Derniers Avis : Wonderful days - Page 2

Un film d'animation vieillot, pâle, insipide sans originalité ni génie, lent, indigeste, sans goût. Vraiment navrant.

La surprise est d'abord visuelle. Ce film d'animation est d'un genre hybride, mêlant dessins à la main, images de synthèse, prises de vue sur maquettes. D'où un certain contraste d'une scène à l'autre. Le scénario, lui, apparaît plus classique, sous la forme d'une fable écolo. Peu à peu, l'action se met en place, alternant des affrontements bien chorégraphiés et des scènes plus contemplatives (très belles). Un rythme plaisant s'installe. Un trio de personnages se dégage. On découvre progressivement les liens troubles qui les unissent. L'histoire gagne alors en profondeur et en intensité, jusqu'au final, superbement romantique. Quasi muet, aérien, gracieux, ce dénouement, qui repose uniquement sur la poésie des images, est une petite merveille.

J'ai du mal avec les manga et le cinéma asiatique en générale. Celui la ne change rien, je n'ai pas réussi a me mettre dedans.

L'anime déroute un peu les premières minutes à cause de son mélange pas très esthétique de 2D et de 3D dans l'animation.Après avoir oublié cet petit défaut,on est immergé dans cet univers sublimé par une direction artistique de haute volée.On pourrait retenir le thème de l'écologie,un peu traité grossièrement mais on est plutôt étonné par une représentation intéressante du fossé entre les différentes classes sociales et l'aveuglement des puissants de la réalité sociale dans leurs tours d'argent."Wonderful Days" est aussi une technicité dans l'animation irréprochable et des morceaux de bravoure qu'on a jamais vu ailleurs.Tout ça ne serait rien sans ce qu'apporte Kim Moon-Saeng par ses plans sur un paysage magnifique ou un regard désenchanté d'un personnage pour nous toucher en plein coeur.
Mention spéciale à la musique d'un certain Won II qui est tout simplement parfaite et tellement émouvante!

Nous sommes en 2142 dans un monde post-apocalyptique où la guerre et la pollution ont finalement eu raison de notre civilisation. Malheureusement, si ce contexte extraordinaire offrait d'énormes possibilités, le résultat final est loin d'être à la hauteur de nos espérances. Il faut dire que baser l'essentiel de l'intrigue sur le désir d'un groupe humain de se débarrasser de la pollution générée par les habitants d'une cité tyranique n'est pas de nature à enthousiasmer le spectateur. En outre, l'absence d'une première partie permettant de se familiariser avec ce monde, de s'attacher aux différents personnages et donc de s'immerger dans cette histoire, porte un immense préjudice à ce long-métrage d'animation qui sur la forme parvient cependant à convaincre grâce l’amalgame réussi de la 3D au dessin. Par ailleurs, il serait plus pertinent d'évoquer la fin de notre civilisation dans le cadre d'une crise des ressources plutôt que de l'imputer systématiquement à un hypothétique conflit armé dans la mesure où le pétrole, qui est le moteur de notre économie en raison de sont excellent ratio énergie/coût, est en cours d'épuisement. Le ministre du pétrole d'Arabie Saoudite Sheik Ahmed Yamani déclara avec raison en 2010 "l'âge de pierre n'a pas disparu parce qu'il n'y avait plus de pierre et l'âge du pétrole disparaîtra bien avant qu'il n'y ait plus de pétrole". En effet, grâce aux experts, les gisements les plus intéressants ont déjà été localisés dans les lieux susceptibles d'en avoir. Cela signifie que ce qui reste à découvrir sera insignifiant et/ou très coûteux à exploiter alors que dans un même temps, le pic pétrolier ayant été atteint en 2009 ( http://www.assemblee-nationale.fr/13/cri/2010-2011/20110156.asp#INTER_8 ), la production mondiale décroit à un rythme d'environ 6,7% par an. Pour Piero San Giogio, qui est l'auteur du livre "Survivre à l'effondrement économique", cette chute de la production, qui va à terme inflater le prix du baril bien au-delà de ce que l'économie peut absorber, devrait commencer à se faire sentir dans 5 à 10 ans parce que la production mondiale de pétrole ne couvrira plus une partie significative des besoins sans cesse croissant de l'humanité. S'il est vrai que les perspectives ne son pas sympathiques, rien ne vous empêche de vous y préparer dès maintenant en suivant les excellents conseils de Piero San Giorgio qui préconise entre autres l'autonomie alimentaire et énergétique. Cette préparation sera d'autant plus utile que les mesures d'austérité qui nous attendent à cause de notre surendettement national vont provoquer une sacrée perte de niveau de vie (il suffit de regarder l'exemple de la Grèce pour s'en convaincre). Pour ma part je préfère être indépendant d'un système que les banksters sont en train de détruire avec la complicité des politiciens plutôt que de faire partie de ceux qui vont y laisser des plumes."Survivre à l'effondrement économique" est donc à lire impérativement sauf si vous avez la chance de vivre dans le monde idyllique des Bisounours, le monde où les politiciens soucieux de leurs peuples surendettent complaisamment leurs pays respectifs après avoir trahi l'intérêt général en abandonnant la création monétaire aux banques privées (article 104 du Traité de Maastricht et article 123 du Traité de Lisbonne pour tous les pays membres de l'UE, mais déjà en vigueur en France dès 1973 avec l'article 25 de la Loi n°73-7 du 3 janvier 1973 : "Le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l'escompte de la Banque de France") et sont désormais les premiers à demander aux peuples de payer leurs "erreurs". Autrement dit, ne compter pas sur eux pour vous avertir et vous protéger des problèmes à venir (effondrement du système finanicier et monétaire, crise des ressources, etc.).

