Un grand réalisateur, des acteurs en devenir, comme Anthony Quinn, Ward Bond dans une petite apparition et bien sûr, James Cagney qui montre qu'avec un rôle tout en retenu et tout en nuance, qu'il est formidable, et que même si ces rôles de gangsters ont fait sa renommée, il peut être touchant, accessible et, formidable dans d'autres rôles.
Ann Sheridan, femme à la beauté naturelle, porte son rôle avec brio, dans un registre mélodramatique, où, les choix qui s'offrent à elle ne sont pas toujours les plus faciles, mais, pour pouvoir se découvrir, il faudra qu'elle passe par des épreuves et des désillusions.
La nostalgie de cette époque joue aussi un rôle, où l'on montre New York comme une fourmilière, ou la gloire et la fortune sourit aux plus audacieux, où rien n'est impossible, mais où, tout a un prix. Des camelots de rue, aux enfants qui jouent sous l'eau hoquetant de la bouche d'incendie ouverte à l'occasion, en passant par les petits larcins, et les grandes amitiés, tout un registre qui font que New-York est une ville à part et connu de tous.
Une belle immersion dans cette histoire simple, raconté de manière humaine et où, les sentiments sont habillements manipulés.