finissent par porter sur les nerfs. Je me suis ennuyée, et pourtant, j'aime les films sur le thème de la vengeance, mais pas les films foutraques et prétentieux. Cannes est une bien mauvaise référence en ce qui concerne la qualité des films primés, par des bobos, sans doute.
Grandiose. La mise en scène virtuose s'allie à un scénario d'une complexité redoutable. Si le film semble parfois virer dans le grand n'importe quoi, au final tout concorde. Les acteurs sont de plus tous excellents.
Après avoir reçu la claque du siècle avec "J'ai rencontré le diable", je décide, confiante, de me replonger dans le cinéma Sud Coréen avec "Old Boy". Alors, peut être qu'il a souffert de la comparaison d'avec son petit frère, n'empêche que je l'ai trouvé légèrement moins bon. Attention, il ne faudrait pas se méprendre :"Old Boy" est un très bon film ! On y retrouve le thème de la vengeance, l'acteur principal (magistral Mink-sik Choi) qui n'est plus bourreau mais victime & surtout, une superbe mise en scène. Plus décalée, elle reste parfaitement travaillée mais manque d'un petit quelque chose qui avait fait la différence avec "J'ai rencontré le diable". Sans doute sont-ce ces pointes d'humour, qui cassent l'aspect crasseux ? Ou cette histoire, bien sadique mais à laquelle il manque une certaine passion ? Ou encore ce côté noir non encore totalement assumé, qui le sera pleinement, quelques années plus tard ? Je ne sais pas le dire... Reste que ce thriller envoutant, souvent choquant et à la réalisation maitrisée du début à la fin sait nous garder en haleine dans un suspens très prenant. Grâce à quoi on s'ennuie rarement.