Une véritable originalité dans le scénario de ce film d 'animation.On ajoute une grande fluidité dans les images et une bande son agréable.On obtient donc un film de qualité qui souffre parfois de scènes longuettes et inégales.

Mélange de 3D et d'animations traditionnelles, "Wonderful Days" pêche par sa direction artistique hybride pas très réussie. Les personnages 3D sont immédiatement reconnaissables au milieu des décors, comme à l'époque des vieux vidéos, avec cette sensation qu'ils glissent sur les dessins sans appartenir aux décors. A cela s'ajoute l'histoire, pas très originale, pas passionnante et beaucoup trop naïve. Dommage.

Film exceptionnel d'animation qui a le mérite de faire évader le spectateur durant une bonne période. Les personnages sont sublimes de beauté. Beaucoup de positif.

En matière de cinéma, les Coréens ne sont pas les Japonais, du moins pas encore.
Le scénario est téléphoné et n'offre aucune envolée poétique comme "Akira, Ghost in the shell". Idem pour la perfection des images de "Final Fantasy" puisque l'on reste dans le domaine de l'animation presque traditionnelle.
Quoique, les personnages sont peut être en synthèse (les ombres dures sur les visages) mais graphiquement en look crayonné. Et c'est bien ce qui passe difficilement, le résultat n'ayant pas l'homogénéité de "Metropolis" ou "Chihiro".
Pour le reste, une fin qui donne l'occasion d'une scène magnifique, des images de synthèse assez sympathiques, même si elles ne révolutionnent rien, et une musique gentiment envahissante qui donne un peu de corps à une entreprise trop lourde pour des débutants.
Le plus dommageable, c'est sans doute le scénario, vraiment vu et re-vu (jusqu'à l'utilisation de la thématique de "Jules et Jim" !).
Evitez la VO en coréen, qui empêche de se concentrer sur les images (sauf si vous êtes coréens bien sûr).

