Avis : Wonderful days - Page 2

Entre action pure et contemplation, quand ce n'est pas les deux pour le prix d'un, Wonderful Days s'impose à la fois comme une somptueuse balade et un combat pour la Vie. Le scénario en béton, à la fois sophistiqué et profondément humain, n'est peut-être pas le premier bénéficiaire du travail colossal qui a permis d'accoucher du film, mais Sky Blue atteint allègrement le statut de chef-d'oeuvre esthétique, accessoirement de somptueuse nouvelle pierre à l'édifice de la japanim. Qu'il soit essentiel importe peu, le résultat est beau et raffiné en tout points. Et le lyrisme de mise.

Un beau film, autant visuellement (subtil mélange de 2D, 3D et maquettes) qu'humainement. Le scénario est interréssant et les personnages plutôt travaillés, représentant chacun uns des aspects de l'homme. Les musiques sont aussi très belles pour au final, un grand film d'animation.

La surprise est d'abord visuelle. Ce film d'animation est d'un genre hybride, mêlant dessins à la main, images de synthèse, prises de vue sur maquettes. D'où un certain contraste d'une scène à l'autre. Le scénario, lui, apparaît plus classique, sous la forme d'une fable écolo. Peu à peu, l'action se met en place, alternant des affrontements bien chorégraphiés et des scènes plus contemplatives (très belles). Un rythme plaisant s'installe. Un trio de personnages se dégage. On découvre progressivement les liens troubles qui les unissent. L'histoire gagne alors en profondeur et en intensité, jusqu'au final, superbement romantique. Quasi muet, aérien, gracieux, ce dénouement, qui repose uniquement sur la poésie des images, est une petite merveille.

Le récit repose sur des ressorts dramatiques qui ont déjà fait leurs preuves (le triangle amoureux), voir même les beaux jours du cinéma de S.F., la lutte des classes (Metropolis) l’écologie (Soleil vert)… Mais là où « Wonderful days » surprend et innove le plus, c’est au niveau du graphisme et de la réalisation, le réalisateur repousse un peu plus loin les limites de ce qu’il est possible de faire dans ce domaine, aussi bien dans les scènes d’actions, que dans les moments intimistes. Pourtant toute cette virtuosité technique reste constamment au service du rêve et de la poésie, c’est de là que le film tire toute sa force et son émotion. Les « Star wars episode 01 », « Matrix revolution » (qui n’a de révolutionnaire que le titre) et autres « Menace fantôme » prennent un vilain coup de vieux…

