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this is my movies
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3,0
Publiée le 4 juin 2017
M. Hammer au cinéma, ça a donné du bon et du moins bon. Avant de revenir à la télé, il y a eu cette nouvelle adaptation d'un roman de Spillane avec A. Assante qui découvrait les joies d'un rôle titre. Prévu à la base pour être réalisé par le scénariste L. Cohen, ce dernier sera viré au bout d'une semaine de tournage à cause d'un retard sur le planning. Vétéran de la télé, R. Heffron viendra finir le boulot vite fait bien fait, ce qui donne au final un film à la mise en scène efficace mais impersonnelle. Le polar compte aussi quelques séquences assez chaudes, dont une mettant en scène la sublime B. Carrera, l'intrigue est complexe à suivre parfois avec de nombreuses couches (le film devait être le point de départ d'une trilogie qui ne verra jamais le jour à cause du bide à sa sortie), les acteurs sont plutôt bons, les quelques scènes d'action font le job mais ça reste un polar mineur, en dépit de quelques fulgurances. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
J'aurai ta peau est une enquête (je crois que c'est sa toute première) du détective privé Mike Hammer se déroulant à l'époque ou le film a été tourné soit le début des années 80. La seule chose qui m'ait réellement plu dans J'aurai ta peau c'est la musique de Bill Conti (il y a aussi quand même Barbara Carrera très agréable à regarder), ça tente vainement de ressembler aux polars noirs du passé mais c'est fade, la réalisation fait plus penser à celle d'un téléfilm qu'à celle d'un film pour le cinéma (d'ailleurs Richard T. Heffron a surtout œuvré pour la télévision) ; on ne parvient pas à s'intéresser à l'intrigue de J'aurai ta peau quant à Armand Assante il ne m'a pas convaincu dans la peau de Mike Hammer bien que j'apprécie d'habitude cet acteur.
Jack, le meilleur ami du détective Mike Hammer est retrouvé assassiné et ce dernier a juré de le venger. Son enquête va le mener sur les traces de la CIA, d’un dangereux psychopathe et surtout… d’une étrange clinique spécialisée dans les thérapies sexuelles.
J'aurai ta peau (1982) met en scène le personnage de fiction Mike Hammer, rendu célèbre grâce à plusieurs adaptations en séries télévisées (entre les années 50 & 90), et popularisée grâce à Stacy Keach. Le film est aussi et surtout la seconde adaptation en long-métrage (après celle de 1953 par Harry Essex), le film de Richard T. Heffron (Futureworld - 1976) est adapté du roman éponyme de Mickey Spillane. Lors de son exploitation aux States, le film fut interdit aux moins de 18ans à cause de ses nombreuses scènes de nues, d’orgies et par la dureté de certaines scènes (fusillades & tortures notamment).
Côté scénario, c’est assez bordélique au point de finir rapidement par abandonner tout espoir d’essayer d’y comprendre quelque chose. Pendant qu’un détective cherche à venger le meurtre de son ami, on découvre par la même occasion, un vague complot gouvernemental entre la CIA et un serial killer, le tout, sur fond de thérapie sexuelle.
C’est filmé sans réel talent et sans la moindre intensité (le meilleur exemple reste les scènes de ɔul, aussi bandantes que les téléfilms érotiques de M6…), un comble pour un polar neo-noir. En dehors de la sculpturale Barbara Carrera (Jamais plus jamais - 1983) et le charisme de Armand Assante, il n’y a pas grand-chose à retenir de ce film.
Un polar point trop à part ou Mike Hammer enquete dans une clinique psy des plus originales, et ou son large auréole doit combattre entre autre le commerce de l'amour tarifé, des gangsters aux uniformes de luxe et aux voitures bariolées mais surtout une nemesesis riche et romantique (en fait un homme; en l'occurence) tuant des call-girls qui ne se méfient pas du fait de son argent et de sa respectabilité. Suspense et action.