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thewall
13 abonnés
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4,0
Publiée le 29 septembre 2006
Partant d'un prétexte scénaristique déjà connu (et vu notamment dans "l'inconnu du Nord express" d'Hitchcock), Thomas Vincent a réalisé un film assez peu conventionnel. Effectivement, au bout d'une vingtaine de minutes, il est assez difficile de savoir où le cinéaste nous entraîne. Ce qui nous paraissait être un polar classique de plus devient par glissements successifs un film sur la découverte du plaisir sado-masochiste. Peu à peu, le cinéaste nous entraîne dans la folie de ses personnages et le film bascule du réalisme brut à une fantasmagorie perverse plutôt déconcertante. Les deux acteurs qui s'en sortent le mieux avec des personnages limites sont Karin Viard et Bernard Giraudeau (qui excelle décidément dans des rôles troubles). Au total, ce petit film n'est bien sûr pas parfait, mais il a au moins le mérite d'instaurer un climat de malaise persistant et de toujours se rendre là où on ne l'attend pas.
Un film étrange, qui ne nous convainct pas totalement. La première partie, classique, est néanmoins efficace et bien faite, et nous offre un bon moment, dans la veine des bons thrillers. La deuxième partie est en revanche totalement déconcertante, assez incompréhensible. C'est tout à fait honorable de la part de Christian Vincent de vouloir sortir des sentiers battus, mais si c'est pour nous offrir quelque chose de presque incompréhensible, autant rester classique. A noter toutefois une bonne interprétation, notamment de l'excellent Brenard Giraudeau et surtout Karin Viard, qui irradie le film de sa sensualité de la plus belle manière qui soit. Honnête mais il y avait la place de faire vraiment mieux, d'autant que l'atmosphère est plutot bien rendue.
Difficile de se prononcer, le côté (très) malsain qui vient petit à petit est vraiment intéressant, les ellipses pour en traiter sont bien choisies et évitent la démonstration. De là à dire que le film est réussi, c'est une autre histoire. L'histoire justement, est à moitié originale, mais la manière dont ça se barre en c.....es. vaut le détour. Quelques dialogues bien sentis, il reste sans doute à s'attacher aux personnages un peu trop désenchantés pour donner une palme à ce film. Pour le reste, photo, musique, acteurs, tout est presque parfait. Sauf peut-être que l'on ne donne plus de longs rôles à l'extraordinaire Anne Brochet.
Un polar pour le moins bizarre sur le thème du meurtre par procuration déjà largement repris depuis le célèbre « Inconnu du Nord Express » d’Hitchcock où deux inconnus échangent leur meurtre. Thomas Vincent a choisi le milieu de l’édition pour ajouter comme vecteur le mal d’inspiration qui peut mener l’écrivain aux pires extrémités. Comme dans un autre film noir français de Granier Deferre- je veux parler « d’une étrange affaire » - le propos bascule dans le fantastique dans sa deuxième partie une fois le meurtre commis. Comme si la culpabilité absente chez Cluzet s’était propagée à sa femme et à son complice. Cluzet et Giraudeau sont très convaincants tous les deux. Karin Viard nous sert un peu trop de son regard torve pour bien nous faire comprendre qu’elle bascule dans la folie. Pas étonnant que le film n’ait pas connu un franc succès vu l’âpreté du scénario qui refuse la facilité du thriller classique. Bel exercice de style qui remplit parfaitement sa mission : nous plonger dans l’angoisse et dans le malaise.
Bon, apparemment je ne fais pas l’unanimité sur ce coup là, mais j’assume. Ce film de genre est adapté d’un roman américain. La scène dans un TGV où les deux écrivains scellent leur pacte est géniale. La violence qui suit fait des ravages dans les corps et les esprits. Ce film prend au sérieux son sujet, et l’impact de l’acte meurtrier, même par procuration, est très bien disséqué. Le casting est un sans faute et montre toute l’étendue du talent des ses acteurs. Que demande le peuple ? ‘’Qui est la femme à abattre ?’’ l’excellente Anne Brochet.
Film servi par d'excellents acteurs (Giraudeau, Cluzet et Viard...j'adore!), d'après le un roman américain "Le Contrat" (très bien ,à lire), bref très bon film, dialogues excellents...ça part en live, mais on peut dire que c'est vraiment réussi (et puis c'est moins trash que Cronenberg, qui inspire le réalisateur, et ce n'est pas plus mal).
un excellent début qui dérive vers n'importe quoi.. la tournure sado-maso prise par la 2ième partie enlève toute crédibilité aux personnages...dommage , c'aurait pu être un bon polar...
Un meurtre commis par un homme pacifique et insoupçonnable. Comment en serait-il arrivé jusque là ? Ca aurait pus faire un bon film si le scénariste avait respecté ce thème jusqu'au bout. Malheureusement malgré une très bonne et convaincante première partie, le film sombre dans la folie et dans l'ennui profond. Ce film rappelle légèrement le film "L'adversaire" de Nicole Garcia sur cet être insoupçonnable qui commet un meurtre. Mais ici, le réalisateur ne s'appuie pas sur le pacifisme du personnage mais sur le côté psychologique et sur toutes les conséquences que cela entraîne. Résultat : un film plutôt banal tout comme sa réalisation (de Thomas Vincent qui n'avait pas tourné depuis 1998 avec le film Karnaval) malgré l'excellente interprétation de l'excellent François Cluzet. C'est bien dommage.
Un film que j ai vu au hasard d une soirée zapping. les acteurs sont prodigieux l intrigue est assez envoûtante. certaines scènes sont restées marquées dans mon esprit. a voir pour ce qui aiment les films etouffants.
Un début prometteur qui finit dans le grand n'importe quoi. Avec un casting 3 étoiles (Giraudeau, Cluzet et Viard) comme ça, on aurait pu s'attendre à beaucoup mieux. Le scénario part complètement en vrille au bout d'une heure et c'est bien dommage.
bon debut de film avec un bon trio d'acteur mais le film sombre vite dans un délire psychotique probablement uniquement appreciable pour des detenteur d'un bac psycho...
Un film français des années 1980 fait en 2006 une histoire qui commence pas trop mal et se fige dans un scénario qui part de tous les côtés. Des acteurs qui sont des automates devant une caméra qui aligne les plans inutiles. Bref du mauvais cinéma comme on aimerait plus en voir Cluzet fait du cluzet et c'est usant