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Estonius
3 335 abonnés
5 452 critiques
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4,0
Publiée le 12 février 2016
Alors évidemment, l'idée géniale du premier opus n'est plus là, et on peut se demander pourquoi Phibes s'acharne à tuer de façon aussi tordu tous ceux qui le gênent. Et bien parce que c'est du cinéma, tout simplement ! L'ambiance est toujours aussi magique et inventive (ah, le pavillon en cuivre pour communiquer avec la très troublante Vulnavia !), la musique est fabuleuse, et puis il y a cette fin, grandiose. Forcement en deçà du premier, mais ça reste très bon.
Si vous faîtes de l'urticaire rien qu'à la vision du kitsch, parce que là vous allez être vraiment servis, alors un conseil fuyez absolument ce film. Sinon, vous pouvez rester pour cette suite volontiers plus décousue, plus bavarde mais encore plus délirante... Bon alors notre charmant docteur se réveille trois ans après la fin du précédent volet quand la Lune est en parfaite conjonction avec les planètes, son assistante ressuscite on ne sait comment mais sous la peau d'une autre actrice, on peut voir Terry-Thomas qui avait joué dans le précédent film où il se fait joyeusement et lentement zigouillé en étant vidé de tout son sang dans la peau d'un autre personnage, on peut y voir aussi Hugh Griffith, même chose sauf que c'est dans le deuxième volet qu'il fait connaissance avec la Faucheuse... enfin bref si vous faîtes de l'urticaire à la moindre invraisemblance scénaristique, fuyez aussi sinon il y a juste risque d'avoir des plaques rouges étalées sur tout le corps. Mais on a tellement l'impression que c'est fait tellement exprès qu'il vaut mieux en rire et le ton volontiers à la loufoquerie d'un noir absolu ne fait que renforcer cette impression... Vincent Price est toujours aussi énorme, les deux flics, véritables Dupond et Dupont, aussi mais ce qu'il y a de plus énorme là-dedans c'est l'imagination incroyablement fertile de notre cher protagoniste pour faire passer de vie à trépas son prochain... La séquence des scorpions et celle de la tempête et de la presse sont des joyaux d'humour noir. A noter aussi un aspect intéressant, dommage qu'il ne soit développé que sur la fin, où le protagoniste et son antagoniste se révèlent avoir beaucoup plus de points communs qu'on ne le croyait, notamment par leur jusqu'au-boutisme pour sauver leur amour. Et pour bien conclure ce gros délire, on chante "Over the Rainbow"...
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1,0
Publiée le 30 juillet 2014
Vincent Price croit à la rèsurrection dans cette suite inutile d'un classique de l'èpouvante! Les incroyables lègendes de l'abominable Dr Phibes prirent naissance il y a plusieurs annèes! Toutes sont malheureusement vraies! Faux et vrais serpents, scorpions, oiseau vorace...celui qui se dresse sur son chemin doit mourir. "Dr. Phibes Rises Again" n'a germè qu'en vertu du succès remportè par le premier « Dr. Phibes » . Le concept de suite n'est donc, qu'au final, un emballage bien dispensable où Vincent Price fait peine à voir! Tout ce qui a commencè doit finir promettait une rèvèlation, un dènouement! il n'en est rien! Faut-il dècrire le jeu tout en lourdeur des seconds rôles ? Evitez ce « retour » sous toutes ses formes et prèparez vous à être dèçu! il faut rendre à Robert Fuest la responsabilitè qui lui incombe! Hormis l'extravagant et très rèussi "The Abominable Dr. Phibes", il n'a que trop rarement su nous intèresser et sembla de taille à rater tout ce qu'il entreprit par la suite ("The Devil's Rain, "Aphrodite"...).
Une suite pas vraiment nécessaire au premier volet qui se suffit a lui même,cependant on retrouve avec plaisir le Dr Phibes,et surtout Vincent Price.Le voir manger par le coup et d'une véritable drolerie. Ce retour manque cruellement de scenario,tout est déroulé sans conviction.Il reste l'humour apporté aux personnages et la splendide photographie de Fuest,mais il n'arrivera pas a égaler le premier Dr Phibes.
Un excellent film d'horreur cultisme et assez kitsch. Vincent Price reprend le rôle du terrifiant Dr Phibes pour ressusciter sa femme Victoria. Peter Cushing joue un petit rôle, celui du capitaine du navire. Un très beau film d'épouvante. Un pur chef d'oeuvre terrifiant et angoissant.
Il faut le reconnaitre : de donner une suite au premier Dr Phibes n'était pas l'idée du siècle. D'ailleurs, l'équipe du tournage semble en être elle-même bien consciente tant le scénario parait vide et prétexte à des morts aussi peu académiques que réjouisssantes. Mais Fuest n'est décidément pas un vulgaire tacheron et le pruve tellement bien qu'il arrive sans trop de mal à compenser cette faiblesse de scénario par un esthétisme vraiment très agréable et un humour omniprésent. Car le secret de cette petite réussite vient incontestablement de là : reconnaitre les limites de l'entreprise et ne jamais se prendre au sérieux. Avec en prime un Vincent Price toujours aussi charismatique, et ce même lorsqu'il est limité dans sa gestuelle et étouffé par un maquillage particulièrement vain. Au final, le film s'avère être une véritable curiosité, aussi dispensable que plaisante. A vous de juger!
Cette aventure du très particulier Dr. Phibes contient un lot de tueries originales et brutales qui, avec le regretté Vincent Price plus dérangé que jamais, constituent l'intérêt principal du film et la caractéristique du fameux méchant. Les amateurs d'humour noir seront ainsi ravis, et pour les autres il reste l'influence des 70's s'avèrant risible par moment : du kitch comme on en fait plus, des appareils incroyables (ventilateurs de 2m !), des pin-ups muettes, et une intrigue artificielle mélangeant tarabiscotage et légendes inventées de l'Egypte ancienne. L'ensemble est donc singulier, avec un ton horrifique devenu comique.
Quelle déception que cette suite inutile d’un chef d’œuvre du cinéma baroque et kitsch ! L’équipe a beau être identique, tout ce qui fonctionnait à merveille dans le premier opus semble ici vidé de toute substance. D’abord, le script est totalement incohérent et multiplie les invraisemblances avec une consternante régularité. Ensuite, l’omniprésence de Vincent Price enlève tout mystère à son personnage et le rend finalement assez exaspérant. Enfin, les deux policiers sont ici d’une telle stupidité qu’on a l’impression de se retrouver face aux aventures des Dupont et Dupond dans Tintin. Même la mise en scène de Fuest perd de sa superbe avec des éclairages moins soignés, des décors un peu plus cheap et un manque de rythme qui nuit fortement à l’implication du spectateur. Reste des meurtres toujours aussi odieux et astucieux, mais là encore la mécanique semble grippée autour de quelques procédés dont le cinéaste ne parvient jamais à justifier le sadisme. Une vraie déception !