Il y a des films comme ça qui sont désespérant, j'ai plus envie de revoir un film après, que j'espère oublier. Wonderful days est de ceux là. Alors c'est un film d'animation, qui mélange animation 2D et 3D avec brio, nous offrant des paysages à la réussite artistique indéniable, le pitch de départ est ultra sympathique, j'aime bien ce genre de films sur la nostalgie de l'enfance et de ses amours de jeunesse, l'idée un peu écologique. ça avait tout pour me plaire. Le premier vrai souci c'est la mise en scène, alors il y en a une, mais elle est un peu plate par moment, on se contente de faire des longs plans où des gens courent, ça tue le rythme, ou bien des travellings avant pour mimer une vue à la première personne. Mouais, je trouve ça maladroit et pas très intéressant. De plus on se tape 10 fois le même plan avec des motos qui sortent on entrent dans l'écran un peu à la star wars, avec les mêmes bruitages. Mouais, mouais. Après l'histoire je l'ai trouvé totalement inintéressante, c'est traité de manière bien trop chaotique, alors que le sujet de départ est bon et puis le réal ne résiste pas à mettre de la musique triste avec des gens qui pleurent, des trucs bien poétiques et surtout bien lourds car ça a déjà été vu 1000 fois, et en mieux. Du coup je suis vraiment déçu. c'est pas à jeter, mais ça aurait pu être tellement mieux que ça en devient navrant.

C'est une belle prestation.

Sans être un chef d' oeuvre, c'est un bon film d'animation.
Le mélange 2D et 3D rend bien.
Le scenario est bien mais ne surclasse pas.

A voir.

La preuve que Aeon Flux aurait pu être un bon film. Wonderful days est un magnifique film d'animation, aux graphismes très stylisés, mais de style très hétérogène (Aeon flux pour la cité d'Ecoban, Blade runner pour les cité ouvrières, Giger pour les grand panorama...). Bref, un panel assez large d'éléments qui sauront ravir les amateurs de SF, d'autant plus que les opinions écologiques sont ici exposés avec intelligence, logique et sens du rythme. Tout est de très bonne qualité (l'humour ne s'impose pas, on trouve même quelques moments de poésie), et témoigne d'un savoir faire coréen assez impressionnant en la matière. Un nouveau fantasme maintenant : comment les nippons vont répliquer sur ce terrain ?

plutôt moyen, "origine" est nettement mieux.
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Je ne me lasserai jamais de revoir ce film que j'ai déjà vu à peu près 6 fois, que j'aime faire découvrir autour de moi. Des graphismes toujours aussi su-blimes malgré les années qui passent. Un vrai chef-d'oeuvre !

Très beau film d'animation coréen (alors que je pensais qu'il était japonais) qui mélange subtilement 3D, maquettes et images de synthèse. L'histoire se déroule dans un futur lointain où ne subsiste qu'une poignée de survivants suite à la destruction quasi totale de la planète. La plupart d'entre eux se sont réfugiés sur une île dénommée Siril, où a été construite la cité Ecoban et dont le cœur, la tour Delos, utilise la pollution comme source d'énergie. Or Ecoban s'affaiblit du fait de la diminution progressive de la pollution atmosphérique. Ses dirigeants décident alors d'anéantir Marr, petite ville regroupant les survivants rejetés par Ecoban, afin d'alimenter Delos. Mais les marriens n'ont pas l'intention de se laisser faire... Scénario loin d'être extraordinaire et même étrange, pour ce qui est de la pollution comme source d'énergie. Tout ce qu'on voit j'ai eu l'impression de l'avoir déjà vu, que ce soit la cité, les motos, les véhicules volants, l'amour entre personnes des deux camps, les trahisons, le gros méchant... Il n'empêche que j'ai pas décroché une seule fois, c'est pas ennuyeux et encore moins chiant, j'ai pas remarqué de scène en trop ou qui manquait, ça dure 1h20 et c'est bourré de moments d'action captivants ! C'est un peu les pauvres contre les riches, évidemment donc les gentils contre les méchants, et j'aime bien le contraste des deux environnements, l'état de bas-fond crasseux de Marr contre l'architecture avancée de la cité. Je suis pas spécialiste des films d'animation mais visuellement j'ai trouvé ça très bien foutu, au niveau des dessins, des couleurs, de certains effets de lumière, et même si l'animation en elle-même n'est pas parfaite (par exemple la moto, aussi sublime qu'elle soit, on a plutôt l'impression qu'elle glisse et non qu'elle roule) j'ai quand même vachement accroché à ces graphismes, qu'en plus j'ai trouvé très détaillés. En conclusion j'ai adoré !