Une belle équipe, dont font partie des noms aussi prestigieux que ceux de Roberto Rossellini, d'Yves Allégret ou encore de Claude Autant-Lara derrière la caméra, et un casting de haute volée, où on croise la crème du cinéma français de l'époque avec Noël-Noël, Louis de Funès, Viviane Romance, Maurice Ronet, Michèle Morgan, Françoise Rosay, Jean Debucourt ou encore Gérard Philipe, devant. Autant dire que le péché de gourmandise cinéphile est réveillé... mais au final on n'est nullement rassasié...
D'habitude quand je critique un film à sketchs, je fais l'effort de rédiger un commentaire pour chacun d'entre-eux car généralement dans ce type d'oeuvre, il y en a de bons, voir même de très bons pour ne pas dire quelques fois excellents, et d'autres de beaucoup moins réussis pour ne pas dire ratés. Là, je n'ai même pas envie de le faire. Le sujet ou plutôt les sujets, évidemment les fameux Sept Péchés capitaux, étaient piquants mais les histoires ne le sont pas. Elles sont toutes trop fades, trop longues, trop répétitives, sans la moindre surprise, sans la moindre saveur ; on est inévitablement déçu.
Comme lot de consolation, on peut au moins se dire qu'on ne succombe à aucun péché capital en regardant ce film étant donné que la déception n'en est pas un.