Nous sommes en 2142 dans un monde post-apocalyptique où la guerre et la pollution ont finalement eu raison de notre civilisation. Malheureusement, si ce contexte extraordinaire offrait d'énormes possibilités, le résultat final est loin d'être à la hauteur de nos espérances. Il faut dire que baser l'essentiel de l'intrigue sur le désir d'un groupe humain de se débarrasser de la pollution générée par les habitants d'une cité tyranique n'est pas de nature à enthousiasmer le spectateur. En outre, l'absence d'une première partie permettant de se familiariser avec ce monde, de s'attacher aux différents personnages et donc de s'immerger dans cette histoire, porte un immense préjudice à ce long-métrage d'animation qui sur la forme parvient cependant à convaincre grâce l’amalgame réussi de la 3D au dessin. Par ailleurs, il serait plus pertinent d'évoquer la fin de notre civilisation dans le cadre d'une crise des ressources plutôt que de l'imputer systématiquement à un hypothétique conflit armé dans la mesure où le pétrole, qui est le moteur de notre économie en raison de sont excellent ratio énergie/coût, est en cours d'épuisement. Le ministre du pétrole d'Arabie Saoudite Sheik Ahmed Yamani déclara avec raison en 2010 "l'âge de pierre n'a pas disparu parce qu'il n'y avait plus de pierre et l'âge du pétrole disparaîtra bien avant qu'il n'y ait plus de pétrole". En effet, grâce aux experts, les gisements les plus intéressants ont déjà été localisés dans les lieux susceptibles d'en avoir. Cela signifie que ce qui reste à découvrir sera insignifiant et/ou très coûteux à exploiter alors que dans un même temps, le pic pétrolier ayant été atteint en 2009 ( http://www.assemblee-nationale.fr/13/cri/2010-2011/20110156.asp#INTER_8 ), la production mondiale décroit à un rythme d'environ 6,7% par an. Pour Piero San Giogio, qui est l'auteur du livre "Survivre à l'effondrement économique", cette chute de la production, qui va à terme inflater le prix du baril bien au-delà de ce que l'économie peut absorber, devrait commencer à se faire sentir dans 5 à 10 ans parce que la production mondiale de pétrole ne couvrira plus une partie significative des besoins sans cesse croissant de l'humanité. S'il est vrai que les perspectives ne son pas sympathiques, rien ne vous empêche de vous y préparer dès maintenant en suivant les excellents conseils de Piero San Giorgio qui préconise entre autres l'autonomie alimentaire et énergétique. Cette préparation sera d'autant plus utile que les mesures d'austérité qui nous attendent à cause de notre surendettement national vont provoquer une sacrée perte de niveau de vie (il suffit de regarder l'exemple de la Grèce pour s'en convaincre). Pour ma part je préfère être indépendant d'un système que les banksters sont en train de détruire avec la complicité des politiciens plutôt que de faire partie de ceux qui vont y laisser des plumes."Survivre à l'effondrement économique" est donc à lire impérativement sauf si vous avez la chance de vivre dans le monde idyllique des Bisounours, le monde où les politiciens soucieux de leurs peuples surendettent complaisamment leurs pays respectifs après avoir trahi l'intérêt général en abandonnant la création monétaire aux banques privées (article 104 du Traité de Maastricht et article 123 du Traité de Lisbonne pour tous les pays membres de l'UE, mais déjà en vigueur en France dès 1973 avec l'article 25 de la Loi n°73-7 du 3 janvier 1973 : "Le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l'escompte de la Banque de France") et sont désormais les premiers à demander aux peuples de payer leurs "erreurs". Autrement dit, ne compter pas sur eux pour vous avertir et vous protéger des problèmes à venir (effondrement du système finanicier et monétaire, crise des ressources, etc.).

Réalisation incroyable, qd le film a commencé j'étais vraiment éblouis ! Ce film mérite vraiment d'etre vu car il n'a que des qualités et des films comme ça on a voit pas beaucoup.

Le mélange dessin et 3D rend bien réaliste les scènes, certaines font d'ailleurs vraiment pensé à La Planète sauvage. Dommage que la fin y est un peu attendue et que l'histoire d'amour prend le dessus...

Il y a des films comme ça qui sont désespérant, j'ai plus envie de revoir un film après, que j'espère oublier. Wonderful days est de ceux là. Alors c'est un film d'animation, qui mélange animation 2D et 3D avec brio, nous offrant des paysages à la réussite artistique indéniable, le pitch de départ est ultra sympathique, j'aime bien ce genre de films sur la nostalgie de l'enfance et de ses amours de jeunesse, l'idée un peu écologique. ça avait tout pour me plaire. Le premier vrai souci c'est la mise en scène, alors il y en a une, mais elle est un peu plate par moment, on se contente de faire des longs plans où des gens courent, ça tue le rythme, ou bien des travellings avant pour mimer une vue à la première personne. Mouais, je trouve ça maladroit et pas très intéressant. De plus on se tape 10 fois le même plan avec des motos qui sortent on entrent dans l'écran un peu à la star wars, avec les mêmes bruitages. Mouais, mouais. Après l'histoire je l'ai trouvé totalement inintéressante, c'est traité de manière bien trop chaotique, alors que le sujet de départ est bon et puis le réal ne résiste pas à mettre de la musique triste avec des gens qui pleurent, des trucs bien poétiques et surtout bien lourds car ça a déjà été vu 1000 fois, et en mieux. Du coup je suis vraiment déçu. c'est pas à jeter, mais ça aurait pu être tellement mieux que ça en devient navrant.

