Quand la machine Besson est en marche...
Rien de bien nouveau dans ce film d'action à la française : acteurs, musique, réalisation, dialogues, humour, tout est au ras des pâquerettes. Eh oui !, quel manque d'originalité !
Alors, si l'on est un peu condescendant, on se contentera des chorégraphies qui, à l'instar des Yamakasis, sont assez bien foutues et qui font qu'on peut essayer de ne pas décrocher. Yes men.
Explications. Luc Besson connaît son cinéma. Après avoir dominé les années 1990 (Le grand bleu, Nikita, Jeanne d'Arc), il revient dans les années 2000 pour plaire à ce jeune public générationnel. En résulte la saga Taxi (avec un premier opus très divertissant), Yamakasi, Wasabi, des petits films français qui visent à ce que le réalisateur de Léon ne tombe pas dans l'oubli et l'assure du financement de sa société de production (tout comme ses productions à l'exportation, telles Le transporteur). Ah oui !, j'oubliai son Arthur et ses minimoys, franc succès au box-office français, suivi donc du Transporteur. Depuis, Luc Besson est une marque de fabrique qui s'intéresse au cinéma pour mettre en confiance ce jeune public. Oui, Banlieue 13 fait assurément partie de ce package qui n'a ainsi rien d'intéressant à se mettre sous la dent (si ce n'est l'action non-stop).
A voir donc, si l'on y arrive, au douzième degré, et même si le sceau de pop-corn est difficile d'accès (comme mettre ses yeux au fond du sceau pour bien vérifier qu'on a tout bien terminé).
Luc Besson, quand tu nous tiens !