Ce long-métrage animé sud-coréen a pour ambition d'égaler les plus grandes figues de l'animation japonaise.
Sur le plan technique, c'est une réussite incontestable, avec une 3D totalement maîtrisée et une 2D pour les personnages parfaitement intégrées.
Mais comme toujours, le réalisateur s'est focalisé sur l'aspect technique en oubliant l'essentiel : raconter une histoire touchante, faisant évoluer des personnages passionnant, avec une intrigue sensée, et si possible y intégrer des réflexions profondes.
Donc le réalisateur ne sait pas mettre en scène, rendre ces innombrables courses de moto ou d'engins volants intéressantes et utiles à son propos, les scènes d'actions sont dénuées d'effet, les morts des protagonistes font bailler au corneille.
Sans oublier le ridicule de tous ces concepts de civilisation, de monde détruit par la pollution, etc.
Les personnages ainsi que l'intrigue font sourire par tant de simplisme et de théâtralité artificielle et enfantine avec des personnages crétins, des gamins inutiles, du pathos gratuit et du manichéisme digne d'un pur produit Disney...
On ne pourra pas faire l'impasse sur les emprunts du film, qui, pour tout personne se disant aimer le cinéma d'animation et de S-F, sont aveuglants tant la copie est pauvre et sans esprit, allant de Star Wars pour les courses de modules, Metropolis pompé à 85%, Akira pompé à 75%, du Château dans le Ciel pompé à 35%, Kaena la Prophétie à 60%, Jin-Roh, la Brigade des Loup à 20%, et pourquoi pas du Waterworld et du Postman tant qu'à faire.
Il aurait peut-être fallu que le réalisateur fasse moins de compromis au niveau artistique et s'affirme plus par rapport aux films dont il s'inspire, qu'il nous fasse partager sa vision personnelle, pas une mauvaise purée-jambon-beurre de ces prédécesseurs ayant connu un succès international...

Un film d'animation sud-coréen qui tente de rivaliser avec les productions japonaises, en vain. L'histoire n'est pas originale, on ne s'attache pas aux personnages et le rythme de cet animé n'a rien de trépidant.

Un film d'animation qui montre encore une nouvelle fois que les animés venus d'Asie sont bien meilleurs que ceux venus d'Amérique. Et plus particulièrement celui-ci qui nous offre une autre vision de demain : Le réalisateur a voulu denoncer par ce film que les sociétés riches sont egoistes avec les sociétés pauvres, ce qui s'applique dans le monde dans lequel nous vivons. Il dennonce également la vanité des hommes qui sont les seuls responsables du climat mis en place par la pollution. Dans ce film, on a également des musiques qui sont magnifiques surtout lors des dernières scènes. Bref, encore un film d'animation excellent, qui se détache par son sujet abordé. Vous devez le voir si vous en avez l'occasion, vous ne devez pas passer à côté de chef-d'oeuvre.

Franchement, il y a un véritable effort que je reconnais en terme de construction d’univers et d’atmosphère. Après, au-delà de ça, l’histoire est vraiment trop fébrile et les personnages trop insignifiants pour que la mayonnaise prenne vraiment. Au final, ce fut l'ennui total et c'est bien dommage...

Le film vaut essentiellement par ses alliages de graphismes qui donnent des sensations visuelles géniales.
Ne vous attendez pas à un film ultra violent, il s'agit plus d'une œuvre contemplative à caractère écologique. On s'apesantit tellement sur les dessins qu'on en oublie le scénario qui, comme si cela ne suffisait pas est assez faible.
Les "méchants" sont pour que l'ordre du monde perdure et les "gentils" sont pour le changement.
Voilà la trame principale à laquelle vous collez un trio plus au moins amoureux et pensez-vous que cela soit suffisant pour vous tenir éveillé ?
Moi non.
L'effort visuel mange littéralement l'insipide scénario et si les amoureux des belles images seront comblées (peut-être ? ) ceux qui s'accrochent à l'histoire vont vite s'ennuyer. Dommage...

Des personnages intéressants, un univers intriguant, et des décors somptueux. Voila ce qui est au programme dans Wonderful Days. Il est simplement regrettable que l’intrigue soit aussi fade, car il manquait plus que ça (un « ça » bien important !) pour en faire un film d'animation de grande envergure. La bande son simple et délicate adouci l’atmosphère, et la 3D mêlée à la 2D créée un effet de dynamisme plaisant. Wonderful Days avait donc tout pour plaire, mais fait une fausse note en nous offrant quelque chose de classique en sujet principale.

Fan des film d'animation japonais je reste sur ma fin dans Wonderful days.Le scénario trop poussé embrouille le spectateur qui demande rien de plus qu'a comprendre sans se perdre parmi les noms des planètes des clans des lieux des personnages.la durée est parfaite comme les dessins trés soignées.J'admire les décors sur lequel travail le réalisateur.
C'est une réussite de savoir retransmettre sa vision à des collaborateurs pour refléter l'image de son film.Chose pas toujours facile !